Un militaire et un guérillero du PCP-SL ont été tués dans un affrontement dans la région andine de Junin (centre du Pérou). Cette se trouve sous « état d’urgence » et sous le contrôle direct des Forces Armées confrontée à la présence de la guérilla maoïste.

Par ailleurs, le ministère de l’intérieur péruvien a annoncé qu’il ofrirait une prime d’un million de sols à qui donnerait une information correcte permettant de localiser un des deux dirigeant de la guérilla: le « camarade José », dans la zone du VRAE, et le « camarade Artemio », dans la région d’Huallaga. 500.000 sont offert à qui permettra de localiser d’autres cadres du PCP-SL: les camarades « Alipio », « Raúl », « Guillermo », « Olga », « Robert » et « Oscar » (région du VRAE), et « Izula » et « Rubén » (région d’Huallaga).

Ci-dessous: Une interview du « camarade José »

(la suite est directement accessible sur YouTube)

Quatre commandants de la guérilla colombienne des FARC auraient été tués par l’armée lors d’opérations dans le nord-est et le sud du pays. Une femme identifiée comme Johana Arias, alias «Katerine» et un commandant, alias «Fabian» ont été tués au petit matin samedi, non loin de la ville de Tame, à quelque 350 km au nord-est de Bogota, dans le département d’Arauca. Les soldats ont également tué un autre dirigeant de la guérilla, Jaiber Lopez, alias «Santiago» et l’un de ses lieutenants dans le département de Huila, non loin de la localité d’Iquita, à 540 km au sud de Bogota.

La majorité des détenus Mapuche en grève de la faim depuis 82 jours ont mis fin à leur jeûne après un accord avec le gouvernement selon lequel ils seront jugés pour des délits de droit commun et non plus pour terrorisme, a annoncé le prêtre médiateur du conflit.

14 prisonniers politiques Mapuche ont confirmé dimanche 3 octobre leur décision de poursuivre la grève de la faim. 3 d’entre eux sont incarcérés à la prison d’Angol, 7 autres se trouvent à l’hôpital de Victoria, 3 sont incarcérés à Temuco et le jeune Luis Marileo Cariqueo, en grève de la faim depuis 31 jours au Centre de réclusion pour mineurs de Chol Chol, a décidé lui aussi de continuer en dénonçant, dans une déclaration, les conditions de détention des enfants prisonniers politiques Mapuche.

Les prisonniers grévistes considèrent totalement insuffisant l’accord avec le gouvernement que 23 de leurs camarades ont signé. Ils respectent leur décision mais déclarent qu’ils iront quant à eux jusqu’aux ultimes conséquences pour obtenir satisfaction aux revendications qui ont été à la base de leur grève de la faim, initiée le 12 juillet dernier. Ils déclarent que l’engagement du gouvernement à retirer les plaintes pour terrorisme n’empêchera pas les tribunaux d’appliquer la loi anti-terroriste héritée de Pinochet, ni l’utilisation de témoins masqués.

Manifestation Mapuche au Chili

Manifestation Mapuche au Chili

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L’Armée péruvienne a capturé six guérilleros présumés dans la région de Huánuco. Deux suspects, Raymond Mayta Pérez et Toribio Atanacio Quito avaient été capturés le 28 septembre par une patrouille militaire accompagnée. Ces arrestations auraient amené à quatre nouvelles arrestations, y compris un homme de 46 ans qui est cherché depuis 1998 pour « terrorisme » et un homme de 22 ans qui a été arrêté sous l’accusation d’appartenir au comité régional Huallaga du PCP-SL.

Durant l’opération menée jeudi au cours de laquelle le commandant Mono Jojoy a été tué, la police a saisi quinze ordinateurs portables, 94 clés USB et quatorze disques durs. Elle pense que l’un des appareils puisse être l’ordinateur personnel du commandant des FARC. Quarante experts de l’unité d’enquête criminelle de la police de Bogota travaillent actuellement pour tenter de briser les codes de sécurité des appareils saisis pour accéder à leur contenu. Ils espèrent ainsi pouvoir localiser les camps des guérilleros afin de mieux cibler leurs futures attaques. La police a également donné ce week-end les détails de l’opération de jeudi. 78 avions ont survolé le camp de Mono Jojoy et y ont lâché des douzaines de bombes. 400 membres des forces spéciales ont été parachutés pour encercler le camp. Après plusieurs heures de combats, 400 policiers supplémentaires les ont rejoints. L’armée colombienne affirme qu’entre vingt et trente guérilleros ont été tués et que treize policiers ont été blessés, pour la plupart durant leur parachutage dans la jungle.

Les combats se poursuivent actuellement dans la zone du camp des FARC. Par ailleurs, environ 10.000 policiers supplémentaires ont été déployés dans les grandes villes du pays pour empêcher les attaques des FARC en représailles de cette vaste contre-offensive.

Ce jeudi, les autorités colombiennes ont déclaré que Jorge Briceño, alias ‘Mono Jojoy’ faisait partie d’un groupe de guérilleros qui a été décimé au cours de la nuit de mercredi. ‘Mono Jojoy’ était un des membres du Secrétariat des FARC, structure disposant de la plus haute autorité dans l’organisation, et commandait le Bloc Est. Il a été tué au cours d’une opération menée par les forces gouvernementales dans le centre du pays, durant laquelle une vingtaine de guérilleros ont également été tués. Des photos de son corps, sur lesquelles on distingue de larges blessures au visage, ont été transmises à la presse. Ce vendredi, les autorités ont affirmé que leurs troupes continuent à avancer et qu’elles combattent toujours dans la région.

Mono Jojoy

Mono Jojoy

Sixto Antonio Cabana Guillen « Domingo Biojo », aurait été identifié parmi les 22 membres des FARC tués pendant l’opération de police lancée dimanche dans Miguel San, Putumayo. C’était un cadre des FARC depuis 25 ans et commandait le 48ème front des FARC. Les USA avaient offert une récompense de 2.5 millions de $ pour sa capture.

Une attaque explosive s’est produite à San Carlos de Apoquindo, endommageant un transformateur, un pylone et une ligne électrique à haute tension et provoquant des coupures de cette zone de Santiago. Le « Comando Alex Lemún » a revendiqué l’attaque en appui et solidarité aux prisonniers Mapuches. Ce groupe tire son nom du jeune mapuche assassiné par la police lors d’une occupation de terres de communautés mapuches du fonds forestier Santa Elisa.

Action au Chili pour les Mapuches

Action au Chili pour les Mapuches