Arrêté le 7 février après 5 ans de clandestinité, l’anarchiste Diego Rios est passé devant le tribunal le 9 février. Le procureur a tenté de ré-ouvrir le dossier ‘Caso Bombas’ dans lequel Diego avait été acquitté en son absence. Vraisemblablement, Diego sera jugé d’après la législation sur le contrôle des armes. Il est donc rentré dans une période de détention administrative de 30 jours. Diego était rentré dans la clandestinité il y a 5 ans après que sa mère l’ait dénoncé à la police chilienne pour possession et fabrication d’engins explosifs.

Affiche solidaire avec Diego Rios

Affiche solidaire avec Diego Rios

L’anarchiste Diego Rios a été arrêté à La Ligua après 5 ans de clandestinité. Il y était passé en 2009 après que sa mère ait découvert du matériel explosif lui appartenant et en ait informé la police. Le 7 février, une opération policière a aboutit à son arrestation. Des solidaires du collectif ‘Lucha Revolucionaria’ ont immédiatement collé des affiches en solidarité.

Affiche en solidarité avec Diego Rios

Affiche en solidarité avec Diego Rios

Gustavo Salgado Delgado, dirigeant du Front populaire révolutionnaire (FPR, organisation de masse du Parti communiste marxiste-léniniste), avait disparu le 3 février au retour d’un meeting avec des journaliers agricoles de la Montaña de Guerrero. Son corps a été retrouvé hier, décapité et portant des signes évidents de torture, à Ciudad Ayala dans le Morelos. Défenseur actif et connu des paysans pauvres de la région, il a été victime – comme les étudiants d’Ayotzinapa il y a quelques mois – d’un de ces groupes paramilitaro-mafieux reliés aux plus hautes sphères du pouvoir politique local, peut-être même au gouverneur de l’État comme le soutient son organisation dans un communiqué.

A l’aube du mardi 3 février, une attaque incendiaire a eu lieu contre le bureau du Partido Popular d’Espagne à Montevideo. L’action a été revendiqué en solidarité avec Mónica Caballero et Francisco Solar, détenus et incarcérés depuis plus d’un an par l’État espagnol, accusés d’appartenir à une « organisation terroriste » et d’avoir déposé un engin explosif en octobre 2013 dans la Basílique de Pilar à Saragosse.

L’armée colombienne a saisi, au sud-ouest du pays, 16 lance-roquettes antichars de fabrication russe RPG destinés au front n°29 FARC. C’est dans la ville de Pasto, capitale du département de Nariño, que ces armes ont été saisies avec 470 grenades. Cet armement aurait permis aux FARC d’attaquer les véhicules blindés qui assurent la sécurité du trafic, voire même les avions de reconnaissance de l’armée.

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Lundi matin, au moins 5 travailleurs haïtiens travaillant sur le chantier de construction de l’hôpital Darío Contreras, ont été blessés par des tirs de chevrotines, quand un employé de sécurité a tiré sur eux, alors que les ingénieurs procédaient à une réduction d’effectifs (de 350 à 100), l’hôpital entrant dans une phase de finition. Les ingénieurs auraient voulu payer moins de jours que prévu, ce qui aurait suscité le mouvement de protestation au cours duquel le vigile (un sergent de l’armée) à ouvert le feu sur à la chevrotines sur les protestataires, blessant au moins 5 d’entre eux.

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De nombreux incidents ont éclaté et trois personnes ont été blessées par balle lundi à Port-au-Prince, où des syndicats de transport ont lancé une grève de deux jours pour exiger une baisse de 100 gourdes (un peu plus de 2 dollars) sur le litre de l’essence. Au moins trois personnes ont été blessées par balle dans un quartier au sud de la capitale suite à des échauffourées entre des jeunes et une patrouille de la police. Des vitres de véhicules ont été cassées par des jets de pierres dans des quartiers du centre de Port-au-Prince où des jeunes ont bloqué des artères pour contraindre des automobilistes à respecter le mot d’ordre de grève.

Des patrouilles de la police haïtienne ont ouvert le feu et lancé des grenades lacrymogènes pour disperser des rassemblements de jeunes qui bloquaient des rues avec des pierres et des branches d’arbre. Les établissements scolaires et commerciaux ainsi que l’administration étaient très perturbés en raison de l’absence de véhicules de transport en commun.

Les militaires colombiens auraient capturés dans la région d’Antioquia cinq membres des FARC dans trois opérations distinctes. Les premières arrestations ont eu lieu dans la ville de Ituango (Antioquia), où les militaires ont capturé deux membres du réseau d’appui de la compagnie « Jefferson Cartagena » du Front 18 des FARC. Deux autres personnes, qui appartiendraient au front n°36 « Jair Aldana Baquero » des FARC, ont été fait prisonniers dans la commune de Valdivia. Enfin, dans la municipalité de Tarazá, un membre de la compagnie financière du front 18 « Cacique Coyará » a été capturé.