Le dispositif policier d’espionnage découvert devant le Centre Social Occupé « Asilo Occupato » à Turin était camouflée dans un faux boîtier de la compagnie électrique publique ENEL, et accroché au premier étage d’un immeuble du carrefour voisin. Il était composé de deux caméras qui pointaient sur l’entrée du CSO sur sa cour. Une antenne sans fil retransmettait le signal à une distance maximale d’environ 300 mètres. Tout le matériel a été fourni par l’entreprise Gruppo TRS.

Italie: Dispositif espion devant un CSO

Morpho, une filiale de la société technologique française Safran, leader mondial dans le domaine de la biométrie, propose sur le marché indien (mais en pensant déjà aux autres marchés) la MorphoTablet, un terminal biométrique mobile sécurisé multifonction.

560 millions de citoyens indiens sont déjà enregistrés dans la base de données biométriques nationale du projet Aadhaar,. Mais encore faut-il que les administrations et entreprises agréées disposent de moyens d’identifier les personnes. C’est pour ce marché que Morpho a développé la MorphoTablet. Il s’agit d’une tablette tactile, avec un écran de 7 pouces, fonctionnant sous Android et communiquant via le réseau cellulaire, Wi-Fi ou Bluetooth. Elle intègre capteurs biométriques : une caméra haute définition et un lecteur d’empreintes digitales (certifié par le FBI). MorphoTablet peut également lire les cartes à puce – avec ou sans contact – et NFC. Enfin, elle bénéficie d’options de cryptographie et de sécurité importantes.

Morpho propose la MorphoTablet aux banques, aux compagnies d’assurance ou de télécoms en Inde et aux autorités publiques, puisque les applications envisagées sont sans limite, MorphoTablet permettant de vérifier l’identité des personnes lors de contrôles de police, distributions de pensions, examens scolaires et médicaux, contrôles de titres de transport, contrôle d’accès à des évènements ou à des zones sécurisées, authentification les personnes ayant le droit de voter et report en temps réel du taux de participation des sites de vote.

Inde: Nouveau terminal biométrique mobile de SAFRAN

Le gouvernement kenyan doit acquérir un système intégré de communications et de surveillance pour qui reliera toutes les agences de sécurité, facilitant la mise en commun des informations et la direction des opérations. Il comprendra également un système de caméras-espion reliées à des ordinateurs qui analyseront les visages et autres données pour aider à identifier et à traquer les suspects. Lors de la première phase de ce projet, quelque 7.600 agents seront équipés d’appareils de radiocommunication multimédia. Dans le cadre de ce projet, 1.800 caméras de surveillance seront installées à Nairobi et Mombasa, régions couvertes par le projet. Le système comprendra des caméras de surveillance des rues capables de lire et de reconnaître les plaques d’immatriculation. Des caméras infrarouge seront installées dans les allées et tunnels peu éclairés.

Un article expliquant comment on peut, en trois clics, découvrir les stations d’écoute des espions de la DGSE, a été publié suite à la condamnation d’un blogueur pour « vol » de documents… indexés sur google.

Lire l’article

La station d’écoute de Sarlat (Drôme)

La station d'écoute de Sarlat (Drôme)

La zone de police de la Haute Senne a testé en première mondiale «Blue Light Mobile», notamment lors de contrôles. Ce système permet aux services de secours et de sécurité en Belgique d’utiliser les réseaux 3G commerciaux. Une seule carte SIM donne accès aux 3 opérateurs belges et à 11 opérateurs dans les 4 pays frontaliers, dans un environnement prioritaire et sécurisé.

La technologie à large bande permet quantité d’applications. Des photos ou images vidéo de caméras de surveillance peuvent être transmises directement à des supports mobiles. Des agents peuvent être avertis dès qu’une caméra autoroutière a enregistré une voiture volée. La consultation d’une base de données gagne en rapidité et en efficacité. Les équipes de terrain ont en outre la possibilité de se connecter à l’intranet de leur service.

Alors qu’il était question d’investir 10 millions d’euros dans un grand centre belge pour la cybersécurité suite au hackage du Ministère des affaires étrangères, le Premier ministre aurait proposé que ce budget soit répartie entre les institutions existantes. La Cyber emergency team (Cert) serait ainsi dotée de 1,7 million cette année, la Computer Crime Unit (CCU), la Sûreté de l’État et les Renseignements militaires (SGRS) recevraient chacune environ 1 million d’euros par an.

Le centre pour la cybersécurité serait néanmoins toujours en projet, mais seuls 1,2 million d’euros seraient alloués à ce nouvel organe qui doit avoir un rôle de coordination et d’intégration vis-à-vis des autres entités. Cependant, l’enveloppe ne semble pas suffisante pour engager et former les dix personnes annoncées antérieurement (huit experts et deux personnes chargée du support).

La start-up américaine U R ME (« you are me ») Surveillance propose un masque hi-tech à porter dans les endroits publics. URME. est basée à Chicago où dit-elle « il y a 25 000 caméras reliées à un système de reconnaissance faciale. Nous ne pensons pas que vous devez être pisté simplement parce que vous avez envie de sortir de chez vous ni que vous ayez à vivre caché. Nos produits vous permettent de présenter une identité alternative en public ».

Le masque URME est en silicone. On pourra le réaliser chez soi avec une imprimante 3D. Il imite un visage humain (celui de l’artiste Leonardo Selvaggio), pas au point de tromper les gens mais suffisamment pour que les systèmes d’identification ne vous reconnaissent pas. La reconnaissance faciale est de plus en plus présente et efficace, ainsi sur les réseaux sociaux: le système utilisé par Facebook pour dire si c’est la même personne qui se trouve sur deux photos différentes donne un résultat correct 97 fois sur 100.

Voir le site de URME Surveillance

USA: Une prothèse contre la reconnaissance faciale

Cinq cent officiers de police londoniens vont porter des caméras sur leur uniforme, à titre d’expérimentation, a annoncé ce jeudi Scotland Yard. La caméra n’est censée tourner qu’en cas d’intervention et après que les personnes filmées ont été averties de son utilisation. Les victimes potentielles peuvent demander à ce qu’on l’éteigne, mais pas le suspect. La police va ensuite stocker les enregistrements pendant un mois sur un serveur avant de les effacer, sauf si les images peuvent servir dans le cadre d’une enquête.

La police de Londres, qui a déjà testé différents dispositifs ces dernières années, a décidé d’accélérer la mise en place des caméras après la polémique sur les circonstances controversées de la mort d’un homme, Mark Duggan, tué par des policiers en 2011. En Belgique, la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet s’était déjà déclarée favorable, en début d’année, à la mise en place de mini-caméras sur les uniformes des agents de police, mais le projet ne faisait pas l’unanimité.

Angleterre: Des bodycams pour 500 policiers londoniens

La semaine dernière, le Parlement a approuvé la révision des accords de Tournai qui permettent notamment des patrouilles communes entre les polices belge et française dans la zone frontalière. Dans cette même optique, la ministre de l’intérieur souhaite étendre l’installation de caméras intelligentes ANPR (Automatic Number Plate Registration) sur toute la frontière franco-belge, de La Panne à Aubange. Aujourd’hui, pareilles caméras ont déjà été installées dans la région frontalière en Flandre occidentale sous l’impulsion du gouvereur.

« Nous avons prévu ces dernières années un subside de 50.000 euros pour les zones de police flamandes. En 2014-2015, ce sera au tour des zones de police wallonnes. C’est prévu dans le budget », a indiqué la ministre. Ces caméras, fixes ou mobiles, permettent d’enregistrer et d’analyser les numéros de plaque des véhicules passant la frontière, un outil précieux pour lutter contre la criminalité et les trafic en tous genres.

Belgique: Des caméras « intelligentes » en zone frontalière

Le ministre de l’intérieur français vient de présenter un plan de lutte « Contre la radicalisation violente et les filières terroristes », l’une des mesures phares est la création d’un site internet destiné aux parents pour que ceux-ci puissent dénoncer leur enfant qui « dériverait vers le terrorisme ». Autres mesures prévues : le repérage des visiteurs de sites illégaux, la création de « cyber-patrouilles » (il n’y a pas plus de précision que ce terme vague…), la création d’un cadre légal étendu à la cyber-infiltration sous pseudonyme, l’extension du droit à prélever à distance des données sur des cibles. Les Fournisseurs d’accès à Internet seront obligés de supprimer plus rapidement les contenus illégaux.