Jeudi 26 novembre, se tenait une audience à la Cour d’Appel de Paris pour décider de la modification du contrôle judiciaire d’Antonin Bernanos. La Chambre de l’Instruction a encore une fois rejeté cette demande. Antonin Bernanos a été incarcéré, puis soumis à un contrôle judiciaire des plus strictes dans le cadre d’une affaire où la seule preuve retenue contre lui est le témoignage d’un militant identitaire (voir nos articles ici et ici). Plus d’infos ici.

Antonin Bernanos

Suite à un affrontement avec des fascistes en avril 2019 (voir notre article), le militant antifasciste Antonin Bernanos a été arrêté puis incarcéré pendant 6 mois. Depuis octobre 2019, il est sous un contrôle judiciaire très contraignant malgré la faiblesse du dossier. À l’appel du collectif Libérons-Les et soutenu par de nombreuses organisations, un rassemblement est organisé pour la levée immédiate du contrôle judiciaire du militant de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue devant la Cour d’appel de Paris le jeudi 26 novembre dès 13H.

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Suite à un affrontement avec des fascistes en avril 2019 (voir notre article), le militant antifasciste Antonin Bernanos a été arrêté puis incarcéré pendant 6 mois. Il est sorti de prison en octobre dernier, avec un contrôle judiciaire très strict malgré un dossier à charge très faible. Ce vendredi 22 mai, se tenait l’audience d’appel pour la levée de son contrôle judiciaire, audience à laquelle il n’avait pas le droit d’être présent. L’audience s’est soldée par un refus de la levée de son contrôle judiciaire. Antonin Bernanos reste donc assigné à résidence.

Antonin Bernanos

Incarcéré depuis six mois suite à une plainte de militants fascistes, Antonin se présentera libre à l’audience d’appel ce mardi 29 octobre. Cette remise en liberté, soumise à 10 000 € de caution, avait été ordonnée mardi par un juge de la liberté et de la détention (JLD). Le parquet a fait appel de cette décision, qui sera examinée mardi matin. Antonin était incarcérée depuis sa mise en examen le 18 avril pour « violences en réunion » et « vol avec violences ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours » lors d’un affrontement entre fascistes et antifascistes dans la nuit du 15 au 16 avril, à proximité de la cathédrale Notre-Dame alors en feu. Cette affaire est survenue quelques jours après qu’il ai achevé de purger, en liberté conditionnelle, sa peine de cinq ans (dont deux avec sursis) pour sa participation à l’attaque d’une voiture de police en mai 2016, quai de Valmy à Paris. Un appel est lancé pour une mobilisation mardi dès 9h au Palais de justice de Paris (métro Cité) afin qu’il ne retourne pas en prison.

Libération provisoire d'Antonin Bernanos

Lundi 12 août, la Chambre d’instruction du Tribunal de Paris examinait l’appel du parquet contre la décision de la juge des libertés et de la détention (JLD) qui avait accordé la remise en liberté sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique d’Antonin Bernanos (voir notre article). La cours d’appel de Paris a décidé de suivre le parquet et de prolonger le mandat de dépôt d’Antonin jusqu’au 18 décembre. Il ne sera donc finalement pas libéré.
Antonin Bernanos

Le mardi 6 août le parquet de Paris a fait appel à la décision de la juge des libertés et de la détention (JLD) qui avait accordé la remise en liberté sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique de Antonin Bernanos (voir notre article). La date de l’audience à la cour d’appel n’a pas encore été fixée. L’appel du parquet ne suspend pas les effets de l’ordonnance du JLD, ce qui signifie qu’Antonin Bernanos pourrait être remis en liberté avant le 18 août.

Antonin Bernanos

Vendredi 2 août, Au terme d’une journée de délibération, la juge des libertés et de la détention (JLD) a finalement accepté la remise en liberté sous bracelet électronique de Antonin Bernanos. Il pourra sortir de prison à l’expiration de son mandat de dépôt, au plus tard le 17 août. Cette décision contredit une précédente décision du juge des libertés et de la détention Charles Prats, un sympathisant d’extrême droite qui a choisit de le maintenir en détention provisoire (voir notre article).

Le 15 avril, Antonin Bernanos, était arrêté avec des militants antifascistes de la région parisienne suite à des affrontements avec des membres des groupuscules d’extrême-droite Zouaves Paris, Milice Paris et Génération Identitaire. Antonin avait été condamné à 3 ans de prison pour violence contre un policier et l’incendie de son véhicule quai de Valmy en mai 2016 (voir notre article).

Il est depuis ce jour maintenu en détention préventive et avait notamment été placé en isolement le 9 mai (ses proches n’ayant pas pu lui rendre visite durant de longues semaines). Charles Prats, en tant que juge des libertés et de la détention au tribunal de grande instance de Paris, est le juge habilité à statuer sur le maintient en détention d’Antonin. Il livre régulièrement ses opinions politiques (climatosceptique, hostile aux militant·e·s de gauche, aux antifascistes et aux Gilets Jaunes) aux médias parmi lesquels des médias d’extrême droite.

Il a ainsi justifié le maintien en détention d’Antonin en qualifiant, dans sa décision officielle, les militant·e·s antifascistes de « lâches », de « nervis d’extrême-gauche » qui agresseraient des personnes isolées. Avec ce discours à charge, le juge assume donc les motifs politiques de l’acharnement judiciaire contre Antonin Bernanos.

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Antonin Bernanos

Antonin Bernanos

Le collectif « Libérons-les » a annoncé, ce mardi, la libération d’Antonin Bernanos. Pour rappel, Antonin est un militant anarchiste condamné dans l’affaire de la patrouilleuse incendiée Quai Valmy, dans laquelle une voiture de police avait été incendiée après une manifestation contre les violences policières (voir notre article).

Les procédures judiciaires, menées le cadre de cette affaire, se sont appuyées sur l’ensemble des dispositifs mis en place par l’état d’urgence (assignations à résidence, usage massif du renseignement, témoignages anonymes, détentions provisoires de longue durée, etc).

Antonin, condamné à 5 ans de prison, a obtenu le 6 avril un aménagement de sa peine de prison avec placement sous surveillance électronique. Le collectif « Libérons-les » rappelle que cela ne constitue pas une libération mais une forme d’externalisation de sa peine de prison. Par ailleurs, une personne reste détenue dans le cadre de l’affaire du Quai de Valmy.
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Plus d’informations ici ->https://www.facebook.com/pg/LiberonsLes/about/?ref=page_internal]

La voiture de police incendiée Quai Valmy

La voiture de police incendiée Quai Valmy

Ce matin la police judiciaire a interpellé Antonin Bernanos au domicile de sa mère. Les policiers ont défoncé la porte sans sommation et ont fait preuve d’une grande violence lors de l’interpellation. Antonin Bernanos avait été condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis dans le cadre de l’affaire du Quai Valmy où une voiture de police avait été incendiée après une manifestation contre les violences policières. Il avait déjà passé 10 mois en détention préventive.

L’interpellation musclée a été justifié par le soi-disant non-respect du contrôle judiciaire d’Antonin. Chose que son avocat a démenti, en assurant qu’il n’était sous aucun type de contrôle. Il attendait d’être convoqué par le juge d’exécution de peine et avait repris ses études.

La voiture de police incendiée Quai Valmy