Des affrontements ont éclaté mercredi 1er mars à la mine de cuivre d’Escondida, la plus grande mine de cuivre du monde, située dans le nord du pays. Les manifestants grévistes ont tenté de bloquer une autoroute, coupant brièvement la circulation et l’accès au sud de la ville d’Antofagasta. Les ouvriers ont aussi dressé des barricades sur les routes principales de la mine et ont mis le feu à des pneus, et caillassé les forces de sécurité qui intervenaient avec gaz lacrymogènes et canons à eau. Les mineurs sont en grève depuis trois semaines au début du mois dernier en réaction à un nouveau système de paiement. Escondida, situé dans la région riche en cuivre d’Antofagasta, occupe un peu plus de 10.000 travailleurs à plein temps.

Une route d’accès à Escondida, lieu d’affrontements

Une route d'accès à Escondida, lieu d'affrontements

Le ministre fédéral de la Mobilité prendra une initiative sur le service minimum garanti à la SNCB, prévu dans l’accord de gouvernement, prochainement. Le texte sera probablement finalisé fin mars et sera sans doute sur la table du parlement début juin. Le ministre avait laissé la direction et les syndicats discuter jusqu’au 31 décembre 2016, échéance à l’issue de laquelle le gouvernement avait annoncé qu’il prendrait une initiative législative.

Grève à la SNCB

Grève à la SNCB

Les sept représentants syndicaux des médecins kényans du service public écroués lundi (voir notre article) ont fait appel mercredi de leur condamnation à un mois de prison, en arguant que leur libération était « le seul moyen pour que les discussions salariales actuellement bloquées continuent ». Le tribunal a ordonné leur remise en liberté jusqu’à la date de leur appel, le 23 février. D’ici là, ils reprendront les négociations avec le gouvernement, pour tenter de mettre fin à une grève qui paralyse les hôpitaux publics kényans depuis deux mois et demi.

Les grévistes dénoncent l’arrestation dee leurs représentants

Les grévistes dénoncent l'arrestation dee leurs représentants

Sept représentants syndicaux des médecins kényans ont été écroués lundi, après avoir été condamnés à un mois de prison pour leur rôle dans une grève qui paralyse les hôpitaux publics du pays depuis dix semaines. Les syndicalistes avaient été condamnés mi-janvier à un mois de prison avec sursis par une juge qui leur avait donné deux semaines pour annoncer la fin de la grève, faute de quoi la peine serait appliquée. La même juge a ordonné lundi leur incarcération, estimant qu’il n’y avait aucun motif de revenir sur son jugement précédent.

Les syndicalistes ont, sitôt le jugement prononcé, été menottés et conduits en prison, en passant parmi leurs partisans rassemblés devant le tribunal, pancartes en main. La grève a démarré le 5 décembre dans les hôpitaux publics. La justice a donné raison au gouvernement qui considère le mouvement illégal au motif qu’il a été enclenché alors que des négociations salariales étaient en cours. Les quelque 5.000 médecins du secteur public ont fait valoir que leur revendication principale – une multiplication de leur salaire par quatre – figurait dans un accord de négociation collective signé en 2013, mais qui n’a jamais été appliqué. Outre leurs revendication salariale, ils dénoncent la corruption des autorités kenyannes.

Manifestation des médecins

Manifestation des médecins

Les travailleurs de Caterpillar Belgium à Gosselies (Charleroi) ont décidé ce lundi matin de partir en grève durant 24 heures au terme d’une assemblée générale du personnel. Quelques travailleurs ont bouté le feu à un engin mécanique, ce qui a nécessité l’intervention des pompiers sur le site. En fin de matinée, c’est à un tas de pneus disposé devant l’entrée du site que les ouvriers mécontents ont mis le feu. La direction a déclaré qu’elle allait essayer d’identifier les auteurs des dégradations. Les travailleurs contestent les primes de départ, jugées beaucoup trop faibles par rapport aux managers de l’entreprise.

L’engin incendié chez Caterpillar

L'engin incendié chez Caterpillar

Face à la détermination des enseignants membres des syndicats du secteur de l’éducation nationale, le ministre de l’Éducation du Gabon a décidé le 30 janvier de sanctions contre les syndicalistes et autres collectifs de grévistes, allant de la suspension immédiate de solde pour les personnels absents de leur poste de travail « sans justification », à la radiation sans consultation des instances disciplinaires en cas d’abandon de poste « sans motif valable » depuis trois mois. Cette circulaire va à l’encontre des textes régissant les libertés syndicales auxquels le Gabon est tenu de respecter, notamment le droit de grève défendu par l’Organisation internationale du travail (OIT) et la loi gabonaise 18/92 sur les organisations syndicales.

La grève des enseignants au Gabon

La grève des enseignants au Gabon

Antoine, militant libertaire et de la CGT à Valenciennes avait été violemment arrêté le 17 mai dernier à Lille en se rendant à une manifestation contre la Loi Travail. Il avait passé 3 semaines en détention préventive et avait été condamné à 10 mois de prison avec sursis et à 2 ans d’interdiction de manifestation dans le département du Nord. François, un autre militant arrêté à Lille dans le cadre de la même manifestation a lui été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 2 ans d’interdiction de manifester dans la région du Nord. Antoine a fait appel, son affaire sera rejugée demain jeudi 2 février à Douai. Un rassemblement de soutien à Antoine et François est appelé le jour même à 13h devant la Cour d’Appel de Douai, un appel aux initiatives solidaires a été lancé.

Solidarité avec Antoine et François

Solidarité avec Antoine et François

Tôt dans la matinée du 25 janvier, des perquisitions ont été menés par la police politique et les forces spéciales contre les enseignants membres du syndicat de l’éducation Eğitim Sen, de la confédération syndicale KESK (Confédération des Syndicats des travailleurs des services publics), dans le district de Kemalpaşa, à Izmir. 37 syndicalistes ont ainsi été mis en garde à vue et emmenés au bureau des affaires politiques. Les syndicalistes sont poursuivis pour avoir participé à une action de grève le 29 décembre 2015.

Manifestation du syndicat Eğitim Sen (archive)

Manifestation du syndicat Eğitim Sen (archive)

Une grève initiée lundi se poursuit sur les lignes de bus gérées par l’entreprise de transports N 4 Mobilités, basée à Roissy-en-Brie. Le conflit porte sur des questions de hausse de salaires, de hausse des primes et la création de nouvelles. Un incident a en effet eu lieu ce mardi après-midi, au dépôt de l’entreprise à Gretz-Armainvilliers. Une quinzaine de grévistes établissaient un piquet de grève quand le délégué du personnel CGT a été renversé par un bus qui a tenté de forcer la sortie du dépôt. Blessé à la jambe, le syndicaliste a été hospitalisé.

Piquet de grève à N4 Mobilités

Piquet de grève à N4 Mobilités

Le 20 janvier dernier, un syndicaliste de l’IWW (Industrial Workers of the World) de Seattle a été blessé par balle lors d’une manifestation contre l’investiture de Trump à l’Université de Washington à Seattle. Blessé à l’abdomen, il est actuellement hospitalisé, néanmoins le pronostic vital n’est pas engagé. L’IWW a lancé une cagnotte en ligne de soutien, voir ici.

Etats-Unis : Un syndicaliste blessé par balle dans une manifestation anti-Trump