Le gouvernement de l’état australien de Nouvelle-Galles du Sud est actuellement en train de dresser une carte mathématique de presque tous les visages adultes de ses citoyens, mettant ainsi à disposition des renseignements qui permettraient aux autorités de suivre les gens grâce aux CCTV (systèmes de caméra en circuit fermé). Les caractéristiques faciales des gens sont enregistrées dans une base de données de photos de permis de conduire à laquelle la police d’état et fédérale ont reçu accès. Un professeur d’université explique le processus: ‘Une matrice de chiffres basée sur les traits du visage et la distance entre les structures faciales a été trouvée en utilisant un algorithme appliqué à la photo d’un visage. Celle-ci pourra être comparée à celle d’autres visages de la base de données’. Le gouvernement a commencé à compiler ce fichier au mois de décembre. D’après plusieurs sources, il semblerait que la plupart des citoyens ignorent que leur visage a été cartographié lorsqu’ils ont fait une demande de permis de conduire, ou de son renouvellement.

Cartographie du visage

Cartographie du visage

Des chercheurs japonais de l’Advanced Institute of Industrial Technology ont mis au point une technologie de reconnaissance d’empreinte biométrique fessière: 98% des cobayes auraient été reconnus. Le système avec pas moins de 360 capteurs, l’empreinte du postérieur de leurs utilisateurs en fonction de la pression exercée & des contours de leurs fessiers. Les recherches ont commencé l’an passé, et les premières applications commerciales sont prévue d’ici deux ou trois ans, dans le secteur des anti-démarreurs de voiture.. Leur technologie aurait d’autant plus d’avenir qu’elle ferait a priori bien moins peur à l’utilisateur lambda que la reconnaissance par empreinte digitale ou par l’iris.

Et ce d’autant plus que, en fonction de la lumière, ou de l’état de saleté des capteurs biométriques, l’identification par le doigt ou bien par l’oeil peut s’avérer problématique, sinon faillible. A contrario, ils soulignent que l’on est de toute façon obligé de s’asseoir, pour conduire… Les chercheurs espèrent par ailleurs pouvoir déployer leur système sur des sièges de bureau, afin de pouvoir sécuriser l’accès à des ordinateurs, qui ne pourraient donc être utilisés que par des utilisateurs dûment identifiés par leurs postérieurs. Enfin, et selon ZDNet, ils travailleraient également à un système de reconnaissance biométrique des pieds… destiné à autoriser (ou non) les gens à pénétrer dans les zones sécurisées.

« Biométrie mon cul »
« Biométrie mon cul »

Le développement des systèmes de caméra en circuit fermée (CCTV) et des systèmes de reconnaissance faciale, fait déjà naître des techniques de protection. Les desingers de « CV Dazzle » proposent des coiffure et des maquillages de camouflage biométrique, nés d’une thèse au Programme de Télécommunications Interactif à l’Université de New York.

La tenue combine un maquillage et une coiffure créant une apparence qui est un mélange d’humain et de non-organique, se basant sur le fait que les logiciels de programme de détection des caractéristiques faciales ne fonctionnement plus si les lignes traditionnelles du visage d’une personne sont cassées de façon non-humaine. Ceux qui veulent protéger leur identité des logiciels de reconnaissance faciale doivent éviter ce qui amplifie les caractéristiques faciales clés, obscurcir partiellement l’arête du nez (la région où le nez, des yeux et le front se croisent est une caractéristique faciale clé), obscurcir partiellement la région oculaire (la position et l’ombrage des yeux sont une caractéristique faciale clé). Pour que le camouflage fonctionne, il ne doit pas être perçu comme un masque ou un déguisement. Le site montre quelques exemples de camouflages efficaces et inefficaces.

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Comment duper les logiciels de reconnaissance faciale

Le Plan de Vidéoprotection Pour Paris (PVPP) prévoit 1009 nouvelles caméras, et comme 202 caméras de la mairie seront intégrées au dispositif, on monte au total à un réseau de 130; seront intégrés également nombre de caméras privées (Celles du magasin Printemps, du Parc des Expositions de la Porte de Versailles, du Forum des Halles, du Palais des congrès, du Carrousel et du Musée du Louvre, du Stade de France ou du Parc des Princes) ce qui porte l’ensemble à environ 2000 caméras. A ce système intégré s’ajoutent les 10.000 caméras de la SNCF et de la RATP dans les bus/métros/RER. Toutes enregistrent déjà et mettent les images à la disposition de la police pendant un mois minimum) et les 400 caméras de la mairie, les milliers d’autres dans et hors des banques, parkings, écoles, sièges sociaux, périphérique, autoroutes ou supermarchés.

Les 1000 dernières caméras prévues, financées à hauteur de 300 millions d’euros sont non seulement du dernier cri (vision nocturne, 360 degrés, zooms commandables à distance avec un joystick ou possibilité future de les faire travailler avec des logiciels de détection de « comportements suspects » dans l’espace public,…) -ce qui n’était pas le cas de la plupart de celles déjà en fonction-, mais elles seront surtout toutes reliées entre elles, en connexion avec les dizaines de milliers qui existent déjà. 400 kilomètres de fibre optique posés à compter de février pour relier ce réseau tentaculaire vont alimenter 55 sites dans la capitale ou sa périphérie, comme la DCRI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), centre névralgique du contre-terrorisme et du contre-espionnage, la caserne de Champerret, siège de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, ou encore la salle de crise du ministre de l’Intérieur, dans les sous-sols de la Place Beauvau ». L’emplacement des futures caméras est disponible sur le site de la préfecture de police.

Le nouveau laboratoire de la Police judiciaire fédérale (PJF) de l’arrondissement judiciaire Marche-en-Famenne a été inauguré le 19 décembre dernier. Ce service de police technique et scientifique est désormais implanté au centre d’un complexe qui rassemble non seulement tous les services de la Police fédérale de l’arrondissement, mais également la Direction et le poste de proximité de la Police locale de Marche-en-Famenne.

Actuellement, la PJF de Marche-en-Famenne compte une quarantaine de policiers, principalement des enquêteurs. Au sein du laboratoire, 3 policiers et 3 membres du cadre administratif et logistique se partagent les tâches habituelles de police technique et scientifique. Une collaboration avec le labo de la PJF de Huy a été mise sur pied dès avant la réforme des service de police, pour assurer une permanence 24/24h.

Le Groundbot est une plate-forme mobile (intégrant caméras et capteurs/émetteurs sonores) destinée à la surveillance des aéroports, des gares, des parkings souterrains, des bases militaires, des sites industriels/commerciaux etc. Développé par la firme suédoise RotundusRobotics, ce robot téléopéré a une conception totalement pneumatique qui lui permet de parcourir divers types de terrains (neige épaisse, glace, boue, sable, asphalte, escalier, etc) en toute aisance.

Le ministère américain de la justice travaille sur de nouvelles armes dérivées de l’Active Denial System de l’Air Force, en vue d’en équiper les forces de police. L’une d’elles est le fusil-laser, le PhaSR qui à la fois éblouit mais expose aussi à un rayon infrarouge qui brûle la peau. De ce point de vue, il est plus pratique que la version micro-ondes, même si ce dernier pénètre mieux les vêtements.

Prototype du fusil-laser PHASR

Suite aux émeutes de l’été dernier en Grande-Bretagne, les Britanniques ont activé de leur côté le développement d’un fusil laser qui peut projeter un mur de lumière et aveugler temporairement un groupe d’émeutiers. Ce laser, qui ressemble à un fusil et s’appelle SMU 100, peut étourdir et incapaciter des cibles jusqu’à 500m avec un mur de lumière de 3m² équivalent à la lumière du soleil. Il coûte 25.000£ et intègre une lunette infrarouge pour détecter les émeutiers dans l’obscurité.

Modèle du fusil-laser SMU-100

Prototype du fusil-laser PHASR
Modèle du fusil-laser SMU-100

Pendant des années, la société israélienne Allot Communications a livré le régime iranien en matériel de sécurité de la marque NetEnforcer (pour la surveillance du trafic Internet) via une société-écran au Danemark. La marchandise était livré au Danemark où on en changeait l’emballage et les étiquettes.

La société Allot Communications commercialise des dispositif à destination des fournisseurs d’accès à Internet capable de détecter et analyser des centaines d’applications et de protocoles, suivre le comportement des abonnés, gérer les priorités du trafic et réguler les flux de données. rès complet, NetEnforcer est capable d’identifier des centaines d’applications et de protocoles. De nombreuses fonctions font que (presque) rien n’échappe à la vigilance de ce NetEnforcer. Chaque utilisateur d’Internet peut être suivi à la trace et en temps réel quelquesoit l’usage qu’il en fait.

Israël/Iran: Fourniture clandestine de matériel de contrôle du web

Une connexion sécurisée a été établie entre les systèmes informatiques des deux organisations. Décidée en octobre dernier, celle-ci devra permettre à l’avenir une évolution dans l’échange de services entre les deux structures. Les dirigeants des deux organisations ont été les premiers individus à échanger des messages via cette liaison sécurisée pour marquer son lancement ce mardi. Selon le directeur d’Europol: ‘L’actuelle coopération opérationnelle entre Europol et Interpol repose sur une base solide et cette nouvelle liaison sécurisée va sans aucun doute renforcer l’alliance entre nos deux structures. Elle va assurer une réaction encore plus puissante à la communauté internationale pour en fin de compte, augmenter nos capacités d’attaques à l’encontre du terrorisme international’.

Conçu et adopté en 2009, le plan entend faire de la capitale française un ville vidéoprotégée et lui permettre de rattraper son retard en matière de vidéo-surveillance. Il prévoit la mise en place d’un total de 1105 caméras, dont les 200 premières ont été raccordées au réseau hier, et s’ajoutent à la centaine actuellement à la disposition de la police. Le reste sera fonctionnel pour l’été 2012 au plus tard. Jusqu’à présent, deux salles étaient dédiées au visionnage des caméras, mais une trentaine de nouveaux centres devraient voir le jour, mobilisant plus de 2500 fonctionnaires. Ces policiers habilités à visionner les images auront également accès en temps réel aux autres réseaux vidéo de Paris: les 200 caméras de la mairie, les 10000 caméras des réseaux de transports en commun et les caméras des sociétés privées telles que le Louvre, les centres commerciaux,… L’investissement représente une somme de plus de 90 millions d’euros. Depuis 1995 et l’adoption de la loi relative à l’implantation de la vidéo-surveillance, plus de 678000 caméras ont été installées en France.