Mardi 19 janvier 2021 à Turin, la police déloge les 48 personnes qui occupaient un immeuble. La quasi-totalité des occupant.e.s étaient des familles de migrant.e.s (dont une quinzaine d’enfants) et 6 militant.e.s anarchistes.Le bâtiment avait été occupé en 2014 et d’ici étaient parties les manifestations contre le premier confinement (nos articles ici et ici). La police a relevé l’identité des occupant.e.s ; les militant.e.s anarchistes annoncent des mobilisations dans le quartier pour protester contre l’expulsion.

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Samedi 9 janvier, un rassemblement unitaire est organisé à Toulouse pour dénoncer la vente et la destruction de l’hôpital La Grave et les expulsions du DAL 31 et du Centre Solidaire Abbé Pierre du site. Les organisateurs dénoncent la politique municipale de spéculation immobilière au détriment de la population et exigent un quartier et un hôpital ouverts à toutes et tous. Rendez-vous est donné samedi 9 janvier dès 12H pour un rassemblement-concert au 21 rue du pont Saint-Pierre.

L’événement Facebook

 

Une occupation politique vient de commencer à l’ancienne clinique Antoine Depage située au 101 Avenue Jaspar à Saint-Gilles. Le but est de faire du bâtiment un lieu pour les sans-papiers et les sans-logis ainsi que revendiquer un logement et des papiers pour tou·te·s. Voici un fil info en direct des événements :

18h05 : La police est partie. Les occupant·es ont reçu l’autorisation de rester jusqu’à lundi.

17h55 : La police est toujours présente mais en nombre plus réduit (2 policiers en uniforme, 6 en civil avec brassards). Une trentaine de personnes est rassemblée en soutien à l’Hospitalière sur le trottoir en face.

17h20 : Les policiers promettent de ne pas intervenir s’il y a pas de tapage nocturne (pas de feux d’artifice, pas de musique), si les règles sanitaires sont respectées et si les occupant·es essayent d’entrer en contact avec leurs voisins pour éviter les plaintes.

17h : Les policiers sont une trentaine devant le bâtiment. Des négociations sont en cours.

16h30 : Le squat, appelé « l’Hospitalière » lance sa page Facebook dans lequel est publié un communiqué. Le lien ici.

16h25 : Les policiers sont présents devant le bâtiment.

16h15 : Les occupant·es demandent du soutien devant le bâtiment

16h12 : La police arrive

16h00 : Les occupant·es prennent possession du bâtiment.

Ouverture d'une occupation à Saint-Gilles

Ouverture d’une occupation à Saint-Gilles

Mercredi 25 novembre, au matin, la police est intervenue en nombre pour expulser le « Nuovo Cinema Palazzo », un important squat du quartier de San-Lorenzo à Rome. A la place de cet ancien cinéma, occupé depuis dix ans, un casino était supposé se construire (un casino qui servirait probablement à blanchir l’argent de la mafia). Le Cinéma constituait un point de référence aux organisations politiques et aux habitant·es de San-Lorenzo. Il offrait également des activités culturelles et politiques aux habitant·es du quartier. Ces derniers étaient plusieurs milliers aujourd’hui à protester contre l’expulsion en participant à diverses mobilisations. Une assemblée de cinq heures s’est ainsi tenue ainsi qu’une manifestation qui s’est terminée par l’ouverture symbolique d’une nouvelle occupation. En réaction, la police a chargé la manifestation provoquant des affrontements. On signale au moins trois arrestations.

Un important squat autonome expulsé à Rome

Un important squat autonome expulsé à Rome

 

 

 

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Édit 12h15 : La tentative d’expulsion d’aujourd’hui a été stoppée.

Édit 12h : L’expulsion semble suspendue mais la police est toujours présente.

Aujourd’hui, des représentants du CPAS accompagnés de la police sont venus devant le squat « Le Fusain » (2 rue du Wimpelberg à Needer over hembeek) pour exiger l’évacuation du squat pour midi. Les occupants sont menacés d’expulsion forcée s’ils n’obtempèrent pas. Cette expulsion est pourtant illégale puisque la Région de Bruxelles-Capitale a pris un arrêté visant à suspendre les expulsions pour raison sanitaires. Le squat le Fusain est situé à l’ancienne commissariat de la 9ème division de police. Le CPAS est propriétaire du bâtiment.

Menace d'expulsion contre le squat "Le Fusain"

Menace d’expulsion contre le squat « Le Fusain »

Pas moins de 1500 policiers étaient mobilisés ce vendredi 9 octobre pour évacuer le numéro 34 de la Liebigstrasse, à Berlin: l’adresse du tout dernier grand squat de la ville. La guerre des toits n’a pas eu lieu: l’évacuation du célèbre immeuble berlinois s’est déroulée sans heurt, malgré la colère des habitants qui se disent démunis contre la flambée des loyers. La police berlinoise n’avait pas fait les choses à moitié avec 1500 policiers, venus de huit Länder différents, pour faire sortir au total une cinquantaine de squatteurs. Ce quartier autour de la Liebigstrasse était bouclé depuis plusieurs jours: la police est venue avec des engins de déblaiement, des tronçonneuses… Des projecteurs étaient braqués depuis jeudi soir sur le bâtiment; un hélicoptère a survolé le secteur.

Ce squat – qui existe depuis les années ’90 – était un haut lieu de la scène anticapitaliste de Berlin, c’était un lieu d’accueil pour femmes, personnes trans et intersexes, avec un bar et un centre culturel. C’était aussi le symbole de la contestation face au problème de la hausse des loyers. « Laissez les logements à ceux qui en ont besoin! », « Tous ensemble contre l’évacuation » ou encore « Ce n’est pas parce que c’est légal que c’est légitime », pouvait-on entendre dans la foule venue manifester vendredi matin, non loin du squat. A Berlin, les loyers ont doublé en dix ans, et le quartier de Friedrichshain, où se trouve le squat, autrefois populaire, est devenu hors de prix, le plus cher de la capitale.

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Le matin du lundi 17 août 2020 le squat Terra Incognita a été expulsé par la police à Thessalonique. Les policiers ont envahi le bâtiment et durant plusieurs heures ils ont effectué des enquêtes, en confisquant du matériel. Quelques jours plus tard, le squat reste toujours ouvert. Depuis plus de 16 ans le squat Terra Incognita constitue à Thessalonique le point de lutte et de rencontre de centaines des militants-es de la base sociale. A travers plusieurs actions, interventions, débats, manifestations et affrontements contre les violences d’Etat, le squat se trouve toujours présent dans les luttes contre les intérêts du capitalisme monopoliste, contre le fascisme et le patriarcat, contre toutes les formes de discriminations et de spécisme. Les occupants appellent « les forces révolutionnaires qui luttent dans tous les coins de la terre de rejoindre leurs actions et leurs paroles avec les nôtres, afin de transformer le mois d’octobre, en mois de soutien et de solidarité non seulement à Terra Incognita mais à tous les espaces occupés, menaces par la répression d’Etat ».

Lire le texte de l’appel

Terra incognita

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Mercredi 8 avril 2020, la gendarmerie nationale est intervenue pour expulsée la ZAD de la Dune. Installée depuis octobre 2019 à Brétignolles-sur-Mer, en Vendée, la ZAD contestait un projet de construction d’un port de plaisance sur le littoral. La gendarmerie a déployé de nombreux effectifs, 15 voitures et 1 hélicoptère. Le PSIG, le peloton spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale, était également présent. L’expulsion, débutée vers 17 heures, s’est terminée dans la soirée aux environs de 20 heures. Plusieurs membres de la ZAD ont été amenés à la gendarmerie pour un contrôle d’identité.

 

La ZAD de la Dune.

Quelques jours avant la fin de mars, les contrôles, les coups de pression et les survols de la ZAD par drones se sont accentués. La police fédérale et la police d’Arlon pourraient profiter de la crise du Covid-19 pour préparer une expulsion à la fin du confinement. A la date du 1er avril, l’accumulation de contrôles, de coups de pression, d’amendes, d’espionnages, d’arrestations arbitraires – voire racistes – en centre-ville, a ramené sur la ZAD, restée calme jusqu’ici, un climat de tension. Des combis de police, dont des fédéraux, ont tourné durant une bonne partie de l’après-midi, en profitant au passage pour nous insulter, nous faire des doigts d’honneur et même nous pointer avec leurs armes de service (des pistolets et des FN303).

A la Zablière