Deux policiers brugeois qui ont porté plainte contre des vidéastes amateurs qui les ont filmés lors d’une intervention lors d’une rixe en terrasse et ont ensuite mis les images en ligne. Le SLFP Police déclare que « S’il peut sembler normal à un citoyen – avec tous les moyens modernes – qui est témoin de l’action policière, d’en prendre les images en vue soit de prouver ultérieurement que les policiers ont mal agi, soit qu’ils ont été victimes de violences diverses, il n’en demeure pas moins qu’il y a un cadre légal complexe préservant les droits de ces mêmes policiers. Et la prise de vidéo et de son sans le consentement des personnes filmées … est illégale ».

Selon une circulaire, les policiers peuvent être photographiés et filmés, notamment dans le cas d’une collecte de preuves. Toutefois, la commission sur la vie privée indique qu’il subsiste un problème lorsque ces images sont diffusées. Le chef de corps brugeois a annoncé qu’il se portait partie civile.

Quelque deux tiers des zones de police du royaume sont favorables à l’idée d’intégrer des volontaires en leur sein. Pas moins de 45 zones font par ailleurs déjà appel à des non professionnels, ressort-il d’un rapport de la Commission permanente de la police locale.

Pas moins de 126 zones sur 195 ont répondu à l’enquête menée par la commission. Deux tiers d’entre elles verraient d’un bon oeil l’engagement de volontaires au sein des services de police et 45 zones indiquent déjà y avoir recours. Les chefs de zone citent le gain de capacité, l’avantage financier ou encore la flexibilité parmi les avantages que revêtent les volontaires. Le risque de violation du secret professionnel et le mode de sélection de ces volontaires figurent parmi les inconvénients supposés.

Les discussion du programme du futur gouvernement se poursuivent. Après confirmation qu’il y aura bien une loi sur le « service minimum » en cas de grève (les modalités restant à définir), les négociateurs ont abordé le chapitre Justice et Sécurité. Il ne devraient pas faire l’objet de grande difficultés tant les visions convergent entre les futurs partenaires qui ont appelé dans le passé à diverses initiatives telles qu’une modification des peines (mise en place de peines incompressibles…), la révision de la loi Lejeune (libération conditionnelle), la mise en place de tribunaux de flagrant délit.

Dans le cadre de la Semaine Mondiale de Solidarité avec les Prisonniers Anarchistes, le Caricole Neur à Namur projettera deux documentaires. Le premier « QHS et Rébellion » s’intéresse au module de haute sécurité construit à Bruges en 2008. « Disregarding the Law » parle de la répression des anarchistes en Biélorussie. Projections au Caricole Neur, 260 Chaussée de louvain à Namur, ce mercredi 27 août à 20.30.

Les libéraux ont souvent réclamé l’instauration d’un service minimum. Le vice-premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) l’a rappelé lorsqu’il est arrivé à la présidence de la Chambre, où se déroulent les négociations. «Cela existe dans beaucoup d’autres pays européens. Je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas possible chez nous», a-t-il souligné, en faisant remarquer que le service minimum était déjà d’application dans des domaines comme celui des hôpitaux ou de la police.

Le ministère de l’Intérieur veut imposer des exigences plus strictes et des règles de procédure particulières aux équipes spéciales d’intervention (Bijzonder Bijstandsteam – BBT) des corps de la police locale en Flandre, également appelées « bottinekes ». Ces équipes spéciales avaient été critiquées après la mort d’un homme dans une cellule du commissariat de Mortsel. La circulaire indique que les unités spéciales des corps de la police locale doivent satisfaire à des exigences en matière de qualité et de formation. Les unités spéciales de la police fédérale accompagneront ainsi les équipes locales pour la formation et le perfectionnement des BBT.

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214 personnes en 2013 contre 194 en 2012 ont été arrêtées en passant par l’aéroport de Zaventem après s’être déguisées. Cette augmentation proviendrait du fait que les passeports étant plus difficiles à falsifier et qu’il est donc plus facile de se déguiser pour ressembler au visage sur le passeport. L’aéroport de Zaventem s’équipera de 6 scanners biométriques courant 2015, ceux-ci compareront les photos des passeports avec les visages des voyageurs en analysant les proportions du visage difficiles à falsifier. En tout, 1419 personnes ont été arrêtées à l’aéroport de Zaventem avec un passeport volé ou falsifié.