Une soirée d’hommage à Gokhan Tasyakan aura lieu ce samedi. Gokhan était un militant communiste turc qui avait participé à la fondation du DKP (Parti Communard Révolutionnaire), il était toujours membre de son Comité Central. Il est tombé en martyr en combattant au Rojava au début du mois de septembre à l’âge de 38 ans. Il a également participé à la fondation des BÖG (Forces de Libération Unies) à Kobané, une force de guérilla unifiée contre Daesh et a dirigé l’unité de guérilla du DKP dans la même ville. Dans le même esprit de construction de l’unité révolutionnaire, Gokhan a déployé une grande énergie dans la fondation du HBDH (Mouvement Révolutionnaire d’Unité Populaire), une plateforme unitaire de groupes révolutionnaires en Turquie et au Kurdistan Nord. Gokhan a voué la plus grande partie de sa vie à la lutte pour la révolution, il a commencé à militer à l’école, il est issu d’une famille immigrée des Balkans. A l’université il était en première ligne lors des manifestations contre l’OTAN et le FMI.

Une cérémonie d’hommage aura lieu ce samedi au Local Sacco-Vanzetti à Bruxelles (54 Chaussée de Forest) à partir de 17h.

Soirée d'hommage à Gokhen Tasyakan

Soirée d’hommage à Gokhen Tasyakan

La loi portant des dispositions diverses en matière de communications électroniques vient d’être légalement adoptée et étend l’usage des « jammers », ces brouilleurs de fréquence, à plusieurs services pour lutter contre le terrorisme et le grand banditisme. Jusqu’à présent, l’armée et les institutions pénitentiaires avaient l’autorisation de se servir des brouilleurs de fréquences dans certaines limites.

Désormais, les unités spéciales et la direction de l’appui canin de la police fédérale, la Sûreté de l’État, le SEDEE (le service d’enlèvement et de destruction des engins explosifs), le SGRS, le SPF Affaires étrangères et le SPF Intérieur pourront également en jouir. Pour les démineurs, les jammers peuvent empêcher un engin d’exploser lorsqu’il est commandé à distance. Pour les unités spéciales de la police fédérale, l’intérêt sera d’empêcher les communications entre des personnes visées, par exemple lors d’interventions planifiées contre elles.

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Des barrières en fil barbelé assortis de policiers aux boucliers et matraques dégainés et de quelques militaires avaient été déployés à plusieurs endroits devant la représentation espagnole de la Rue de la Science à Bruxelles. Une centaine de manifestants se sont toutefois rassemblés à une cinquantaine de mètres de l’ambassade et ont entonné des slogans en solidarité avec le peuple catalan qui a souffert d’une lourde répression hier lors du référendum pour son indépendance. Malgré les 800 blessés et un mort (décédé d’une crise cardiaque alors qu’il se faisait matraquer), le « Oui » a été écrasant avec plus de 90% de votes et plus de 40% de participations (hormis les nombreuses urnes saisies par la police espagnole).

Manifestation de solidarité avec le peuple catalan

Manifestation de solidarité avec le peuple catalan

Et quelques images de Catalogne:

La 4e édition de la semaine s’est achevée, durant laquelle de nombreuses activités informatives et culturelles se sont déroulées à Bruxelles, essentiellement place d’Espagne. Notre Secours rouge y avait organisé un stand avec le SKB pour promouvoir la campagne « Celox » en soutien aux combattants internationalistes du Rojava.

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La police espagnole est intervenue en force dimanche en Catalogne pour empêcher la tenue d’un référendum d’autodétermination. Au moins 92 personnes ont été blessées ont annoncé les services de santé de la région. Au total, 465 personnes ont reçu une assistance médicale. Les policiers anti-émeutes ont utilisé des balles en caoutchouc à Barcelone où des milliers de personnes étaient descendues dans la rue tôt le matin pour prendre part au scrutin. Les manifestants ont aussi tenté de protéger les bureaux de vote lorsque la police y a pénétré de force pour saisir des urnes et le matériel de vote.

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Suite à la sévère répression qui a frappé les Catalans qui souhaitaient voter au référendum, un rassemblement aura lieu demain à Bruxelles à 18h devant l’ambassade d’Espagne, Rue de la Science 19.

Rassemblement en solidarité avec la Catalogne

Rassemblement en solidarité avec la Catalogne

Comme chaque samedi, manifestation dans le centre de Bruxelles en solidarité avec Nuriye et Semih, deux profs en grève de la faim (depuis maintenant 205 jours) et emprisonnés par l’Etat turc. L’affaire Nuriye et Semih soulève un grand mouvement de solidarité en Turquie. Dans la nuit de mardi à mercredi, Nuriye a été transférée de force (à 2h du matin par des policiers armés) à l’hopital, faisant craindre qu’elle ne soit alimentée de force. Des solidaires se sont immédiatement regroupés à l’hopital.

Le rassemblement de ce samedi à Bruxelles aura lieu de 11h30 à 13h30, Place de la Monnaie.

Ressemblement pour Nuriye et Semih ce 5 août

Ressemblement pour Nuriye et Semih ce 5 août

La semaine culturelle kurde occupera avec un village de tentes animé par de nombreuses activités la place d’Espagne à partir de demain soir et jusqu’au 4 octobre. L’année dernière, l’événement avait été menacé d’annulation lorsque le Collège communal de la Ville de Bruxelles avait dans un premier temps refusé sa tenue, indiquant que les policiers étaient déjà surchargés de travail. Il était ensuite revenu sur sa décision après un recours de l’Institut kurde devant le Conseil d’Etat. Notre Secours Rouge tiendra, avec d’autres membres de la campagne « Celox », un stand de soutien au combattants internationalistes du Rojava.

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Samedi, les forces de police a effectué des raids très violents sur les communautés mapuche et les résidences privées (voir notre article). Elles ont arrêtés 8 « comuneros” mapuche, prétendument impliqués dans deux incendies de camions de sociétés forestières: le premier des 18 véhicules appartenant à la société de transport Calafquén, le 19 août, et le deuxième, de 29 camions de la société Sotraser (Bethia group), le 28 août.

Un rassemblement de solidarité aura lieu vendredi 17H00 devant l’ambassade du Chili

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Lors de la nuit du nouvel an, vers 3h20 du matin, Benjamin a été agressé par des policiers (voir ici la vidéo de son témoignage). Dès le lendemain, Benjamin a porté plainte et les policiers ont été identifiés. Les quatre policiers (deux hommes et deux femmes), ont rédigé deux rapports des faits contradictoires tandis que les témoignages des amis de Benjamin, et également celui d’un inconnu passant dans la rue concordent. Ainsi, deux policiers sont poursuivis et le procès aura lieu ce mercredi 27 septembre.

Plusieurs associations et organisations (JOC Bruxelles, Jeunes anticapitalistes, etc.) appellent à un rassemblement ce mercredi 27 septembre à 12h30 devant le Palais de Justice de Bruxelles afin de soutenir Benjamin et s’opposer à l’impunité de la police.

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