Quatre personnes interpellées jeudi dernier dans le cadre des violences commises lors de la manifestation nationale du 6 novembre, ont été remises en liberté sous conditions. Elles avaient été interpellées jeudi dernier et placées sous mandat d’arrêt. Toutes avaient été inculpées de rébellion avec la circonstance aggravante et port d’armes prohibées. L’une d’entre elles avait également été inculpée pour coups et blessures volontaires sur agents de police avec préméditation et de destruction de véhicules. Deux autres avaient quant à elles également été inculpées de vol.

Jeudi dernier, onze personnes soupçonnées de violences commises lors de la manifestation nationale du 6 novembre 2014, dont les quatre inculpées et remises en liberté, avaient été interpellées en Flandre (Anvers, Louvain et Flandre orientale) et en Wallonie (région liégeoise). Parmi ces onze personnes, une est francophone et dix sont des dockers néerlandophones. Outre les quatre personnes remises en liberté, les sept autres recevront une citation. Les six francophones seront cités le 19 février 2015 devant la 60ème chambre correctionnelle du tribunal néerlandophone de première instance de Bruxelles. Le francophone sera cité le 6 février 2015 devant la 50è chambre correctionnelle extraordinaire du tribunal francophone de première instance de Bruxelles.

Quatre personnes au moins, dont deux policiers, ont été tuées lundi à Kinshasa lors de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants hostiles au président Joseph Kabila. Une dizaine de personnes blessées par balles ont aussi été admises dans des hôpitaux. Les affrontements ont eu lieu dans plusieurs quartiers de la capitale, où plusieurs pillages ont également été commis, alors qu’un collectif d’opposants avait appelé la population de la ville à occuper le Parlement pour protester contre le projet de loi électorale en cours d’examen.

Ce texte, qui lie la tenue des prochaines élections présidentielle et législatives censées avoir lieu en 2016, est susceptible d’entraîner un report de ces scrutins et de permettre à M. Kabila, à la tête du pays depuis 2001, de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son mandat. Dans la matinée, les forces de l’ordre ont ouvert le feu pour disperser un rassemblement de quelques milliers d’étudiants près de l’université, dans le sud de Kinshasa. Jusqu’en milieu d’après-midi, des échauffourées ont opposé plusieurs groupes de jeunes (parfois jusqu’à 200) et la police à coups de pierres et de gaz lacrymogènes, dans divers quartiers populaires de la capitale, dont plusieurs axes ont été coupés par des barrages de pneus enflammés. Des coups de feu ont été entendus en plusieurs endroits de la capitale, où une dizaine de voitures au moins ont été brûlées.

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Le bourgmestre de Liège, a décidé de faire appel à l’armée. Comme le lui autorise le gouvernement Michel, il veut recourir aux militaires pour sécuriser les institutions judiciaires de la ville en raison des menaces terroristes. D’après lui, cette décision est motivée par les sollicitations qu’il a reçues du procureur du Roi et des magistrats. Il réclame l’aide de la Défense pour sécuriser le palais de justice, avec ses trois implantations, et le tribunal de police rue Saint-Gilles. Une réunion a lieu aujourd’hui mardi pour organiser plus précisément la collaboration entre la police et l’armée ainsi que pour décider d’une éventuelle extension de la demande à d’autres bâtiments. Plus de 300 militaires sont actuellement déployés à Anvers et à Bruxelles.

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A Hassekeh, les combats se poursuivent entre l’armée du régime syrien et les YPG (Unites de Protection du Peuple, kurde). Cette ville proche des frontières irakienne et turque est depuis 2012 le théâtre d’affrontements entre les principales forces de la région : islamistes d’ISIS et du front Al-Nusrah, ALS et armée syrienne. Depuis quelques temps la ville était partagée entre les YPG qui contrôlaient les quartiers kurdes et arabo-kurdes alors que le régime syrien contrôlait le reste.

Le conflit qui s’est ouvert il y a deux jours aurait éclaté après que les YPG aient arrêtés une dizaine de soldats syriens qui opéraient dans une zone « démilitarisée » de cette ville de 200’000 habitants. Le bilan est incertain : il y aurait au moins 8 morts du coté kurde et 9 du coté loyaliste.

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Le 15 janvier 2015 un rassemblement s’est tenu Largo Cairoli à Milan, organisé par le « Fronte Palestina – dalla solidarietà alla lotta internazionalista” et par l’Assemblée « Uniti Contro la Repressione » (dont est membre le Secours rouge en Italie, le CCRSRI) en solidarité avec les prisonniers palestiniens et en particulier Ahmad Sa’adat, Secrétaire général du FPLP, et contre la collaboration entre l’Autorité palestinienne et l’occupant sioniste. L’initiative, qui a réuni une cinquantaine de personnes, a été l’occasion pour le Secours rouge en Italie d’appeler à la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Des prises de paroles et des distribution de tracts ont eu lieu.

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Le syndicat anarchiste FAU de Berlin vient de se faire condamner en référé pour ses manifestations et piquets de grève contre le centre commercial « Mall of Berlin ». Andreas Fettchenhauer l’entrepreneur a ainsi obtenu une amende avec sursis record de 250 000 euros contre le syndicat et ses secrétaires.

Ce patron s’est déclaré insolvable à l’issue du chantier et incapable de payer ses ouvriers, essentiellement des Roumains. En Allemagne, les salariés d’une entreprise en faillite perdent leur salaire. Ce n’est pas pas la première fois que Fettchenhauer est mêlé à une faillite d’entreprise. Il a fait aussi l’objet d’une enquête dans une autre affaire de construction durant 3 ans. Andreas Fettchenhauer l’entrepreneur, prétend n’avoir pas été payé par Harald Huth, l’investisseur, qu’il prétendait ne pas vraiment connaître. Or la FAU vient de mettre à jour un nouveau projet commun, le centre commercial LIO, via une autre entreprise de Huth.

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Ceylanpınar est le sixième camp de réfugiés des Kurdes de Kobanê créé autour de la ville de Suruç. Ce camp, installé dans le village de Külünçe, se compose de 1.200 tentes et a une capacité de 8.000 personnes. Mais les autorités turques refusent de donner l’autorisation aux réfugiés d’y résider, et exige qu’ils aillent au camp AFAD gérée par l’Etat turc. Les autorités harcèlent régulièrement les réfugiés qui se sont auto-organisés, plutôt que de les aider. Les policiers détruisent les installations du camp. Des groupes de policiers appuyés par des blindés effectuent des descentes violentes dans le camp.

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Une campagne a été lancée en Angleterre contre l’embauche de Bob Lambert au département de criminologie de la London Metropolitan University. Bob Lambert était un des chefs du Special Demonstration Squad (SDS) de la police. Créé en 1968 en réponse aux manifestations de masse contre la guerre du Vietnam, le SDS avait pour fonction de placer des espions à long terme dans les mouvements politiques au Royaume-Uni. Le SDS espionné les groupes anticapitaliste, anti-raciste, anti-guerre, et environnementaux.

Dans le cadre de ces opérations d’infiltration, des agents comme Bob Lambert, ont abusé des femmes en ayant des relations intimes et sexuelles, parfois de longues durées, pour leur soutirer des renseignements. Lambert a admis quatre relations de ce type entre 1983 et 1988, ayant même engendré un enfant avant de disparaître sans laisser de trace. Au moins neuf autres espions policiers ont été identifiés ces 20 dernières années, presque tous ont eu des avec des femmes dans le but de leur soutirer des informations. Dix femmes victimes de ces abus poursuivent la Metropolitan Police pour cette raison.

Lambert infiltrait particulièrement les organisations environnementales, de Greenpeace à des groupes radicaux. Il a animé une provocation qui a encouragé des militants à placer des engins incendiaires en 1987. Deux militants ont été emprisonnés suite à cela. Bob Lambert a ensuite été promu inspecteur-détective de la Direction générale spéciale, et est devenu superviseur des policiers infiltrés. Il est aussi impliqué dans un campagne secrète de la police pour discréditer en 1993 la famille de Steven Lawrence, victime d’un crime raciste, qui dénonçait l’absence d’enquête.

Bob Lambert au moment de ses infiltrations et aujourd'hui

Bob Lambert au moment de ses infiltrations et aujourd’hui

La police congolaise a tiré quelques coups de feu ce lundi matin pour disperser plusieurs milliers d’étudiants qui manifestaient contre le président Kabila dans plusieurs quartiers populaires de Kinshasa, où les accès aux Parlement étaient hermétiquement bouclés. Ces heurts ont notamment eu lieu dans les environs de la place Victoire, coeur de la « Cité », et près du campus de l’Université de Kinshasa (Unikin), dans le sud de la capitale. Au moins une personne a été blessée par balle.

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Un responsable de la police avait averti qu’il ferait tirer ses hommes si les étudiants ne rentraient pas chez eux. Avant cela, les policiers et la foule des jeunes gens s’étaient affrontés à coup de gaz lacrymogènes et de jets de pierres.

Des émeutes ont éclaté dimanche à Rahat au sud de la Palestine lors des funérailles d’un bédouin, Sami al-Jaara, tué la semaine dernière par la police israélienne. Les émeutes ont fait un mort et une vingtaine de blessés. Les émeutes ont débuté lorsque les participants ont attaqué une voiture de police. Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes. Une grève générale avait été organisée dans le Néguev et de toutes les villes arabes pour protester contre le meurtre de Sami al-Jaara. Les militants ont appelé les habitants palestiniens du Néguev et les villes arabes en Israël pour participer à la procession funèbre.