Le 15 novembre, Oscar Reina, porte-parole du Syndicat andalou des travailleur (SAT), a été arrêté à Grenade (Andalousie) alors qu’il collait des affiches pour promouvoir la manifestation de la journée nationale de l’Andalousie et le festival contre la répression organisé par le SAT début décembre. Oscar Reina a été arrêté pour délit de diffamation contre la Couronne. Il y aurait actuellement deux recours légaux contre Reina, une à Séville et à l’autre à Madrid. Le porte-parole national de la SAT n’aurait pas comparu devant les tribunaux et aurait été arrêté dans le cadre de cette non-comparution. Il sera relâché quelques heures plus tard.

Le Syndicat andalou des travailleurs est la cible d’une répression importante depuis plusieurs années. Actuellement, plus de quatre cents militants du SAT sont poursuivis en justice et le montant des amendes s’élève à plus de quatre cent mille euros.

Oscar Reina

Oscar Reina

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Tamara Carrasco, qui avait interdiction de quitter Viladecans, et Adrià Carrasco, exilé en Belgique, avaient été arrêté.e.s il y a 7 mois pour avoir participé aux mobilisations des CDR (Comités de Défense de la République) dans en 2018. Tous les deux étaient accusé.e.s de terrorisme, rébellion et sédition. La Cour espagnole a abandonné ces charges. L’affaire sera renvoyée devant les tribunaux ordinaires pour des faits de troubles de l’ordre public.

Adrià Carrasco n’envisage pas, pour l’instant, de rentrer en Catalogne tant que l’ordre de recherche et de capture ne sera pas annulé.

Tamara Carrasco et Adrià Carrasco

Tamara Carrasco et Adrià Carrasco

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Ce lundi matin, Mariona Quadrada, conseillère municipale de Reus (Tarragone) de la Candidature d’unité populaire (CUP) a été arrêtée par les Mossos d’Esquadra (police autonome de Catalogne) pour avoir refusé de témoigner devant les tribunaux. Mariona Quadrada fait l’objet d’une enquête et est accusée d’incitation à la haine pour avoir traité d' »assassins » deux conseillers du parti des citoyens unionistes (Ciudadanos) lors des manifestations du 3 octobre 2017 contre les violences policières à l’encontre des électeurs du référendum pour l’indépendance de la Catalogne organisé deux jours auparavant.

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La date du procès n’a pas été encore fixée mais son ouverture est attendue début 2019. L’ancien président catalan Carles Puigdemont, qui s’est réfugié en Belgique, n’est pas concerné par ce procès, la justice espagnole ne jugeant pas en absence. Le parquet général a requis de 7 à 25 ans de prison contre 12 dirigeants indépendantistes accusés de « rébellion », « détournements de fonds publics » ou « désobéissance grave ». Six autres indépendantistes, qui comparaîtront seulement pour « désobéissance grave », encourent une amende.

En prison depuis un an, l’ancien vice-président catalan Oriol Junqueras est le seul à encourir la peine la plus élevée de 25 ans de prison et d’inéligibilité. Le parquet a également demandé 17 ans de prison contre l’ancienne présidente du parlement régional catalan Carme Forcadell, et les ex-présidents de puissantes associations indépendantistes, Jordi Sanchez et Jordi Cuixart. Dans un autre dossier judiciaire, le parquet a réclamé 4 à 11 ans de prison contre quatre responsables de la police catalane, dont son ancien chef, Josep Lluís Trapero, accusé de rébellion.

Manifestation poru les prisonniers indéopendantistes catalans (archive)

Manifestation poru les prisonniers indéopendantistes catalans (archive)

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Jeudi 1er novembre, des centaines de personnes sont descendues dans la rue pour manifester leur rejet de la condamnation prononcée à l’encontre des cinq militants du PML(RC) (voir notre article). En un peu plus de 24 heures après le rendu de la Cour nationale, onze rassemblements ont été organisés partout dans l’Etat espanol avec comme mot d’ordre « Lutter contre DAESH n’est pas un crime ! ».

Rassemblement à Madrid en soutien au PML(RC)

Rassemblement à Madrid en soutien au PML(RC)

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La justice espagnole a condamné cinq membres du PML(RC) à des peines d’emprisonnement de six mois à trois ans et demi, les accusant de collaborer avec le PKK (voir notre article). Les militants ont été reconnus coupables d’appartenance à un groupe criminel et de détention d’armes, tandis qu’ils ont été acquittés des crimes d’organisation criminelle et d’association illicite. Le tribunal a également estimé qu’il n’y avait aucune preuve qu’ils étaient en possession d’explosifs et les a également acquittés de cette inculpation. De même, il a rejeté la demande du bureau du procureur demandant l’interdiction du PML(RC) (la licence du parti avait été suspendue pour un an à compter du début de la procédure judiciaire). Le secrétaire général du parti, Roberto Vaquero Arribas, a été condamné à deux ans et trois mois. Vraisemblablement, c’est le seul accusé qui doit entrer en prison.

Roberto Vaquero, secrétaire général du PML(RC)

Roberto Vaquero, secrétaire général du PML(RC)

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Six anarchistes arrêtés à Murcia par la police nationale espagnole qui les accuse d’être les auteurs de plusieurs attaques explosives et incendiaires contre des infrastructures et notamment des pylônes. Les six anarchistes âgés de 21 à 27 ans sont accusés de détention, de stockage et de trafic d’explosifs, et de dommages. Cette opération fait suite à une arrestation et une perquisition qui ont eu lieu en juin de cette année dans la ville de Molina de Segura (région de Murcie), et au cours de laquelle un jeune anarchiste a été arrêté et du matériel explosif saisi. Une trentaine d’actions similaires dans leur matériel et leurs cibles ont eu lieu en Murcie. Les six anarchistes arrêtés se voient reprochés les neuf dernières.

Les arrestations en Murcie

Les arrestations en Murcie

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Hier matin, sur l’avenue « Diagonal » de Barcelone, des manifestants cagoulés ont brûlé plusieurs conteneurs à ordure et coupé le trafic pendant environ 20 minutes. Ils ont pu partir avant l’arrivée en force de la police régionale catalane. C’est une des réaction à l’évacuation du squat Ca La Trava, qui a eu lieu jeudi dans le quartier de Gràcia. La veille, une manifestations avait été l’occasion d’attaques contre deux sociétés immobilières et une banque. Des conteneurs avaient aussi été incendiés. Une personne a été arrêtée.

Manifestation de soutien au squat Ca La Trava

Manifestation de soutien au squat Ca La Trava

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Des échauffourées ont opposé militants indépendantistes radicaux et forces de l’ordre hier soir 1er octobre dans la capitale catalane, à la fin de la manifestation marquant le premier anniversaire du référendum d’autodétermination interdit par Madrid. Les manifestants ont renversé peu après 21h les barrières protégeant l’entrée du parlement régional et les policiers régionaux, dépendant du gouvernement catalan, ont répliqué en chargeant. Certains militants radicaux, le visage masqué, ont lancé des pierres aux policiers et tenté de faire des barricades avec des poubelles renversées.

Les affrontements d'hier lundi à Barcelone

Les affrontements d’hier lundi à Barcelone

Le samedi 29 septembre, une manifestation organisée par le syndicat Jusapol (police nationale espagnole et garde civile) a rassemblé environ 2000 personnes (dont des policiers et des groupes d’extrême-droite et anti-indépendantistes Vox et Société Civile Catalane, des élus de Ciudadanos ainsi que l’ex-déléguée du gouvernement espagnol à Barcelone). Face à eux, environ 6000 indépendantistes catalans et anti-fascistes se sont mobilisés pour s’opposer à cette manifestation. La date de cette manifestation avaient également un enjeu symbolique puisqu’organisée près d’un an après le référendum de 2017 sur l’indépendance de la Catalogne. L’appel du syndicat avait pour mot d’ordre général une demande d’augmentation de salaire mais appelait également à «rendre hommage à leurs collègues qui étaient intervenus en Catalogne l’année précédente. » Au total, 14 personnes ont été blessés légèrement et 6 ont été arrêtés.

Les contre-manifestants ont, entre autre, jeté et pulvérisé de la poudre de couleur sur les policiers recouvrant les boucliers anti-émeute et les fourgons de police.

Affrontement entre policiers et indépendantistes et antifascistes catalans

Affrontement entre policiers et indépendantistes et antifascistes catalans

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