Les enseignants membres de la Coordination Nationale des Travailleurs de l’Education (CNTE) et du Syndicat National des tyravailleurs de l’Education (SNTE) se sont mobilisés vendredi dans tout le Mexique contre la réforme de l’éducation et de l’évaluation des enseignants. Ils se sont affronté avec la police fédérale et la police de l’Etat du Chiapas à Tuxtla Gutierrez. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les enseignants. D’autres membres de la CNTE ont bloqué le pont international de Talismán, entre le Mexique et le Guatemala, ou d’autres incidents ont eu lieu. Plus d’une douzaine d’enseignants ont été arrêtés et des dizaines de manifestants ont été blessés.

Incidents au pont de Talisman

Incidents au pont de Talisman

A quelques heures des élections présidentielles au Pérou une attaque de la guérilla maoïste a couté la vie à huit soldats et deux civils, samedi à Santo Domingo de Acobamba, dans le centre du Pérou. La patrouille militaire se rendait au village de Matichaca dans la région andine de Junin pour protéger les urnes qui allait être utilisée dimanche lors des élections présidentielles. Lors d’une deuxième attaque, des guérilleros du PCP-SL ont mitraillé un bateau de l’armée sur la rivière Apurimac, dans le district de Yochegua, situé dans la région d’Ayacucho (sud-est) blessant deux soldats.

Les funérailles des soldats tués samedi par la guérilla

Les funérailles des soldats tués samedi par la guérilla

Un soldat de l’armée colombienne a été tué et un autre blessé dans une embuscade tendue par des guérilleros de la compagnie Lucho Quintero Giraldo de l’ELN dans une zone rurale de la municipalité de El Tambo dans le Cauca (sud-ouest). Dans un autre affrontement, trois membres de l’ELN sont morts dans le nord-ouest en Colombie au cours d’une offensive militaire conjointe de de l’armée, de l’aviation et de la police. Les trois guérileros tués étaient membres de la compagnie Nestor Tulio Duran, appartenant au front Ernesto « Che » Guevara de l’ELN. Un mineur d’âge qui était membre de ce groupe a été blessé et capturé.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Suite au regain d’activité des guérillas de l’ELN et de l’EPL dans le Norte de Santander (attaques contre la police et l’armée, comme les attaques contre le secteur pétrolier etc.), environ 5000 hommes de l’armée ont été déployés au cœur du Catatumbo, dans les municipalités de Teorema, Convention, Hacari, Tibu et San Calixto. Une récompense pouvant aller jusqu’à 100 millions de pesos est offerte pour capturer les guérilleros, et particulièrement les sniper de l’ELN et le commandant « Gabino » qui est à la tête de la Compagnie Francisco Bossio de l’ELN opérant dans le Catatumbo. L’armée revendique déjà la mort de quatre guérilleros.

L'opération est appuyée par des hélicoptères de combat

L’opération est appuyée par des hélicoptères de combat

Un jeune homme qui avait été amené jeudi dans un hôpital de San Pedro, dans un état de santé grave en raison d’une péritonite, avait sur son bras un tatouage évoquant la guérilla de l’Ejército del Pueblo Paraguayo, l’EPP. Les autorités ont été prévenues. Le patient leur dit qu’il s’appelait Oscar Maldonado Ayala et était originaire de Colonia Naranjito en General Resquin (San Pedro) mais n’a pu produire de documents d’identité. L’hôpital est gardé par des agents du Groupe des opérations spéciales (GEO), la force anti-guérilla créée pour combattre l’EPP.

Le tatouage qui a valu au jeune homme d'être dénoncé aux autorités

Le tatouage qui a valu au jeune homme d’être dénoncé aux autorités

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Un grève illimitée dans la province de Tayacaja, Huancavelica, a été menée parce que la population exige que le gouvernement central de reconnaître le Comité d’organisation de l’Université Autonome de Tayacaja. Les manifestations ont tournés à des affrontements extrêmement violents. Un policier anti-émeute, isolé de ses collègues, a été battu et lapidé jusqu’à l’inconscience par les villageois de la province Tayacaja. Finalement dégagé par ses collègues, il a dû être hospitalisé dans la clinique de Huancayo. 19 autres policiers ont été blessés, l’un d’entre eux pourraient même perdre la vue et devrait être déplacé d’urgence à Lima. En outre, quatre policiers ont été séquestrés par les villageois pendant 10 heures.

Policier lapidé par les habitants de Tayacaja

Policier lapidé par les habitants de Tayacaja

De violents affrontements entre manifestants cagoulés et policiers, avec barricades et voitures incendiées, ont marqué la « journée du jeune combattant » qui commémore à Santiago du Chili, la mort des frères Rafael et Eduardo Vergara Toledo lors d’une manifestation contre la dictature de Pinochet le 29 mars 1985. Les affrontements ont été particulièrement violent dans le quartier ouvrier de Villa Francia, où sont morts les frères Vergara. A plusieurs reprises, les policiers ont dû se réfugier dans les véhicules blindés pour éviter d’être touché par les projectiles. Des affrontements ont aussi eu lieu dans les quartiers de à San Bernardo, Lo Hermida, La Pincoya, Lo Espejo et Maipú.

A Santiago et dans la municipalité de La Pintana, des policiers ont essuyés des coups de feu. On a également signalé des barricades et des troubles dans la ville de Concepción, situé 515 kilomètres au sud de Santiago. Pendant la journée, des centaines de personnes ont été empêchées d’employer des transports en commun dans la capitale chilienne: de nombreux conducteurs ayant refusé de prendre le volant pour ne pas s’exposer aux cocktails Molotov des manifestants masqués.

Affrontements à Santiago pour la

Affrontements à Santiago pour la

Le procureur de la Colombie a mis en accusation cinq dirigeants de l’ELN, à savoir Nicolas Rodríguez Bautista, Eliecer Herlinton Chamorro Acosta, Antonio García; Israel Ramírez Pineda, Rafael Sierra Granados, et Gustavo Anibal Giraldo Quinchia. Le dossier porte essentiellement sur les attaques contre les oléoducs mais, mais le procureur étudie également un certain nombre d’autres faits attribués à l’ELN, avec 15.741 enquêtes ouvertes. Cette mise en accusation est interprétée comme une volonté d’une partie de l’appareil d’état de torpiller les négociations de paix entre l’ELN et le gouvernement colombien, alors qu’un premier accord était annoncé pour les semaines à venir.

Propagande de l'ELN

Propagande de l’ELN

Des groupes de manifestants masqués porteurs de drapeaux rouges et noirs ont provoqué des incidents au cours de la marche à Córdoba, en commémoration du 40e anniversaire du coup d’Etat militaire du 24 mars 1976. Les manifestants ont dévasté un McDonald, endommagé des succursales bancaires, caillassé des policiers, tiré des engins pyrotechniques et mis le feu à un drapeau américain.

Les incidents à Córdoba

Les incidents à Córdoba

Un commandant de l’ELN connu sous le nom de guerre de ​​ »Danilo », qui dirigeait la compagnie «  »Luciano Ariza » de l’ELN, a été tué dans une opération conjointe de l’armée et de la police dans la municipalité de Villanueva (La Guajira). Une femme a été capturée dans la même opération. « Danilo » était sous le coup de six mandats d’arrêt pour enlèvements, extorsion et assassiner. Il aurait été l’un des responsables de plusieurs attaques contre les forces de sécurité à La Guajira et Cesar.

Militaires portant la dépouilles de

Militaires portant la dépouilles de