Une vingtaines de personnes sont allé cet après midi devant le centre fermé de Bruges pour y faire du bruit et protester contre la détention des migrants. Quelques unes ont été arrêtés et sont au commissariat de Bruges actuellement, probablement Hauwerstraat, 3. Un appel à un rassemblement sur place a été lancé.

Cet après-midi, un groupe ‘d’indignés’ avait décidé de se rendre devant le bâtiment de la rédaction du Soir. Ils souhaitaient se montrer solidaire avec les journalistes qui se seraient vus empêcher, par leur direction, de couvrir les différentes mobilisations de ces derniers jours. Mais arrivés au Parc Royal, ils ont été cueillis par les forces de l’ordre. La zone du parc a été déclarée fermée au public et quiconque tente d’y pénétrer se voyait menacer d’arrestation. La police était assistée par des vigiles privés qui lui signalaient les personnes et comportements ‘suspects’. A 16h30, vingt ‘indignés’ avaient déjà été arrêtés et emmenés au commissariat de l’Amigo, dans le centre-ville.

EDIT 17h40: Il y a quarante manifestants arrêtés à l’Amigo, dont deux femmes. Un appel a été lancé pour un rassemblement de solidarité devant l’Amigo.

EDIT 21h: Quelques proches des manifestants se sont rassemblés devant l’Amigo. Ils sont encadrés par plusieurs policiers. Jusqu’à présent, la police refuse de communiquer toute information.

EDIT 22h: Les quarante personnes sont toujours retenues au commissariat. Selon une rumeur en provenance du milieu juridique, il semblerait que les autorités souhaitent maintenir tous les manifestants en détention le plus longtemps possible afin de préserver la bonne tenue du sommet européen.

EDIT 24h05: Les premiers manifestants sont libérés. Ils sont chaleureusement acceillis par une vingtaine de personnes. Le dispositifs policiers est assez lourd. Il y avait douze femmes et non deux parmis les personnes arrêtées.

EDIT 01h: Fin des libérations. Il semblerait que tout le monde soit sorti (les proches rassemblés devant l’Amigo avaient tous retrouvé les leurs). Un manifestant a été ré-arrêté sitôt sorti sans raison apparente (probablement pour pouvoir enchaîner « légalement » deux arrestations administratives).

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Une centaine d’ « indignés », de syndicalistes et de membres du Comité Action Europe s’étaient rassemblés hier sur l’Esplanade de l’Europe, pour protester contre les politiques d’austérité menées en Europe. Après avoir organisé une assemblée populaire face à la Commission et au Conseil de l’Union européenne, au rond-point Schuman, à 18h00, les militants sont arrivés vers 21h au niveau du Parlement européen, entre les bâtiments Altiero Spinelli et Paul-Henri Spaak, d’où ils ont été délogés par la police à l’aide de gaz lacrymogènes. Les manifestants ont ensuite reflué vers la place du Luxembourg (où il y a eu des interpellations) et la place de Londres.

La police a tenté d’encercler un dernier groupe de manifestants qui défilait en fin de soirée dans les rues d’Ixelles. Une charge de police a eu lieu rue de la Paix vers 23h. Quelques personnes ont été interpellées.

Par ailleurs, la police locale de la zone Bruxelles-Capitale-Ixelles a interpellé mercredi soir une personne qui avait effectué des graffitis sur les locaux du Parlement européen

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Le mouvement des ‘indignés’ en Belgique, né il y a environ un mois, se veut solidaire des mouvements spontanés nés en Espagne, en Grèce,… La date du 19 juin avait été fixée pour organiser des cortèges dans plusieurs villes d’Europe où des comités, des assemblées populaires et des campements aut-gérés ont vu le jour ces dernières semaines. Cet après-midi, plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées sur la Place Flagey. Les ‘indignés’ dénoncent notamment les prochaines mesures européennes destinées à maîtriser les dépenses publiques et les conséquences de celles-ci. Peu avant 15h, 500 personnes ont pris part à l’assemblée populaire organisée sur la place avant de partir en cortège direction Place du Luxembourg pour y faire un sit-in devant le Parlement européen, suivi d’une nouvelle assemblée dans la gare. Un quart d’heure après le départ de la manifestation, dans la rue Dautzenberg, la foule s’est retrouvée face à un cordon policier, dont les membres ont fait usage de gaz lacrymogènes pour tenter de la disperser avant d’essayer de la faire redescendre vers la Place Flagey. Les manifestants ont répliqué par le jet de quelques projectiles en direction des forces de l’ordre. Bloqués des deux côtés, ils sont finalement parvenus à traverser le barrage policier pour poursuivre leur marche.

Manifestation des indignés à Bruxelles

Manifestation des indignés à Bruxelles

Manifestation des indignés à Bruxelles

Manifestation des indignés à Bruxelles

Ce samedi après-midi à 15h00, une trentaine d’activistes non-violents, s’appelant les « Robins des Bois du supermarché », ont fait une action au Carrefour de Liège. Ils ont invité les clients à goûter des produits au sein du magasin en installant le « free pique-nique » sur des tables et des chaises du magasins. Ils entendaient dénoncer les profits énormes de la deuxième plus grande enseigne de grande distribution au monde, alors qu’il est de plus en plus difficile pour de nombreuses personnes de boucler les fins de mois. Ils insistaient également sur les conditions de travail au sein de Carrefour qui, l’année dernière, a fermé plusieurs magasins et supprimé de nombreux postes de travail pour augmenter la rentabilité du groupe. La police est intervenue (sans violence) et a procédé à 15 arrestations.

Ce jeudi, le conseil des ministres à accordé les contrats pour la construction de quatre nouvelles prisons à l’horizon 2013. Il s’agit de contrats DBFM (Design, Build, Finance, Maintain), ce qui signifie que les société qui se sont vues attribuer ces contrats construisent et gèrent la prison, à l’exception des questions de sécurité. Les sociétés désignées sont BAM-Dexia, Eiffage/Benelux et ‘Futures prisons‘. Quatre nouvelles prisons verront donc le jour dans les deux années à venir: Marche-en-Famenne (300 cellules), Leuze-en-Hainaut (300 cellules), Beveren (300 cellules) et Termonde (444 cellules). Le cas du site de Sambreville reste en discussion.

Depuis plusieurs mois, une petite centaine d’Afghans en attente de régularisation occupaient une maison de la rue de la Concorde à Ixelles. Ce matin, ils ont été expulsés par la police locale sur demande de la régie des bâtiments, alors que 85 d’entres eux poursuivent une grève de la faim depuis quinze jours pour obtenir leurs papiers. Des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et les expulsés lorsque ceux-ci ont tenté de se regrouper en sit-in en bas de la rue, au croisement avec l’avenue Louise. La police a fait usage de la force afin de disperser les sans-papiers qui ont été frappés à coups de matraque, plaqués au sol, menottés et pour certains, arrêtés. Vingt-cinq d’entre eux ont été embarqués à l’office des étrangers pour déterminer les mesures qui seront prises à leur encontre.

Deux militants du camp Noborder de Bruxelles comparaissent en Chambre du Conseil ce mercredi 15 juin à 14 heures. Bien que quasi vide, la Chambre du Conseil pourrait demander que le dossier, (rébellion) soit poursuivi au Tribunal correctionnel. Un rassemblement se tiendra à 13H30 au palais de justice pour soutenir les inculpés et exiger qu’il n’y ait pas de procès.

Une centaine de personnes s’étaient rassemblées à 15 heures au Carré de Moscou à Saint-Gilles pour se rendre en cortège vers la Place Flagey, où le camp des ‘indignés’ a été évacué hier matin. Encadrées par la police de Saint-Gilles, elles ont été bloquées au moment de leur arrivée sur la commune d’Ixelles par une trentaine de policiers munis de boucliers et de matraques. Après un sit-in d’une vingtaine de minutes, et la prise de relais des forces de police ixelloises, elles ont poursuivi leur avancée vers la Place. A leur arrivée vers 16h30, une centaine de personnes ont été enfermées dans un ‘kessel’. Très rapidement, une centaine d’autres personnes arrivées en renfort sont parvenues à encercler les policiers et à les contraindre à déserrer leur étau. Cela ne s’est toutefois pas fait sans mal, plusieurs personnes ont reçu des coups de matraques. Deux personnes ont également été brièvement interpellées. Le cortège, fort de plus de 300 personnes, s’est redirigé vers le Carré de Moscou, escorté par un lourd contingent de la police d’Ixelles. Arrivé à Saint-Gilles, trois policiers de la commune ont accompagné la foule jusqu’au Carré de Moscou. A 19h30, plus de 350 personnes se sont retrouvées au campement, encadrées par trois combis de la police communale.

Répression de la manifestation des indignés

Répression de la manifestation des indignés