La police canadienne a arrêté un ancien membre du PCP-SL à Vancouver (le Canada). La police anti-terroriste péruvienne, en coopération avec la section anti-fraude de l’ambassade du Canada à Lima, a localisé Rosalino Pascual León Fernández. Celui-ci a été condamné pour avoir participé à des actionsd du PCP-SL ayant notamment provoqué la mort de deux vigiles en 1995. Il avait bénéficié d’une sortie et avait quitté le pays clandestinement.

L’ACLU-NJ (Union américaine pour les libertés civiles/New Jersey) a mis à disposition du public une application pour téléphone portable qui permet d’enregistrer et de filmer discrètement la police. Baptisée “Police tape”, cette application pour Android, qui peut être téléchargée depuis le site de l’ACLU-NJ, permet “d’enregistrer et de stocker discrètement et de façon sécurisée un échange avec la police”.

Cette application diffère des enregistreurs classiques en ce sens qu’elle disparaît de l’écran une fois qu’elle est lancée, évitant ainsi que la police n’intervienne pour y mettre fin. Elle permet aussi l’envoi à l’ACLU du fichier, pour conservation et analyse. Elle contient également des conseils légaux sur les droits des citoyens face à la police. L’ACLU du New Jersey précise sur son site que plusieurs tribunaux ont reconnu le droit des citoyens de filmer des policiers en exercice. Une application similaire pour téléphone Apple sera disponible plus tard cet été.

Le lien vers la page de téléchargement de l’ACLU-NJ

Carlos Montes est un activiste chicano bien connu pour le rôle qu’il a joué dans le mouvement étudiant de 1968 à Los Angeles, dans les mobilisations contre la guerre du Vietnam et, plus récemment, dans les grandes marches pour les droits des immigrants en 2006. Ces dernières années il était actif dans les mouvements anti-guerre et de solidarité avec les peuples en lutte. Il est un des 25 activistes internationalistes anti-guerre ciblé par le FBI.

Le 17 mai 2011, la maison de Carlos Monte a été prise d’assaut et dévastée par un commando conjoint des forces du Shérif du Comté de Los Angeles et du FBI. Il était accusé de six « délits de solidarité » avec les luttes des peuples colombiens, palestiniens etc. il risquait 18 ans de prison. Dans un premier temps, deux délits ont été supprimés, et il ne risquait « plus que » 5 ans. Ces dernières charges viennent de tomber à leur tour, mettant fin aux poursuite.

Une vidéo sur Carlos Montes

Le 28 juin 2012, la cour d’appel des États-Unis pour le deuxième circuit, a maintenu la décision du 15 juillet 2010 d’augmenter à 10 ans la peine initiale de Lynne Stewart. Le 16 octobre 2006, ce même juge avait condamné Lynne Stewart à 28 mois de prison pour conspiration et soutien matériel au terrorisme. Cette avocate, aujourd’hui radiée du barreau, a consacré sa vie aux pauvres, aux défavorisés, à la communauté noire et à la justice. Ceux d’entre eux qui n’avaient pas les moyens de payer les services d’un avocat pouvaient frapper à sa porte.

Âgée de 72 ans, elle est détenue à la prison de Carswell, au Texas depuis 32 mois. Il lui reste encore sept ans et demi avant de pouvoir espérer retrouver la liberté, à l’âge de 80 ans… Lynne Stewart a servi de bouc émissaire au gouvernement US. La justice américaine s’est intéressée à son cas seulement après le 11 septembre 2001. Rappelons que sa seule faute est d’avoir contrevenu aux « mesures administratives spéciales » (SAM) de l’US Bureau of Prisons. Elle avait été obligée de signer ces mesures pour pouvoir défendre un islamiste. Les SAM sont inconstitutionnelles : elles enlèvent aux accusés de « terrorisme » le droit à un avocat et à être jugé par un jury d’État impartial dans l’État même où le « crime » a été commis et seulement pour ce « crime ». A l’époque de L’administration Clinton, le cas de Lynne Stewart a simplement été considéré comme une faute administrative. Lynne Stewart a reçu une lettre à cet effet, et n’a pas pu rendre visite à son client pendant quelque temps. Puis, elle a pu reprendre ses visites en prison et poursuivre son travail d’avocate. Ce n’est que le 9 avril 2002 qu’elle a été arrêtée à son domicile par le FBI, dans le climat d’hystérie consécutif aux évènements du 11 septembre 2001. Le soir de son arrestation, leministre de la Justice US, est allé dans une émission populaire déclarer que Lynne Stewart était une traîtresse à la nation.

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Une équipe de scientifiques de laboratoire de radionavigation d’Austin a pris le contrôle à deux reprises d’un drone américain. Pour ce faire, ils ont envoyé de faux signaux GPS au drone, en utilisant la technique du spoofing, qui permet au hacker de détourner des flux de communication en usurpant une identité numérique. Ils ont en effet reproduit le signal de l’appareil pour ensuite le « piéger » afin qu’il suive de nouvelles commandes. Le dispositif construit pour truquer le drone avait été assemblé pour tout juste 1 000 $

La seconde démonstration a eu lieu devant des représentants du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, constatant qu’il était donc possible de faire écraser un drone assez facilement et sans trop de moyens. On estime que dans 5 ou 10 ans, il y aura 30 000 drones dans les airs aux USA. La méthode mise au point par les chercheurs texans permettrait même de prendre le contrôle d’un avion de ligne…

Briana Waters, une californienne de 36 ans membre du Front de Libération de la Terre (ELF) était la dernière accusée de l’affaire de l’incendie de 2001 à l’Université de de l’Etat de Washington. Elle avait plaidé coupable et a été condamné vendredi en appel à quatre ans de prison par un tribunal fédéral. Considérant le temps de la préventive et l’échelle de réduction de peine, elle devrait être libérée après 11 mois supplémentaires de détention. L’incendie du Centre de l’UW’S pour l’Horticulture Urbaine à Seattle avait causé 6 millions de dollars de dégâts. Les membres de l’ELF le soupçonnait (à tort semble-t-il) de modifier génétiquement des peupliers. Trois autres accusés ont été reconnus coupables et un quatrième s’est suicidé en prison.

Mardi, une cinquantaine de personnes ont bruyamment manifesté dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville de Québec contre l’adoption d’un nouveau règlement encadrant plus sévèrement les manifestations. La manifestation avait tourné à la bousculade. Quatre personnes se sont présentées à la cour municipale hier après-midi pour faire face à diverses accusations d’introduction par effraction, de méfait et d’avoir troublé la paix. Ils ont été relâchés après leur comparution. Ils doivent respecter plusieurs conditions en attendant leur retour en cour à la fin du mois de juillet. Ils doivent notamment s’abstenir de participer à une manifestation. Les quatre hommes ont été arrêtés jeudi soir. Ils ont passé la nuit au centre de détention.

Les autorités américaines ont pris ce jeudi la décision de placer Aitzol Iriondo Yarza sur leur liste terroriste. Ce dernier, considéré comme le chef militaire de l’ETA jusqu’à son arrestation le 8 décembre 2008, est actuellement détenu en France en attendant une éventuelle extradition vers l’Espagne. Dans sa déclaration, le ministère américain des affaires étrangères a affirmé que ‘la position d’Iriondo en tant que vieux membres de l’ETA et son engagement dans des activités terroristes telles que des meurtres, des attaques à la bombe, le recrutement, la formation et la fourniture d’un soutien logistique à une organisation terroriste constitue une menace pour les intérêts américains. Le désigner comme terroriste aidera à endiguer le flot d’assistance financière et autre à ce dirigeant de l’ETA’.

Le département de police de la ville de Charleston, en Caroline du Sud, travaille depuis plus de cinq ans à la sécurisation de la ville grâce à diverses nouvelles technologies telles que la mise en place d’un robuste système d’analyse du crime, l’augmentation des stratégies de patrouilles ciblées en organisant des réunions hebdomadaires pour identifier les ‘points chauds’ et l’introduction de nouvelles technologies pour rassembler et dispatcher rapidement les informations afin d’augmenter la productivité et la conscience situationnelle des policiers. Dernièrement, le département a mis en place une collaboration avec IBM afin de permettre aux 400 officiers de police d’évaluer et de prévoir plus précisément les scénarios criminels. IBM a créé un logiciel d’analyse prédictive qui analyse les enregistrements des crimes passés et actuels en quelques secondes et évalue les schémas d’incidence et d’arrestations. D’après le département de la police de Charleston, grâce au logiciel qui analyse tous les renseignements à sa disposition, analysant aussi les données et schémas criminels passés et présents, le département sur une vue plus holistique des endroits où sont commis les crimes et pourra déployer ses officiers en conséquence. Le chef de la police locale a déclaré que ce logiciel aiderait a fournir aux policiers sur le terrain des renseignements cruciaux et permettrait au département d’obtenir un meilleur aperçu des opérations.

La police a chargé à la matraque dimanche soir à Montréal plus d’un millier de manifestants, dont certains venaient de briser à coups de pierres les vitrines de deux banques, au soir du Grand Prix du Canada qui s’est déroulé dans le calme sous haute surveillance policière. Suite à l’attaque des banques, la manifestation a été déclarée illégale et la police a donné l’ordre de dispersion par haut-parleur, aussitôt appuyé par des tirs de grenades assourdissantes. Les marcheurs se sont alors éparpillés dans le centre ville.

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