Trois personnes ont été tuées samedi dans Libreville et de nombreuses autres blessées au cours d’une manifestation contre le pouvoir du président Ali Bongo Ondimba. Les unités spéciales de la gendarmerie et de la police, s’en sont pris samedi dans la capitale à une manifestation de l’opposition interdite par le ministère de l’Intérieur. Les heurts ont été violents. Au moins une vingtaine de personnes ont été interpellées.

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La manifestation tenue à Port-Louis par des grévistes de l’industrie sucrière à la mi-journée mercredi 26 novembre a été marquée par des incidents lorsque des manifestants ont croisé sur la route d’un poids lourd transportant du sucre. Les manifestants ont arrêté le véhicule, obligeant le chauffeur à sortir de sa cabine, provoquant une intervention policière.

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Vendredi 21 novembre, Lomé, capitale du Togo, une manifestation qui réclamait une série de réformes au gouvernement, notamment une limitation du nombre de mandats présidentiels a été violemment dispersée par la police, on compte au moins deux blessés graves. L’autre rassemblement, en soutien au président Faure Gnassingbé, n’a bien sûr subit aucun assaut. Faure Gnassingbé a remplacé à la présidence du Togo son père, Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le pays pendant 38 ans au service des intérêts français dans la sous région, et exécuté des centaines d’opposants.

Faure Gnassingbé, avec l’appui de l’armée, prendra le pouvoir au lendemain du décès de son père, mais la pression de la communauté internationale le forcera à se présenter comme candidat à l’élection présidentielle de 2005. L’armée, dévouée au clan Gnassingbé, fera irruption dans les bureaux de vote et des urnes disparaitront, mais la France se déclarera satisfaite du déroulement de l’élection, tandis que l’opposition sera massacrée. En 2010, c’est le système de transmission des résultats qui sera changé au dernier moment, suite à des « pannes », et le président sera « réélu ». Faure Gnassingbé a pour le moment la possibilité de se présenter de façon illimitée à des élections présidentielles qui, par fraude, lui donneront toujours la victoire. Fidèle soutien de la politique impérialiste de la France, il a envoyé, il y a peu, son armée combattre les civils révoltés au Burkina Fasso.

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En Mauritanie, plusieurs militants de la lutte contre l’esclavage ont été arrêtés mardi par la gendarmerie alors qu’ils participaient à une manifestation. Au moins neuf personnes sont toujours détenues à Rosso, une ville du sud du pays. Les militants ont été interdits de pénétrer dans la ville. On leur a fait comprendre que la marche de protestation n’avait pas été autorisée. Or, les militants avaient fait une demande écrite au préalable pour demander l’autorisation. Ce n’est pas la première fois que des militants anti-esclavagistes sont soumis à des intimidations. Les membres de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), qui a fait partie de la « caravane anti-esclavagiste » de mardi, ont déjà été arrêtés plusieurs fois.

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La grève de 72 heures des agents du ministère des Affaires étrangères à Abidjan s’est soldée, mercredi, par l’interpellation de 15 manifestants par la police. Ces agents au nombre desquels se trouve le secrétaire général du syndicat des grévistes, ont été appréhendés devant la cathédrale St Paul du Plateau, lieu de rassemblement pour converger vers le cabinet. Ils sont en ce moment détenus à la préfecture de police. Les grévistes revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail.

Suite à l’épidémie Ebola, une délégation gouvernementale s’était rendu dans la sous-préfecture de Womey et avait été lynchée par les villageois (8 morts). En réaction, le gouvernement guinéen avait décrété la militarisation de la zone. La sous-préfecture de Womey s’est alors vidée de sa population qui s’est réfugiée dans les forêts environnantes, du fait de la présence des militaires et de leurs exactions. Ce lundi, plusieurs citoyens ont entamé une grève de la faim dans le Palais du peuple à Conakry pour demander la démilitarisation de la sous-préfecture. Des bérets rouges les ont expulsé. Les grévistes se sont installés à l’extérieur de la cour du palais.

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Les ouvriers du chantier de la nouvelle aérogare de Lomé réclament des arriérés de salaire, des indemnités de travail de nuit, des congés de travail payés. Ils ont observé pour cela des mouvements de cessation de travail les 20 et 21 octobre dernier. Ce qui leur a valu des persécutions de tout genre de la part des autorités togolaises. Quant à l’employeur a carrément décidé de renvoyer les grévistes, qui se retrouvent actuellement dans la rue sans indemnités.

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Alors que le président Blaise Compaoré projette de modifier la constitution du pays pour se donner le droit à un nouveau mandat présidentiel, des milliers de manifestants ont affrontés la police dans les grandes villes du pays, forçant le parlement a suspendre le projet de révision. A Ouagadougou, des milliers de manifestants ont envahi l’Assemblée Nationale, détruisant le mobilier, brûlant les archives et pillant le matériel avant de mettre le feu au bâtiment. Au moins trois manifestants ont perdu la vie prés du palais de François Compaoré (le frère de Blaise). La police qui protégeait les bâtiments du pouvoir a commencé par utiliser gaz lacryogènes, riot-guns et auto-pompes à peinture, avant de tenter de tirer à balles réelles et de finalement prendre la fuite. D’autres institutions burkinabé et françaises ont été attaquées, Radio France International a notamment cessé d’émettre. De violents combats se poursuivent à l’heure actuelle devant le Palais Présidentiel où s’est retranché le chef d’état.

Les manifestants incendient le parlement à Ouagadougou

Les manifestants incendient le parlement à Ouagadougou

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Plusieurs incidents ont opposés les gendarmes de la brigade de Recherche de la gendarmerie de la caserne située sur l’avenue Faidherbe, au cœur de Dakar, et les habitants excédés par les abus de pouvoir et les rackets. Cinq jeunes habitants du quartiers ont été enfermés dans la caserne suite à ces incidents, et ont été accusés d’avoir blessé un gendarme lors de ces incidents. L’affaire sera jugée aujourd’hui jeudi.

La caserne située sur l’avenue Faidherbe, à Dakar

La caserne située sur l’avenue Faidherbe, à Dakar

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Les étudiants orientés dans les établissements privés ont barré la Voie de Dégagement Nord (VDN) de Dakar hier mardi pour exiger le paiement immédiat de leurs bourses. Ils ont brûlé des pneus, occasionnant un embrouillage monstre. Les étudiants boursiers orientés vers le privé ont d’autant plus besoin de l’argent de leur bourse qu’ils n’ont pas accès, comme ceux qui ont été orientés vers une université publique, à la restauration universitaire, au service médical, à la bibliothèque.

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