Depuis le 1er janvier 2008, l’appellation « gardien de la paix » désigne toutes les fonctions publiques de sécurité non policières. Vêtus d’un uniforme mauve (pour les distinguer des assistants de prévention et de sécurité, gardiens de parc et autres « stewards »), chômeurs mis au travail, voire issus du CPAS, ils devaient fournir une présence « dissuasive », sensibiliser le public à la sécurité et la prévention de la criminalité, signaler aux services compétents des problèmes de sécurité d’environnement, de voirie, et de circulation, constater d’infractions aux règlements communaux (SAC), surveiller des passages pour piétons et d’activités organisés par une autre autorité publique, etc.

Jusqu’à présent, les gardiens de la paix n’avaient pas de compétence policière au sens strict, mais un nouveau pas vient d’être fait dans la transformation de ces « gardiens de la paix » en policier. Ils suivent actuellement des formations (techniques et légales) pour tous devenir « constatateurs » d’infraction (au lieu d’en être témoin et de les « signaler »), et seront à terme équipé de radio directement connectée au réseau de la police. Il est à signaler que les « gardiens de la paix » qui ont voulu refuser ce nouveau statut se sont entendu dire qu’ils n’avaient pas le choix, qu’ils étaient liés par leur contrat…

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Une soirée de soutien à Ricardo aura lieu le 3 juin, au Théâtre de poche, à 18h. Au programme: concerts, débats et projections. Les bénéfices de la soirée seront entièrement reversés à Ricardo pour assurer les frais de réparation de sa dentition détruite par les coups de matraque au Steenrock 2011. Théâtre de poche, 1A Chemin du Gymnase, 1000 Bruxelles (au bout de l’Avenue Louise, deuxième entrée à gauche dans le Bois de la Cambre si l’on vient en voiture).

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Le Belgian Cybercrime Centre of Excellence for Training, Research and Education (B-CCENTRE) a été créé vendredi à Bruxelles. Ce projet de lutte contre la cybercriminalité rassemble des chercheurs issus des universités de Louvain, Liège, Namur et Tilburg mais aussi des institutions gouvernementales, des entreprises et la Fédération belge du secteur financier (Febelfin). Le centre est basé à Louvain. Le B-CCENTRE mettra sur pied une plate-forme de coordination pour la recherche sur la cybercriminalité mais aussi pour la formation et l’entraînement d’acteurs du secteur et la mise en place de campagnes de sensibilisation. L’objectif principal se situera du côté de la recherche, qui permettra également de dispenser des formations de haut niveau.

Le site du centre

Ce mercredi 25 mai, les quatre prisonniers politiques Mapuche Hector Llaitul, Ramon Llanquileo, Josè Huenuche et Jonathan Huilical entament leur 72e jour de grève de la faim. Leur état de santé est alarmant, considérant que cet acte désespéré de protestation est consécutif à un premier jeûne de 83 jours débuté le 12 juillet 2010. Ramón Llanquileo vient d’être transféré d’urgence à l’hôpital pour la seconde fois en quatre jours. Condamnés à 25 ans de prison à la suite d’un procès basé sur des témoignages anonymes, ils réclament à la Cour Suprême de Justice l’annulation du jugement et un procès juste et équitable. Décision attendue le 3 juin 2011.

À l’heure où la population chilienne proteste massivement contre le projet Hydroaysen (construction de 5 barrages qui détruiront la Patagonie encore vierge au profit de l’industrie minière principalement), le Colectivo Contra la impunidad, le Colectivo Rodriguista, le Comabe, le Centro cultural Chile, et le PCAP-Bélgica appellent à un rassemblement de solidarité avec les Mapuches ce vendredi 27 mai 2011 de 17 à 18 h devant l’ambassade du Chili, rue des Aduatiques 106, 1040 Bruxelles (métro Montgomery).

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Un rassemblement de solidarité avec les Mapuche en grève de la faim au Chili
et contre la destruction des communités Mapuche et des milliers d’hectares de reserves naturelles par le projet « Hidroaysen » (cinq barrages hydro-électriques et 1.912 Km de lignes de haute tension) aura lieu ce vendredi 20 mai de 17h à 18h devant l’ambassade chilienne, rue des Aduatiques, 106 à 1040 Bruxelles (métro Montgomery).

300 personnes étaient présentes sur les marches du palais de justice de Bruxelles, ce début d’après-midi pour marquer leur solidarité avec Ricardo qui a dû être hospitalisé et opéré en urgence après avoir été violemment matraqué par un policier, le 7 mai, au Steenrock. Ricardo n’a pas porté plainte en justice (ce qu’a invoqué la ministre de la justice pour minimiser l’affaire – en ajoutant bien entendu que les policiers avaient donné une « toute autre version » que celle de Ricardo), mais bien au Comité P.

Le 7 mai 2011 avait lieu le Steenrock, qui rassembla quelques milliers de personnes. Alors qu’il se faisait contrôler, un participant au festival a été tabassé de façon extrêmement violente par un policier. En réponse à cela, la LDH appelle au rassemblement ce lundi 16 mai à 13h sur les marches du palais de justice de Bruxelles.

Ce samedi 7 mai, un jeune homme se rend au « Steenrock », festival en soutien aux étrangers détenus dans le centre fermé de Steenokkerzeel. Arrivé vers 15 heures à proximité du centre, ce jeune homme fait l’objet d’un contrôle d’identité qui va déraper de manière incompréhensible. Un des deux policiers qui menait ce contrôle d’identité, a sorti sa matraque et lui a asséné un coup très violent directement au visage du jeune homme qui n’avait pas ébauché un geste menaçant, avant de continuer à le frapper, toujours à coups de matraque, un peu partout sur le corps et à nouveau, à plusieurs reprises, en plein visage. Les autres policiers ont laissé faire, se contentant de contrôler les identités des personnes présentes et d’acter un témoignage.

Une ambulance a fini par venir prendre en charge le jeune homme, qui s’est vu poser une vingtaine de points de suture, avant qu’un scanner ne révèle de multiples fractures des mâchoires et la perte de plusieurs dents, nécessitant une opération immédiate. Son immobilisation et sa rééducation vont durer plusieurs mois. Plainte a été déposée.