Hier mardi était la quatorzième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites. À Paris, le cortège s’est élancé à 14H. Il y a eu quelques affrontements à la hauteur du boulevard Montparnasse. 28 personnes ont été interpellées en marge de la manifestation. A Lyon (photo), il y a eu cinq interpellations, après que les forces de l’ordre aient usage de bombes lacrymogènes alternativement sur la place Bellecour et sur la place voisine Antonin Poncet, pour repousser des groupes de manifestants. Plusieurs banques ont été attaquées sur le parcours de la manifestation. D’autres affrontements ont eu lieu à Angers, Toulouse, Rennes et Nantes. Par ailleurs, La CGT énergie a coupé le courant dans plusieurs siège d’entreprises, dont plusieurs sièges de médias, dans la petite ceinture parisienne.

 

Plusieurs nouveaux affrontements ont eu lieu en à peine quelques jours dans les rues de Paris, entre fascistes de Génération Identitaire, des Zouaves Paris et de la Milice Paris et antifascistes, dans le cadre des cortèges des Gilets jaunes. Ces affrontements se sont soldés par une cinglante défaite de l’extrême-droite. Plusieurs de ses militants ont été blessés, à tel point qu’ils ont déposé plainte. Une dizaine d’antifascistes ont été interpellés, dont Antonin Bernanos détenu à la prison de Fresnes depuis jeudi soir.

Antonin, qui avait été condamné à 3 ans de prison pour violence contre un policier et l’incendie de son véhicule quai de Valmy en mai 2016. Il avait été libéré en avril 2014/8 (voir notre article). Aucun militant fasciste n’a été inquiété.

cagnotte de soutien

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Le jugement a été rendu aujourd’hui dans l’affaire du Quai Valmy (une patrouilleuse incendiée lors d’une manifestation contre la Loi Travail, un fumigène avait été introduit par une vitre brisée quelques secondes plus tôt). Sept des neuf accusés ont reçu des peines, les deux autres ont été relaxés. C’est une vingtaine d’années de prison distribués aux sept condamnés alors qu’aucune preuve ne vient étayer le discours de la police. L’accusation a tissé sur des « détails » (comme la couleur du caleçon d’Antonin Bernanos). Les seuls éléments apportés par l’accusation: le témoignage d’un policier et de nombreuses photos et vidéos policières, journalistiques ou « amateures », images ne contenant aucune preuve: les manifestants sont tous masqués.

Des peines très lourdes, surtout lorsqu’elles sont comparées à un autre verdict rendu il y a deux jours, celui de Claude Hermant, le militant fasciste, marchand d’armes et indicateur de police qui avait armé le djihadiste Amedy Coulibaly (auteur de « l’attaque de l’Hyper Cacher) entre autres. Il a également écopé de sept ans de prison.

Le détail des peines:
– Angel, relaxé.
– Bryan, 1000€ d’amende (refus prélèvement ADN).
– Leandro, 1 an de prison avec sursis.
– Kara, 4 ans de prison dont 2 avec sursis. Maintien en détention.
– Ari, 5 ans de prison dont 2 ans et 6 mois avec sursis. Maintien en détention.
– Thomas, 2 ans de prison dont 1 avec sursis.
– Nicolas, 5 ans de prison dont 2 ans et 6 mois avec sursis.
– Antonin, 5 ans de prison dont 2 avec sursis. Pas de mandat de dépôt.
– Joachim, 7 ans de prison, mandat d’arrêt.
– Six prévenus sont condamnés à payer « solidairement » 5000€ de dommages et intérêts au syndicat Alliance.

Un rassemblement de solidarité a immédiatement été annoncé pour ce soir à 19h30 à Ménilmontant.

La voiture de police incendiée Quai Valmy

Antonin Bernanos, un militant antifa de 22 ans qui avait été arrêté quelques jours après la manifestation sauvage du 18 mai contre la répression et la loi travail à Paris, lors de laquelle une voiture de police avait été incendiée par un fumigène, sera libéré ce soir. Quatre antifas avaient été arrêtés et inculpés de « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique », « violences en bande organisée », « participation à un attroupement armé » et « destruction de biens en bande organisée ». Trois sont libérés, mais pas Anto, qui est donc resté en détention 10 mois sur la seule foi du témoignage anonyme d’un policier dont le rôle sur place ce jour là n’est pas précisé. Ce mardi, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a décidé de le « libérer » et de le placer sous contrôle judiciaire dans l’attente du procès. Le Parquet de Paris avait fait trois fois appel pour empêcher cette libération.

La voiture cramée à Paris le 18 mai 2016

La voiture cramée à Paris le 18 mai 2016

Plusieurs centaines de personnes ont commencé à manifester jeudi vers 17h15 en centre-ville de Nantes, contre la loi Travail. Le rassemblement avait pourtant été interdit par le préfet de Loire-Atlantique. Dès les premières minutes, des affrontements ont eu lieu avec les forces de l’ordre, présentes en grand nombre. Ces dernières ont reçu des projectiles et lancé du gaz lacrymogène. Une partie des manifestants, scindés en petits groupes, a été encerclée par les policiers. La foule est restée totalement à l’arrêt pendant environ deux heures, criant « libérez nos camarades » et entonnant des chants militants. Au total, à 21h30, la police faisait état de 26 interpellations. Des groupes de manifestants se sont reformés vers 20h, entraînant de nouveaux heurts avec les forces de l’ordre.

La manifestation de Nantes

Quelques centaines de personnes se sont massées à deux pas du meeting gouvernemental sur le “progrès social” à Paris mercredi. Dès l’annonce de la tenue d’un meeting gouvernemental en présence de Jean-Christophe Cambadélis, Myriam El Khomri, Manuel Valls et Stéphane Le Foll sur le thème “Loi Travail : face aux régressions de la droite sénatoriale, défendons le progrès social” (!), les opposants à la loi Travail ont décidé de s’y inviter. Interdits d’accès par les CRS, les manifestants ont scandé “tout le monde déteste le PS”, avant de partir dans une manifestation sauvage qui a donné lieu à quelques incidents.

Les CRS protégeant le meeting du PS

Loïc Canitrot, membre de la Compagnie Jolie môme, et l’un des fondateurs de Nuit debout qui a été blessé par le responsable de la sécurité du MEDEF lors de l’action spectaculaire des intermittents du spectacle au siège de l’organisation patronale la veille, a été arrêté. Une centaine d’intermittents avaient envahi en effet le siège du MEDEF mardi vers 13h30.

Au siège du MEDEF

Par ailleurs, mercredi soir, une sixième personne a été arrêté à Paris dans l’enquête sur la voiture de police incendiée le 18 mai non loin de la place de la République. La personne interpellée, un Français de 40 ans, a été arrêté dans le métro avant d’être placé en garde à vue. Dans cette affaire, cinq personnes sont déjà mis en examen, notamment pour tentative de meurtre sur policiers, destruction et violences en bande organisée. Ils reconnaissent leur présence sur les lieux, mais démentent avoir pris part aux violences. Trois personnes ont été placées en détention provisoire : Antonin, 21 ans, son frère cadet Angel, 18 ans, et un Américain de 27 ans. Deux autres suspects, Bryan, 19 ans, et Leandro, 32 ans, restent libres sous contrôle judiciaire. Les suspects ont été identifiés grâce à un témoignage anonyme, celui d’un policier infiltré sur place.

La manifestation de Nantes
Les CRS protégeant le meeting du PS
Au siège du MEDEF

L’enquête de la section antiterroriste de la DIGOS sur les Cellules de Résistance Prolétarienne a débouché sur des perquisitions et l’arrestation de trois personnes: Patrizio Pietralunga 30 ans, , Fabrizio Sante Antonini 50 ans, (déjà impliquées dans des enquêtes pour des actions similaires menées entre 1999 et 2001, et revendiqué par les Noyaux Armés pour le Communisme, et Angel Liberati, 27 ans. L’enquête s’est basée notamment sur l’expertise scientifique des enregistrements téléphoniques de revendication et les images des caméras de vidéosurveillances proches des cabines.

Les CRP, qui font explicitement référence au projet des Brigades Rouges, sont connues pour l’envoi d’un colis piégés en juin 2007 à un producteur de cinéma, une tentative d’incendie et un incendie de concessionnaire FIAT (15 et 24 juillet 2008), une tentative d’attaque incendiaire contre l’Inspection du travail le 21 avril 2009, deux attaques à la bombe artisanale contre des sièges de partis politiques le 8 mai 2009, et l’explosion d’une bombe de forte puissante, le 20 janvier 2010, devant le siège de la police nationale à Montesacro.

Trois jugements à Gênes en début de semaine qui en disent long.

D’abord, le préfet de police Gianni De Gennaro a été totalement mis hors de cause. Ensuite dix membres présumés du ‘Black bloc’ ont été condamnés au total à 98 années et 9 mois d’incarcération. Enfin, les dissociés collabos des Tute bianche ont tous été acquittés et/ou ont bénéficié de la prescription et/ou de la circonstance atténuante d’avoir réagi à une charge illégitime des forces de l’ordre.

La deuxième section de la Cour d’appel a donc condamné Vincenzo Puglisi à 15 ans de prison, Vincenzo Vecchi à 13 ans et 3 mois, Marina Cugnaschi à 12 ans et 3 mois. Des peines pour des bris de vitrines que la justice italienne n’inflige même pas à des meurtriers. Maria Rosaria D’Angelo, présidente du tribunal, a partiellement changé la décision prise en première instance en décembre 2007: par rapport à avant, le total des peines diminue un petit peu (10 années en moins), mais se durcit contre les dénommés ‘Black bloc’. Les juges ont confirmé que la charge des forces de l’ordre via Tolemaide, en début d’après-midi du 20 juillet, était illégitime. Cet assaut contre le cortège des No-global a déchaîné l’enfer où trouvera ensuite la mort Carlo Giuliani, abattu par les flics alors qu’il tentait de défoncer leur jeep. Massimiliano Monai, le jeune qui se trouvait à côté de lui lors de l’attaque contre la jeep des carabiniers avait été condamné en première instance à 5 ans de prison: la prescription a en revanche maintenant définit qu’il n’effectuera pas de peine.

Je m’honore d’avoir participé en homme libre à une journée de contestation contre l’économie capitaliste‘ avait déclaré Vincenzo Vecchi. Carlo Cuccomarino a été condamné à 8 ans, Luca Finotti à 10 ans et 9 mois, Alberto Funaro à 10 ans, Dario Ursino à 7 ans. Antonino Valguarnera, qui avait effectué son service militaire en Bosnie avant le G8 et même décoré, accusé d’avoir jeté des Molotovs, a pris 8 ans.

Athènes, Grèce, 12 octobre

Plusieurs grands dazibaos appelant à la libération de Georges Abdallah sont collés dans la ville.

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New-York, USA, 14 octobre

Rassemblement à 16h00 devant la Mission permanente de la France aux Nations Unies, 245 E. 47th St, à l’initiative de Samidoun.

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Magdeburg, Allemagne, 15 octobre

Soirée solidaire co-organisée par la section locale du Rote Hilfe et le Netzwerk Freiheit für alle Politische Gefangenen, à partir de 18h00 à l’Infoladen de Magdeburg, Pushkin Strasse 20.

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Paris, 15 octobre

Rassemblement et tractage de 10h à 13h au marché de Barbès et présence à partir de 14h à « Palestine debout » (place de la République)

Marseille, 15 octobre

Concert co-organisé par le Comité PACA Georges Abdallah et le FUIQP.

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Toulouse, 15 octobre

Intervention à la commémoration des massacres du 17 octobre.

Paris, 16 octobre

Rassemblement et tractage de 10h à 13h au marché de Saint‐Ouen et présence à partir de 14H au cabaret d’urgence «pour le MEDEF, tous les coups sont permis» avec la Compagnie Jolie‐môme (Cartoucherie – Epée de bois à Vincennes) en solidarité avec les inculpés du mouvement social.

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Grenay, 17 octobre

Rassemblement devant l’hôtel de ville sur le son fronton duquel flotte désormais une banderole demandant la libération de Georges Abdallah, à l’initiative de la municipalité de Grenay, la section PCF et le comité « Libérez-les ! » (59 – 62).

Paris, 17 octobre

A partir de 18h: Rassemblement et tractage au Pont de Saint-­Michel pour faire le lien entre le massacre des Algériens 17 octobre 1961 et la cause de Georges Abdallah.

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Paris, 18 octobre

A partir de 18h: Rassemblement devant la direction de l’administration pénitentiaire, 35 rue de la Gare, 75019 Paris.

Saint-Etienne, France, 18 octobre

Commémorations des massacres du 17 oct. 1961 par le FUIQP.

Toulouse, le 19 octobre

Meeting organisé par le collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31 à partir de 19H au Blind Tiger, 61 rue Pargaminière.

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Thessalonique, Grèce, 19-20 octobre

Meeting au Ιουστινιανού 11 organisé par Samidoun avec la participation du combattant palestinien Mohammed Khatib, la 19 à partir de 20h, le 20 à 13h.

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Paris, 19 octobre

De 12h à 15h: Présence et tractage à la faculté de Saint-­Denis

Tunisie, 19 octobre

Affiche du FPLP pour la libération de Georges Abdallah

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Bruxelles, 19 octobre

Plusieurs bâtiments (palais de justice, gare du midi, …) sont été tagués d’appels à la libération de Georges Abdallah

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Milan, Italie, 20 octobre

Meeting co-organisé par la section milanaise du Secours Rouge International, Samidoun et le Fronte Palestina à 16h à l’Universita Statale.

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Paris, 20 octobre

De 17h30 à 20h: Rassemblement et tractage à Belleville

Montréal, Canada, 20 octobre
Rassemblement des membres et sympathisants du Secours Rouge du Canada – section Québec.

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Martigues, 20 octobre

Soirée-projection-échanges à 18h30 au café associatif « Rallumeurs dʼEtoiles » quai Besson à Martigues, co-organisée par le Comité PACA Georges Abdallah et le FUIQP.

Bruxelles, Belgique, 20 octobre

Départ à 21h de la délégation belge du Secours Rouge International pour la manifestation de Lannemezan via Toulouse

Istanbul, Turquie, 21 octobre

Rassemblement devant le consulat français à Istanbul à l’appel de Samidoun.

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Paris, 21 octobre

A partir de 18h: Rassemblement place de la République. avant le départ Départ à 22h du bus pour la manifestation de Lannemezan

Hambourg, Allemagne, 21 octobre

Rassemblement et meeting co-organisé par la section de Hambourg du Secours Rouge International avec la Bündnis gegen imperialistische Aggression à 19h30, à l’Internationales Zentrum B5, (Brigittenstraße 5, St. Pauli).

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Vienne, Autriche, 21 et 22 octobre

Rassemblements devant l’ambassade de France à Vienne à l’appel de Samidoun, le 21 à 15h00 et le 22 à 12h00.

Athènes, Grèce, 21 octobre

Rassemblement devant l’ambassade de France à Athènes à l’appel de l’Assemblée des anarchistes-communistes pour la contre-attaque de classe contre l’UE, l’Assemblée de solidarité avec les prisonniers politiques, les combattants emprisonnés et poursuivis, Ligne rouge et le Réseau de solidarité à la Résistance palestinienne. Des dizaines de personnes se sont rassemblées, la police avait déployé des équipes de policiers anti-émeute tout autour de la manifestation. Voir les photos

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Bordeaux, 21 octobre

Projection du film « Stop the Wall » de Muriel Jacoub et Antonin Dagorn, suivie d’un débat avec Julien Salingue, au cinéma Utopia à 20h30, organisée par le Collectif Libérons Georges 33.

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Toulouse, 21 octobre
Soirée solidaire organisée par Coup pour Coup 31.

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Lannemezan, 22 octobre

Quelques 400 manifestants ont défilé comme chaque année de la gare à la prison de Lannemezan en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah. Notre section belge du Secours Rouge International a manifesté cette année avec l’OCML Voie Prolétarienne dans un bloc commun « De la Palestine au Kurdistan, Vive la Résistance des peuples », en soutien au Bataillon International de Libération au Rojava, ainsi qu’à Georges. Les sections italienne et turque du SRI étaient également présentes ainsi que Coup pour Coup 31 et le Secours Rouge Arabe.

Bloc VP/SRI

Lyon, 22 octobre

Rassemblement de 15h00 à 17h00 devant le Palais de justice de Lyon, quai Romain Rolland organisé par le Collectif 69 de Soutien au Peuple Palestinien.

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Tunis, Tunisie, 22 octobre

Rassemblement devant l’ambassade de France à 13h00 (début du rassemblement au milieu de l’avenue Habib Bourguiba puis marche direction l’Ambassade de France) à l’appel du Comité de solidarité tunisien pour la libération de Georges Abdallah.

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Berlin, Allemagne, 22 octobre

Rassemblement devant l’ambassade France à partir de 13h00, 1 Pariser Platz, à l’appel du Demokratische Komitees Palästina.

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Beyrouth, Liban, 22 octobre

Rassemblement devant le Ministère des affaires étrangères, Palais Bustros, à 11h00, pour exiger la libération de Georges Abdallah.

Chicago, USA, 22 octobre

Message de solidarité de l’International League of Peoples’ Struggle

Gaza, Palestine, 24 octobre

Meeting organisé par la commission prisonniers du FPLP de la Bande de Gaza dés 10h du matin devant le bâtiment de la Croix-Rouge à Gaza.

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Ramallah, Palestine, 25 octobre

Meeting de solidarité « Georges Ibrahim Abdallah, une question palestinienne ». L’évenement FB.

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Haïfa, Palestine, 26 octobre

Rassemblement devant le consulat de France à l’appel du Committee for the Freedom of Prisoners

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Paris, 28 octobre

Rencontre avec le comité de Bagnolet de solidarité avec Georges Abdallah (19h00) et concert de soutien (21h). 3 rue de l’Oise, Paris 19e.

Rome, Italie, 28 octobre

Projection et dîner au Centre Populaire Garbatella.

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Semaine internationale d’action pour la libération de Georges Abdallah (octobre 2016)
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Semaine internationale d’action pour la libération de Georges Abdallah (octobre 2016)
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Semaine internationale d’action pour la libération de Georges Abdallah (octobre 2016)
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Semaine internationale d’action pour la libération de Georges Abdallah (octobre 2016)
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Semaine internationale d’action pour la libération de Georges Abdallah (octobre 2016)
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Semaine internationale d’action pour la libération de Georges Abdallah (octobre 2016)
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Semaine internationale d’action pour la libération de Georges Abdallah (octobre 2016)
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Semaine internationale d’action pour la libération de Georges Abdallah (octobre 2016)
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