Déclaration du Secours Rouge International à l’issue de sa conférence semestrielle qui s’est tenue à Zurich début octobre 2025 (lire en intégralité ici).

Début octobre 2025, des délégations de Zurich, Genève, Stuttgart, Hambourg, Bruxelles, Toulouse, Milan, Turin et Rome se sont réunies à l’occasion de la Conférence semestrielle du Secours Rouge International. Celle-ci s’est tenue dans un contexte mondial d’intensification des contradictions inter-impérialistes, d’une tendance à la réaction et à la guerre, en passant par le développement de la contre-révolution préventive mais aussi des résistances qui y font face, à l’image de la jeunesse qui se soulève aux quatre coins de la planète.

Le mardi 7 octobre 2025, la Cour administrative d’appel de Toulouse a annulé une note de service de la mairie qui exigeant des agents de certains secteurs de se signaler gréviste 48H avant la journée de mobilisation. Cette décision fait suite à un recours déposé par le syndicat Sud CT 31.

L’Autodéfense Juridique Turbulente de Toulouse propose un atelier collectif pour contester les amendes reçues le 10 et 18 septembre ainsi que le 2 octobre lors des précédentes manifestations. Celui-ci aura lieu ce dimanche 12 octobre dès 14H à l’Impasse (1 bis impasse Lapujade, 31500 Toulouse).

Ce mercredi 8 octobre lors de la soirée Faisons Front #2 organisée par le Secours Rouge Toulouse, la salle du Chat Noir était pleine pour assister à la présentation du livre « Le secret de l’huile » du prisonnier palestinien, écrivain et martyr Walid Daqqa paru aux Éditions Terrasses (voir ici). Au côté du Comité de soutien à la Palestine 31, nous sommes revenus sur le rôle de la prison dans la colonisation sioniste de la Palestine, mais aussi sur les luttes du mouvement des prisonnier·es palestinien·nes ainsi que sur le parcours et les combats de Walid Daqqa lui-même. En particulier, nous avons souligné le rôle de la littérature carcérale, et de ce livre en particulier, comme partie intégrante de la résistance de tout un peuple contre 77 ans de colonialisme de peuplement. Enfin, nous avons terminé la soirée par une photo de solidarité et plusieurs lettres de soutien au réfugié palestinien Ali qui est emprisonné en France depuis plus d’un an, victime de la politique raciste et coloniale des autorités françaises (voir ici).

Situé au 270 avenue de Muret à Toulouse, le local du Chat Noir organise sa rentrée anti-autoritaire du vendredi 10 octobre au jeudi 16 octobre 2025. Dans ce cadre, l’UCL Toulouse vous invite dimanche 12 octobre dès 16H à une rencontre avec Libre Flot autour de son ouvrage « Anticiper le bruit sec des verrous », paru aux éditions du bout de la ville. En 2017, comme tant d’autres militant·es internationalistes, Libre Flot s’engage auprès des forces kurdes du Rojava pour défendre la révolution sociale alors attaquée par Daesh mais le 8 décembre 2020, il est accusé avec d’autres personnes d’association de malfaiteurs terroriste. Il est incarcéré pendant près d’un an en détention provisoire. Placé en isolement, il écrit pour survivre.

Alors que le génocide à Gaza s’intensifie et que la Global Sumud Flottila a été interceptée, toute expression de solidarité avec la Palestine a été durement réprimée lors de la mobilisation toulousaine de ce jeudi 2 octobre. Des keffiehs et drapeaux palestiniens ont été confisqués par des fouilles et contrôles policiers dès le matin au Mirail puis aux abords de la manifestation de l’après-midi. En fin de journée, le rassemblement de soutien à la flottille a été interdit par la préfecture mais maintenu par la CGT et la FSU. Plusieurs centaines de personnes ont été brutalement agressées lors d’une charge policière utilisant gaz lacrymogènes, grenades de désencerclement et coups de matraques. Sur l’ensemble de la journée au moins 9 personnes ont été interpellées et des dizaines d’autres blessées ou encore verbalisées.

Le lendemain, les étudiants de Sciences Po Toulouse bloquaient leur établissement pour dénoncer les partenariats avec les universités israéliennes et soutenir la Palestine. En guise de réponse, la direction de l’établissement a envoyé la police qui a délogé les étudiants dans la matinée.