Un combattant de l’ELN a été tué et deux autres ont été faits prisonniers lors de deux opérations militaires contre la guérilla. Les deux opérations ont eu lieu dans le département de Narino, au sud-ouest du pays. D’autres membres de l’ELN auraient été capturés dans une opération dans le département de l’Arauca. Enfin, 800 militaires mènent une quatrième opération dans le département du Chocos. L’ELN et le gouvernement de Bogota mènent depuis février des négociations de paix en Equateur en vue de mettre fin à un conflit de plus d’un demi-siècle, mais contrairement à ce qui s’était passé avec les FARC, le dialogue avec l’ELN se déroule sans qu’un cessez-le-feu n’ait été décrété.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Plus de 150 membres de la police et de l’armée nationale qui ont participé à l’opération « Centauro », préparée depuis plus de 10 mois par les services d’enquêtes du procureur général. L’opération s’est déroulée sous forme de douze raids simultanés dans les municipalités de Morales, Tiquisio, Arenal del Sur et Norosí, situées dans une région difficile d’accès du Sud Bolivar. Douze personnes ont été arêtées sous l’accusation de soutien à l’ELN. Parmi les personnes arrêtées sont les leaders communautaires Milena Quiroz, Isidro Alarcón et Arisolina Rodríguez. Les douze personnes arrêtées ont été amenées hier après-midi à Carthagène dans des hélicoptères de la police nationale. Ils ont été emmenés au quartier général de la police du district de Crespo et devraient être présentées aujourd’hui devant un juge.

L'arrivée des prisonniers à Carthagènes

L’arrivée des prisonniers à Carthagènes

Les troupes de l’armée gouvernementale, appuyées par la force aérienne colombienne, ont démantelés trois camps de l’ELN dans la municipalité de Jurado (département de Chocó). Les camps sont ceux de la Compagnie Néstor Tulio Durán du Front de guerre occidental de l’ELN. Un guérillero a été capturé, des armes et des équipements (notament de télécommunication) ont été saisis.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Les sept prisonniers détenus à la base navale du port de Callao, située à environ 200 mètres de l’embouchure de la rivière Rimac dans l’océan Pacifique, ont été transférés parce que la prison risque d’être inondée par la crue de la rivière. La prison de la base de Callao abrite les plus importants prisonniers du pays dans des conditions de sécurité extrême. Parmi ces prisonniers le principal dirigeant du PCP-SL, Abimael Guzmann, le « président Gonzalo », leader militaire du PCP-SL, Oscar Ramirez, le camarade ‘Feliciano’, et Victor Polay, dirigeant et fondateur du Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru (MRTA) ainsi qu’un autre dirigeant du MRTA: Miguel Rincon. Les prisonniers ont été transférés à la prison de Ancón I, situé dans le nord de Lima.

La base navale de Callao

La base navale de Callao

Des dizaines de milliers de Brésiliens sont descendus dans la rue, mercredi 15 mars, pour dénoncer la réforme des retraites voulue par le gouvernement du président conservateur Michel Temer. Des manifestations ont eu lieu dans les capitales de pratiquement tous les Etats du Brésil. A Sao Paulo, le poumon économique du pays, la grève des transports a provoqué des embouteillages monstres. A Rio de Janeiro, où les écoles publiques étaient en grève, des affrontements ont éclaté entre des manifestants et la police antiémeutes. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour contenir la foule en colère qui, elle, a lancé des pierres et incendié des poubelles.

Les affrontements à Rio

Les affrontements à Rio

Les militaires de la 7e Division de l’armée ont capturé sept membres de l’ELN dans la municipalité de Taraza, dans l’Antioquia. Ces guérilleros appartiendraient à la Compagnie « Héroes de Taraza » de l’ELN. Les personnes arrêtées sont Luis Humberto Flerez, Luis Alberto Moreno Padilla, Albeiro Echavarría de Jésus Ceballos, Enrique Suarez Medardo, Aly Freddy Montalvo Durango et Alcides de Jesus Roldan Pulgarín. Ils étaient recherchés dans plusieurs dossiers, notamment pour une embuscade à l’IED contre un convoi de la Brigade mobile 25. Des armes et des équipements ont été saisis.

Les armes saisies sur les guérilleros capturés

Les armes saisies sur les guérilleros capturés

Pablo « Erik » Arredondo, commandant du front « Héroes y Mártires » de l’ELN a été tué dans une opération des forces de sécurité dans le sud du département de Bolivar. L’opération a eu lieu hier après-midi dans le village de San Juan Alto de San Pablo. Elle a été menée par la Direction du renseignement de la police, qui a localisé le camp où était le commandant, et les forces spéciales de l’armée, qui ont pris le camp d’assaut.

Pablo

Pablo

Suit à la décision de l’Audiencia Nacional espagnole de commuer le reste de la peine de Mónica Caballero et Francisco Solar en expulsion (voir notre article), les deux anarchistes chiliens ont été remis par la police espagnole à la police chilienne. Ils sont arrivés ce dimanche matin à l’aéroport international de Santiago d’où ils sont sortis libres.

La  libération de Mónica Caballero et Francisco Solar

La libération de Mónica Caballero et Francisco Solar

Quelque 16 personnes ont été blessées, dont au moins cinq par des balles en caoutchouc, sur la place du 25 mai de Buenos Aires transformée un champ de bataille à l’issue de la marche massive organisée hier par la 31e Conférence nationale des femmes. Les incidents ont commencé à 21h30, lorsqu’une partie des 70.000 manifestantes a forcé la barrière protégeant la cathédrale de Buenos Aires. Une centaines de membres de divers services des forces de sécurité se sont interposés, faisant un usage massif de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes. La manifestation revendiquait la fin de la violence contre les femmes, le droit à l’avortement libre, sûr et gratuit; la fixation du salaire minimum égal au besoins de base d’une famille.

Les affrontements du 8 mars à Buenos Aires

Les affrontements du 8 mars à Buenos Aires

L’Acoforag, qui regroupe et représente les compagnies forestières au Chili, a déclaré que ses membres avaient déposés plus de 100 plaintes pour les actes de violence (incendies volontaires et sabotages) dans les régions mapuches depuis 2014. Les industriels déplorent que seulement 10 dossiers ont débouchés sur des inculpations – mais aucune pour « incendie criminel » (pour port d’arme). L’association patronale fait remarquer que dans les régions où l’état d’urgence a été proclamé suite aux incendies de forêts, comme en Arauco, les attaques ont baissées: « nous pouvons conclure que la simple déclaration d’exception et de la présence des forces armées dans la région, garanti le retour à la tranquillité », explique le porte-parole de l’Acoforag.

Attaque d'un colmpagnie forestière en pays mapuche

Attaque d’un colmpagnie forestière en pays mapuche

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