C’est finalement à 1 heure du matin que les 22 premiers militants de la mission internationale « Bienvenue en Palestine » sont arrivé dans le hall d’accueil de Zaventem. Ils n’ont finalement pas pris le vol annoncé de Tel Aviv mais un vol via Francfort. Parmi eux, les militants de notre Secours Rouge. Un nombreux comité d’accueil occupait le hall, scandant des slogans pro-palestiniens.

p1120489.jpg

A 16H00, un nouveau rassemblement s’est tenu (avec une délégation de notre SR) devant le ministère des affaires étrangères pour soutenir les militants pro-palestiniens détenus en Israël, et pour exiger des information de la part du ministère. A 17H30, un représentant du ministère a annoncé que les 22 militants qui s’étaient rendu à Ben-Gourion-Tel-Aviv via Francfort étaient libéré et arrivaient à Zaventem ce soir par Lufthansa. Les autres – à l’exception de deux – seraient de retour demain par les vols Alitalia, Swiss et Austrian.

Les militants du Secours Rouge arrêtés ont effectivement pu envoyer un SMS expliquant qu’ils étaient libérés/expulsés et qu’ils arrivaient ce soir à 22H00 à Zaventem. Un appel a été lancé pour accueillir les manifestants libérés à l’aéroport.

Manif pour les pro-palestiniens détenus

Manif pour les pro-palestiniens détenus

Suite à l’expulsion du campement de l’esplanade Saint-Léonard, les « indignés » s’étaient installés au jardin Botanique. La police est passée, peu de temps après l’installation, prévenir que cette nouvelle occupation ne serait pas tolérée, notamment étant donné le lieu choisi. Hier la police a procédé à l’arrestation de onze personnes présentes sur le camp. Une rassemblement s’est tenu devant l’Hôtel de Police, rue Natalis.

Le Conseil d’Etat a annulé l’interdiction d’exercer son métier en prison, qui avait été infligée à un enseignant Luk Vervaet. Ce dernier donnait bénévolement aux prisonniers des cours de néerlandais dans la prison de Saint-Gilles, mais la Sûreté de l’Etat considérait qu’il représentait un « risque pour la sécurité ».

Luk Vervaet a cité l’Etat belge en justice, pour connaître notamment les raisons exactes de la mesure. Ces raisons, qui étaient tenues secrètes, figuraient dans un rapport secret de la Sûreté de l’État. En première instance, Luk Vervaet avait perdu tous ses procès. Il a alors saisi le Conseil d’Etat. Ce dernier avait suspendu déjà l’année dernière l’interdiction infligée à M. Vervaet d’exercer sa profession au sein de la prison. Dans un nouvel arrêt du 22 juin, le Conseil d’Etat a cette fois annulé cette interdiction. La direction avait refusé l’accès à M. Vervaet non seulement à la prison de Saint-Gilles mais également à toutes les autres prisons belges. Le Conseil d’Etat stipule que selon un arrêté royal de mai 1965, une mesure peut être imposée que si les autorités compétentes apportent des « raisons sérieuses » justifiant sa décision. L’arrêt souligne qu’on ne peut invoquer simplement une opinion dissidente pour refuser le droit à un citoyen d’exercer une activité bénévole dans une prison.

A partir du 1er janvier 2012, les personnes condamnées à des peines de prison ne dépassant pas 8 mois pourront exécuter leur peine à domicile. Le système permettra d’appeler le condamné à tout moment sur une ligne téléphonique sécurisée (sous la forme d’un boîtier de surveillance) installée dans le domicile de celui-ci. Elle permettra de vérifier sa présence à travers la technologie de reconnaissance vocale. En cas de problème, le ministère public sera averti, et il sera possible de revenir sur la détention à domicile du prévenu et de procéder à son emprisonnement. L’objectif est de faire passer en détention à domicile environ 40 % de la population actuellement sous surveillance électronique qui purge une peine de moins de 3 ans.

Vers 8h30 ce matin, une quinzaine de fourgons de polices et un car d’arrestation ont été aperçu en Outremeuse. Les occupants du camp, alertés, ont commencé à démonter les infrastructures ne leur appartenant pas. Il y a une quarantaine de minutes, une demi douzaine de policiers fédéraux tournaient autour du camp, brassard visible.

EDIT 12H30:
Les indignés de l’esplanade Saint-Léonard ont plié bagages sous pression policière. Vendredi, le bourgmestre Willy Demeyer avait pris un arrêté ordonnant leur démantèlement dans les plus brefs délais au motif de troubles de l’ordre public et suite aux plaintes des habitants.Les « indignés » envisageaient de poursuivre leur mouvement dans un autre lieu. Quelques dizaines d’entre eux ont ainsi investi le Jardin Botanique. Ils y ont dressé des tentes, derrière l’ancien bâtiment de l’Institut de pharmacie et à proximité d’une plaine de jeux pour enfants.

En début de semaine, nous avions répercuté une information diffusée par une agence de presse russe selon laquelle le militant antifasciste russe Petr Silaev aurait été arrêté en Belgique en vertu d’un avis de recherche d’Interpol. Il s’avère que cette information serait erronée. Selon plusieurs sources, Silaev ne serait ni en Belgique, ni en Russie, et toujours libre. Il semblerait que la police russe ait transmis cette information afin de se refaire une image après plusieurs ‘erreurs’ dans la gestion du dossier concernant les manifestations à Khimki en juillet 2010.

Ce 1 juillet, un nouveau bataillon est entré en fonction pour l’armée belge. Baptisé ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition et Reconnaissance), il aura pour mission la collecte de renseignements. Cette unité est composée de trois escadrons opérationnels pour un total de 660 hommes et femmes. Elle dispose de quarante véhicules blindés à roues 6X6 dotés de nouveaux senseurs. Un des escadrons sera également équipé de radars de surveillance du champ de bataille. Enfin, ce nouveau bataillon dispose d’une capacité d’analyse du renseignement et peut faire appel à des informations provenant de sources externes telles que les drones B-Hunter, les images recueillies par nos hélicoptères ou encore les images satellites.

Le militant antifasciste russe Petr Silaev (ou Peter Silaeva) aurait été arrêté par la police belge, en collaboration avec le FSB (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie), apparemment suite à un avis de recherche d’Interpol. Selon l’agence de presse russe Interfax, il serait actuellement détenu en Belgique en vue d’une prochaine extradition en Russie. Petr est accusé d’avoir été un des organisateurs de la protestation/attaque contre l’édifice de l’administration de Khimki, lors de l’importante mobilisation populaire de l’été 2010 en défense à la forêt de Khimki. Depuis que les autorités russes l’ont dénoncé comme que « criminel international » l’an dernier, il est devenu fugitif à travers l’Europe.

Cette semaine à Khimki, deux autres participants présumés à la manifestation de Khimki ont été jugés: Maxime Solopov a reçu une probation de deux ans tandis que le deuxième accusé, Alex Gaskarov, a été acquitté. En outre, à Kiev, Denis Solopov est détenu depuis le 2 mars 2011 en attente d’extradition de l’Ukraine vers la Russie.

Antifasciste russe

Antifasciste russe

Une trentaine de personnes ont protesté, dimanche matin, devant la prison de Bruges. Deux détenus se trouvent actuellement dans des quartiers dits de haute sécurité, ils sont en grève de la faim et de la soif et demandent d’être muté vers un régime ordinaire. Les manifestants de la Prisoners’ Families & Friends Association se sont rassemblés pour soutenir les grévistes de la faim, mais également pour aborder l’existence de la section spéciale, qui a pour objectif initial d’héberger les détenus aux comportements agressifs. Or, elle est actuellement remplie de personnes qui ont commis des actes de violence graves en dehors de la prison, à risque élevé d’évasion ou arrêtés dans le cadre des lois anti-terroristes. La sélection ne se fait donc pas sur base de leur comportement au sein de la prison mais bien de leur réputation à l’extérieur.