Suite à une échauffourée sur le Parvis de Saint-Gilles (Dont nous vous parlions ici), le journal ‘La Dernière Heure/Les Sports’ avait publié un article incendiaire intitulé. « Les “bobos” empêchent l’arrestation d’un vandale ». L’article expliquaient comment « plus d’une dizaine d’inspecteurs et un officier […] seront bloqués sur place à cause d’une foule anti-police qui a pris fait et cause pour un vandale ». Des internautes interpellés par le ton de l’article ont pris le temps de vérifier le passif de la journaliste Stéphanie Ovart. Surprise : celle-ci est une (ancienne ?) inspecteur de police qui prenait parti pour ses collègues, en témoigne son profil Linkedin. La page disparait quelques minutes plus tard, mais les internautes avaient prit le temps de faire une capture d’écran.

La capture d’écran

La capture d'écran

Un projet de loi propose de nouvelles mesures anti-terroristes. Trois mesures sont proposées : premièrement rendre passible de 30’000€ d’amende et 2 ans d’emprisonnement la consultation de ‘sites terroristes’ hors d’un cadre professionnel (journalisme), ensuite de rendre plus rapide et pro-active la fermeture de ces sites par les F.A.I. (ceux-ci devront rechercher et bloquer eux-mêmes les sites sous peines de sanctions), et enfin la création de cyber-patrouilles chargées de faire appliquer le tout.

L’internet français est sujet à de nombreuses lois farfelues souvent assez facilement contournables à l’aide d’un VPN.

Suite à l’attaque du Musée Juif, Milquet propose à nouveau l’idée d’un fichier européen des passages aériens. Ce fichier centraliserai les informations des personnes se déplaçant à l’intérieur de l’Union Européenne. L’idée n’est pas neuve puisqu’elle est régulièrement évoquée depuis les attentats du 11 septembre. La Belgique et la France pourrait soutenir à nouveau un tel projet après l’attaque du Musée Juif.

Milquet en France

Milquet en France

Le Parlement français devait adopter un nouveau texte limitant l’usage de la biométrie à une nécessité de sécurité. C’était sans compter l’intervention de la secrétaire d’Etat au numérique qui est intervenue durant la discussion ce mardi 27 mai pour imposer un nouvel amendement qui vide de sa substance le texte initial. Il autorise en effet « les traitements dont la finalité est la protection de l’intégrité physique des personnes, la protection des biens ou la protection d’informations dont la divulgation, le détournement ou la destruction porterait un préjudice grave et irréversible et qui répondent à une nécessité ne se limitant pas aux besoins de l’organisme les mettant en œuvre ». L’objectif étant de s’assurer que la loi n’interdit pas l’usage de la biométrie comme moyen d’authentification d’un paiement, par exemple, secteur technologique où les industries françaises sont à la pointe.
Prochaine étape : l’examen du texte par l’Assemblée.

Le dispositif policier d’espionnage découvert devant le Centre Social Occupé « Asilo Occupato » à Turin était camouflée dans un faux boîtier de la compagnie électrique publique ENEL, et accroché au premier étage d’un immeuble du carrefour voisin. Il était composé de deux caméras qui pointaient sur l’entrée du CSO sur sa cour. Une antenne sans fil retransmettait le signal à une distance maximale d’environ 300 mètres. Tout le matériel a été fourni par l’entreprise Gruppo TRS.

Italie: Dispositif espion devant un CSO

Morpho, une filiale de la société technologique française Safran, leader mondial dans le domaine de la biométrie, propose sur le marché indien (mais en pensant déjà aux autres marchés) la MorphoTablet, un terminal biométrique mobile sécurisé multifonction.

560 millions de citoyens indiens sont déjà enregistrés dans la base de données biométriques nationale du projet Aadhaar,. Mais encore faut-il que les administrations et entreprises agréées disposent de moyens d’identifier les personnes. C’est pour ce marché que Morpho a développé la MorphoTablet. Il s’agit d’une tablette tactile, avec un écran de 7 pouces, fonctionnant sous Android et communiquant via le réseau cellulaire, Wi-Fi ou Bluetooth. Elle intègre capteurs biométriques : une caméra haute définition et un lecteur d’empreintes digitales (certifié par le FBI). MorphoTablet peut également lire les cartes à puce – avec ou sans contact – et NFC. Enfin, elle bénéficie d’options de cryptographie et de sécurité importantes.

Morpho propose la MorphoTablet aux banques, aux compagnies d’assurance ou de télécoms en Inde et aux autorités publiques, puisque les applications envisagées sont sans limite, MorphoTablet permettant de vérifier l’identité des personnes lors de contrôles de police, distributions de pensions, examens scolaires et médicaux, contrôles de titres de transport, contrôle d’accès à des évènements ou à des zones sécurisées, authentification les personnes ayant le droit de voter et report en temps réel du taux de participation des sites de vote.

Inde: Nouveau terminal biométrique mobile de SAFRAN

Le gouvernement kenyan doit acquérir un système intégré de communications et de surveillance pour qui reliera toutes les agences de sécurité, facilitant la mise en commun des informations et la direction des opérations. Il comprendra également un système de caméras-espion reliées à des ordinateurs qui analyseront les visages et autres données pour aider à identifier et à traquer les suspects. Lors de la première phase de ce projet, quelque 7.600 agents seront équipés d’appareils de radiocommunication multimédia. Dans le cadre de ce projet, 1.800 caméras de surveillance seront installées à Nairobi et Mombasa, régions couvertes par le projet. Le système comprendra des caméras de surveillance des rues capables de lire et de reconnaître les plaques d’immatriculation. Des caméras infrarouge seront installées dans les allées et tunnels peu éclairés.

Un article expliquant comment on peut, en trois clics, découvrir les stations d’écoute des espions de la DGSE, a été publié suite à la condamnation d’un blogueur pour « vol » de documents… indexés sur google.

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La station d’écoute de Sarlat (Drôme)

La station d'écoute de Sarlat (Drôme)

La zone de police de la Haute Senne a testé en première mondiale «Blue Light Mobile», notamment lors de contrôles. Ce système permet aux services de secours et de sécurité en Belgique d’utiliser les réseaux 3G commerciaux. Une seule carte SIM donne accès aux 3 opérateurs belges et à 11 opérateurs dans les 4 pays frontaliers, dans un environnement prioritaire et sécurisé.

La technologie à large bande permet quantité d’applications. Des photos ou images vidéo de caméras de surveillance peuvent être transmises directement à des supports mobiles. Des agents peuvent être avertis dès qu’une caméra autoroutière a enregistré une voiture volée. La consultation d’une base de données gagne en rapidité et en efficacité. Les équipes de terrain ont en outre la possibilité de se connecter à l’intranet de leur service.