Malgré une année de bombardement génocidaire, une observation par drone H24, une occupation du terrain et des ratissages menés avec tous les moyens (robots, chiens, etc.), les combattants des diverses organisation dee la Chambre d’opération de Gaza continuent à porter des coups à l’armée israélienne. Le commandant de la 401e brigade blindée de l’armée israélienne, un colonel,  a été tué hier lors de combats dans le nord de la Bande de Gaza. Son char et un autre char voisin ont été touchés par un engin explosif et par un missile à l’ouest de Jabalia. C’est le 358e militaires militaire israélien tué à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Dans la même période, l’armée israélienne a déjà tué 42 600 Palestiniens à Gaza, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 99 800 autres. Photo: Jabalia

 

Ce mardi, les autorités israéliennes ont libéré au moins 15 détenus de diverses prisons. Un jeune palestinien Eyad Ashraf Ed’eis (15 ans), du camp de réfugiés de Shu’fat à Jérusalem occupée, a été libéré mardi après sept mois de détention. Il a été placé en résidence surveillée, équipé d’un bracelet électronique et interdit de séjour dans son domicile familial. Libéré en très mauvaise santé en raison de la gale, qui s’est répandue parmi des centaines de détenus dans plusieurs prisons et il a été transféré à l’hôpital dès sa sortie. La Société des prisonniers palestiniens (PPS) a confirmé que la plupart des détenus libérés souffrent de complications de santé, de maladies chroniques qui nécessitent un suivi médical. Dans un communiqué, la PPS note que la gale est l’une des maladies les plus répandues chez les détenus libérés, avec des effets visibles sur leur corps.

La PPS soupçonne l’administration pénitentiaire israélienne d’utiliser la gale comme un outil pour torturer et maltraiter les détenus, négligeant le droit aux traitements médicaux, ce qu’elle considère comme de la maltraitance depuis plusieurs décennies. Les corps des prisonniers présentent des traces de négligences médicales, de famine et de torture.

Sur la base d’une visite de son avocat à la prison de Gilboa il y a deux jours, la commission des affaires des détenus et des ex-détenus a déclaré mercredi matin, que les prisonniers vivent dans des conditions tragiques et une réalité douloureuse en raison des politiques fascistes et racistes adoptées par l’administration pénitentiaire israélienne, parmi les méthodes utilisées par l’administration figurent les coups, les insultes, les effractions dans les chambres et les sections. La nourriture fournie reste médiocre en quantité et en qualité, il y a une grave pénurie de vêtements et de couvertures, rien n’indique que les conditions météorologiques soient prises en compte avec l’arrivée de l’hiver. Les maladies de peau se propagent, les produits de nettoyage et de désinfection sont absents, la politique d’isolement du monde extérieur se poursuit et il existe des restrictions et des obstacles à la communication dans les chambres et les sections.

La Cour suprême inarienne a annulé la condamnation à mort de Sharifeh Mohammadi, une militante engagée pour les droits des femmes et des travailleurs et pour l’abolition de la peine de mort. Elle avait aussi milité au syndicat « Komiteye-Hamahangi ». Son affaire devrait être réexaminée lors d’un nouveau procès. Mohammadi, 45 ans, a été arrêtée à Rasht, dans le nord du pays, en décembre dernier et a été détenue dans différentes prisons depuis. Elle été torturée et maltraitée à plusieurs reprises en détention afin de pour lui extorquer des aveux. En juillet, elle a été condamnée à mort par un tribunal révolutionnaire pour « rébellion armée contre l’État » (baghi). Elle se trouve actuellement au centre de détention de Lakan, dans la province de Gilan, sur la mer Caspienne.

Dossier(s): Monde arabe et Iran Tags:

Le régime iranien continue à utiliser la peine de mort contre les peuples non perses / chiites d’Iran, dont les Kurdes et les Baloutches qui y sont exécutés en masse. Entre le 15 et le 25 septembre 2024, au moins 21 prisonniers ont été exécutés dans la prison centrale de Chiraz (prison d’Adelabad), dont un mineur, quatre prisonniers baloutches, deux prisonniers kurdes, deux ressortissants afghans et deux prisonniers Lor. Ces prisonniers avaient été condamnés à mort. Chaque mardi, des grèves de la faim sont organisées pour protester contre ces condamnations. Les grèves de la faim du « Mardi sans exécution », sont entrées dans leurs 36e semaines, elles se sont étendues à 22 prisons.

Les prisons où la grève de la faim contre la peine de mort se poursuit sont les suivantes : la prison d’Evin, la prison de Qezal Hesar, la prison centrale de Karaj, la prison du Grand Téhéran, la prison de Khorramabad, la prison de Nizam à Shiraz, la prison d’Asadabad à Ispahan, la prison de Bam, la prison de Mashhad, la prison de Lakan à Rasht, la prison de Qaimshahr, la prison d’Ardabil, la prison de Tabriz, la prison d’Urmia, la prison de Salmas, la prison de Khoi, la prison de Naqdeh, la prison de Saqqez, la prison de Baneh, la prison de Marivan, la prison de Kamiyaran et la prison d’Arak

 

Since October 7, 2023 and the counter-offensive by the Palestinian resistance, the Zionist state has been carrying out a terrible genocidal offensive in the Gaza Strip, claiming tens of thousands of victims, displacing millions of people and destroying almost all the enclave’s infrastructure. He is confronted by the implacable resistance of an entire people who are fighting against this genocide and more than 76 years of Zionist settlement on their land, Palestine.

But this is a struggle that concerns the entire Arab world, since Israel is nothing more than Western imperialism’s outpost in the region. That’s why the Lebanese resistance supports Gaza by confronting the Zionist regime on its border with occupied Palestine, aware that it is nothing but a vehicle for war, expansionism and imperialist domination. Recently, the Zionist state has stepped up its air strikes and terrorist attacks, killing hundreds, wounding thousands and displacing hundreds of thousands. The southern regions have been hard hit, as have the Bekaa Valley, Beirut and the whole country. This follows the recent statement by criminal and Zionist war minister Yoav Gallant that the military center of gravity was gradually shifting to Lebanon. This is why it is more necessary than ever to support the Palestinian and Lebanese resistance on this front!

This is especially strategic as Lebanon is home to a large number of Palestinian refugees, who have played and must play a major role in the struggle to return to their homeland liberated from colonialism.

In this context, Secours Rouge de Belgique, Secours Rouge Genève and Secours Rouge Toulouse have decided to launch a solidarity campaign with the Popular Democratic Party (PDP) in Lebanon. Founded in 1972, this communist party is involved in the resistance against Israel, and brings together both Palestinian and Lebanese militants. It is a member of Masar Badil – the Alternative Movement of the Palestinian Revolutionary Path, and links the fight against Zionism and imperialism to the necessary revolutionary perspective in Lebanon, the Arab world and internationally.

In Saida, a coastal town south of Beirut, the PDP set up a popular clinic in 1985, which operates without any help from NGOs. Doctors who share socialist ideals come six days a week to treat more than a dozen patients a day. In addition to the clinic, the PDP also organizes a popular canteen. Set up during the covid, it enables the most disadvantaged to have access to hot meals in a dignified manner. Over 350 meals are served every day, financed solely by private donations.

It is the responsibility of the revolutionary left to consistently support anti-imperialist and anti-Zionist resistance. We see the struggle for the liberation of Palestine as an integral part of the global struggle for a future free of capitalism, fascism and imperialism.

That’s why we’re calling for direct support for the PDP’s work through a campaign to raise funds for its social activities.

Against imperialism and Zionism, in solidarity with the Palestinian and Lebanese resistance!

For a free and democratic Palestine from the sea to the Jordan!
Solidarity with the Popular Democratic Party in Lebanon!

Dossier(s): Campagne Liban


1. Texte d’appel de la campagne

English version

Depuis le 7 octobre 2023 et la contre-offensive de la résistance palestinienne, l’Etat sioniste mène une terrible offensive génocidaire dans la bande de Gaza faisant des dizaines de milliers de victimes, déplaçant des millions de personnes et détruisant la quasi totalité des infrastructures de cette enclave. Face à lui, il doit faire face à une résistance implacable de tout un peuple qui lutte contre ce génocide et plus de 76 ans de colonisation de peuplement sioniste sur sa terre, la Palestine.

Mais ce combat est un combat qui concerne l’ensemble du Monde Arabe, tant Israël n’est que le poste avancé de l’impérialisme occidental dans la région. C’est la raison pour laquelle la résistance libanaise soutient Gaza en s’affrontant avec le régime sioniste à sa frontière avec la Palestine occupée, consciente qu’il n’est qu’un vecteur de guerre, d’expansionnisme et de domination impérialiste. Récemment, l’Etat sioniste a multiplié les frappes aériennes et les attaques terroristes faisant des centaines de morts, des milliers de blessés et des centaines de milliers de personnes déplacées. Les régions du Sud sont durement touchées mais aussi la vallée de la Bekaa, Beyrouth et l’ensemble du pays. Cela fait suite à la récente déclaration du criminel et ministre sioniste de la guerre Yoav Gallant qui a affirmé que le centre de gravité militaire se déplaçait progressivement au Liban. C’est pourquoi il est plus que jamais nécessaire de soutenir la résistance palestinienne et libanaise sur ce front !

Celui-ci est d’autant plus stratégique que le Liban abrite une grande partie de réfugié·es palestinien·nes qui ont joué et doivent jouer un rôle majeur dans la lutte pour le retour sur leur terre libérée du colonialisme.

Dans ce cadre, le Secours Rouge de Belgique, le Secours Rouge Genève et le Secours Rouge Toulouse ont décidé de lancer une campagne de solidarité avec le Parti Démocratique du Peuple (PDP) au Liban. Fondé en 1972, ce parti communiste est partie prenante dans la résistance contre Israël et regroupe autant des militants palestiniens et libanais. Membre de Masar Badil – Mouvement alternatif de la voie révolutionnaire palestinienne, il lie le combat contre le sionisme et l’impérialisme à la nécessaire perspective révolutionnaire au Liban, dans le Monde Arabe et au niveau international.

A Saïda, ville côtière au sud de Beyrouth, le PDP a mis en place depuis 1985 une clinique populaire qui fonctionne sans aucune aide d’ONG. Des médecins partageant des idéaux socialistes viennent six jours sur sept traiter plus d’une dizaine de patient·es par jour. En plus de la clinique, une cantine populaire est aussi organisée par le PDP. Créée durant le covid, elle permet aux plus démunis d’avoir accès à des repas chauds de manière digne. Plus de 350 repas sont servis par jour, financés uniquement par des dons de particuliers.

Il est de la responsabilité de gauche révolutionnaire de soutenir de manière conséquente la résistance anti-impérialiste et antisioniste. Nous considérons que la lutte pour la libération de la Palestine est partie intégrante de la lutte globale pour un avenir débarrassé du capitalisme, du fascisme et de l’impérialisme.

C’est pourquoi nous appelons à soutenir directement le PDP dans son travail à travers une campagne de récolte de fonds à destination de ses activités sociales.

Contre l’impérialisme et le sionisme, solidarité avec la résistance palestinienne et libanaise !

Pour une Palestine libre et démocratique de la mer au Jourdain !

Solidarité avec le Parti Démocratique du Peuple au Liban !


2. Contacts et informations pour les dons

Secours Rouge de Belgique : info@secoursrouge.org

Secours Rouge Toulouse : secoursrougetoulouse@protonmail.com

Secours Rouge Genève : sr-ge@immerda.ch


3. Analyse du PDP de mai 2025

A la fin du mois de mai 2025, le Parti Démocratique du Peuple nous a remis une analyse de la situation politique internationale ainsi que de la situation en Palestine et au Liban. Après traduction, nous la partageons ici afin qu’elle alimente les débats au sein du mouvement international de résistance contre l’impérialisme et le sionisme.

Suite à la crise économique qui a frappé le système capitaliste mondial et affaibli la domination impérialiste, le rôle et l’influence des pays émergents et en développement se sont considérablement renforcés. Parallèlement, des blocs régionaux et internationaux, tant politiques qu’économiques et sécuritaires, se sont formés, acquérant un poids et une influence croissants à l’échelle mondiale. Ces dynamiques marquent l’émergence d’un nouvel ordre mondial multipolaire, qui remet en question l’unilatéralisme américain dominant depuis l’effondrement de l’Union soviétique et du bloc socialiste.

Face à cette évolution, l’impérialisme américain cherche à préserver sa position de domination et de contrôle, en intensifiant sa politique de pillage des peuples afin de surmonter ses crises économiques. Pour ce faire, il a attisé les guerres et intensifié les conflits ethniques, raciaux et religieux, tant entre les nations qu’à l’intérieur même des États. Il a aussi renforcé sa confrontation avec les forces opposées à l’hégémonie américaine, s’efforçant d’éliminer les mouvements de libération nationale, tout en soutenant les régimes réactionnaires et les forces contre-révolutionnaires à l’échelle mondiale.

Et puisque le capitalisme traverse une crise structurelle profonde, on assiste à une montée des forces d’extrême droite fascisantes dans la plupart des pays capitalistes, notamment aux États-Unis. L’administration Trump incarne une forme de capitalisme parmi les plus réactionnaires et agressives, exprimée par des menaces d’appropriation des terres d’autres nations, de leurs ressources naturelles, et par la volonté de provoquer des déplacements forcés de populations, allant jusqu’à déclencher une guerre commerciale avec la Chine et d’autres pays à travers le monde.

Cette politique reflète la profondeur de la crise économique et l’impasse pour en sortir. Cela a poussé l’administration américaine à revenir sur la mondialisation qu’elle avait imposée il y a des décennies, laquelle servait sa position hégémonique impérialiste. Parmi ses principes : zéro droit de douane, ouverture des frontières à la libre circulation des marchandises, des produits et des technologies, ce qui avait renforcé sa domination internationale en tant que première puissance économique mondiale. Aujourd’hui, elle revient à une politique protectionniste en imposant des droits de douane, en fermant les frontières, en expulsant les migrants et en s’appropriant des terres, le tout sous le slogan : « L’Amérique d’abord ».

La crise du système capitaliste mondial s’est intensifiée avec la montée des soulèvements et des mobilisations populaires dans les pays occidentaux. Des foules massives ont envahi les rues, dans les villes comme dans les campagnes, pour dénoncer la guerre d’extermination sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza. Compte tenu de la complicité de l’impérialisme américain et de l’Occident colonial dans cette guerre, les protestations ont visé l’ensemble du camp ennemi.
Ces manifestations ont rapidement pris une dimension à la fois politique et sociale. Les populations occidentales, durement affectées par les conséquences des guerres impérialistes, notamment en Ukraine et dans le monde arabe, à travers l’inflation, la dégradation du niveau de vie, le recul des acquis sociaux et les restrictions des libertés publiques. Dans ce contexte, les mouvements populaires et les mobilisations étudiantes au sein des universités se sont levés contre la brutalité du capitalisme, aussi bien sur le plan intérieur qu’à l’échelle internationale, au centre comme en périphérie du système.

Ce nouvel élan contestataire ouvre des perspectives prometteuses pour les forces de gauche et les mouvements révolutionnaires. Il les appelle à intensifier leur lutte, à renforcer leur organisation et à mobiliser largement les masses face à cet affrontement historique.

Dans notre région arabe, les forces de la résistance libératrice ont mené la bataille la plus violente et la plus vaste de l’histoire du conflit arabo-sioniste, et ce malgré le déséquilibre des rapports de force en faveur du camp ennemi, tant à l’échelle régionale que mondiale. Il s’agit d’une guerre globale dans laquelle l’impérialisme a mobilisé l’ensemble de son arsenal militaire, sécuritaire, technologique, économique et politique, mobilisant également les institutions internationales pour couvrir l’agression et empêcher toute forme de condamnation.

En face, les forces de la résistance et les peuples qui les soutiennent ont affronté cette guerre fasciste avec une volonté inébranlable, portés par la légitimité de leur cause et le droit à la liberté, armés de moyens modestes comparés à la puissance de l’ennemi. Ce fut une épopée de résistance et de combat héroïque, en particulier à Gaza et au Liban, qui a émerveillé les amis et bouleversé les ennemis.

Les forces de la résistance n’ont pas remporté une victoire totale sur l’ennemi, mais elles n’ont pas non plus subi une défaite écrasante, comme le prétend l’adversaire. Certes, la résistance a subi de lourdes pertes au sein de sa structure, de sa direction et de sa base populaire, mais elle ne s’est ni repliée ni brisée. Elle a concrétisé sur le terrain le slogan de l’unité des fronts et des champs de bataille, tout en infligeant de lourdes pertes au camp ennemi : humaines, matérielles, économiques et sociales.

La guerre de libération s’est ainsi étendue à l’ensemble du territoire de la Palestine historique, au point qu’il ne reste plus de lieu sécurisé pour les colons.

Au Liban, en raison de la brutalité de l’agression sioniste, de l’augmentation du nombre de martyrs et de blessés parmi les civils, des vastes déplacements de population dans le Sud, le Békaa et la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que de la destruction totale de villages et de quartiers entiers, et face à la montée des voix de l’extrême droite fascisante et réactionnaire, en accord avec l’ennemi sioniste et ses maîtres américains, qui reprochent à la résistance la responsabilité des événements, la résistance a accepté l’accord de cessez-le-feu conclu par les autorités politiques libanaises.

Il s’agit d’un accord déséquilibré, favorable à l’ennemi, d’autant plus que sa mise en œuvre est supervisée par l’impérialisme américain, complice des sionistes dans cette agression. Lors de la mise en œuvre de l’accord, l’ennemi a poursuivi son agression ouverte contre le Liban, pénétrant dans les villages que les résistants lui avaient interdits pendant la guerre, faisant exploser et incendiant ce qui restait des habitations, et poursuivant les assassinats de résistants, libanais comme palestiniens, sous le regard complice du comité de supervision et dans le silence troublant des autorités politiques.

Malgré tout cela, des voix internes, inféodées à l’ennemi, continuent de réclamer le désarmement de la résistance, tandis que cette dernière se concentre sur la réorganisation de ses rangs et la reconstruction de sa structure, en préparation des prochaines étapes.

La défaite subie par les forces de libération et de résistance, ainsi que la chute dramatique du régime en Syrie, ont offert au camp ennemi une opportunité de mettre en œuvre le projet du Nouveau Moyen-Orient, un Moyen-Orient sous souveraineté américaine et dirigé par l’entité sioniste, ce qui renforce l’hégémonie impérialiste et consolide la domination coloniale sur nos pays et l’ensemble de la région.

En résumé, le projet impérialiste et sioniste a remporté des gains politiques et militaires, mais il n’a pas obtenu de victoire absolue dans cette phase du conflit. Bien que les forces de la résistance aient subi une lourde défaite, cela ne constitue pas une défaite totale. Les résultats du conflit doivent être mesurés en termes de points et d’accumulation, et non d’un coup décisif. Ainsi, le camp de la résistance doit évaluer cette phase, en tirer les leçons nécessaires et se préparer pour les prochaines étapes. Cela implique de comprendre les causes de l’échec dans l’analyse scientifique de la structure de l’entité sioniste et de son rôle au service du système capitaliste mondial dans la région. Une telle compréhension permettra d’anticiper l’ampleur de l’intervention occidentale pour soutenir et protéger l’entité, ce qui revient à défendre le projet colonial occidental.

Il faut également actualiser les connaissances profondes sur l’évolution de la doctrine militaire sioniste, notamment sa capacité à mener des guerres prolongées sur plusieurs fronts ce qui va à l’encontre des idées initiales des forces de l’axe de la résistance. Enfin, il est nécessaire d’adopter de nouvelles stratégies de confrontation, en abandonnant la guerre régulière et semi-régulière comme méthode principale, et en revenant à la guerre de guérilla, qui a fait ses preuves avec les mouvements de libération nationale, jusqu’à la guerre dans la bande de Gaza.

Ces conclusions ne signifient pas une acceptation des résultats de la guerre, mais plutôt une préparation et une reconstruction des forces, en prenant en compte les leçons tirées. L’une des principales leçons est de se préparer pour la prochaine confrontation en créant un large front national, basé sur un programme de libération nationale et sociale, qui s’adresse aux masses populaires arabes et aux peuples de la région. Il est également crucial de définir la contradiction principale, qui se trouve dans le capitalisme mondial, l’impérialisme américain, l’Occident colonial, l’entité sioniste, la réaction arabe et les forces fascistes, qui sont les ennemis du peuple arabe, des peuples du monde et de l’humanité toute entière. L’unité de la lutte de libération mondiale, entre les peuples du Nord et du Sud, devient ainsi essentielle, en particulier face à la montée du fascisme chez les forces les plus réactionnaires du capitalisme, ce qui aggrave les menaces pesant sur l’humanité. Par conséquent, il est urgent pour les forces de libération et de révolution dans le monde de construire une nouvelle internationale combative, qui renforce la solidarité entre les peuples et guide la lutte nationale et de classe avec une perspective socialiste.

Parti Démocratique du Peuple
Beyrouth, Mai 2025.


4. Affiche et photos

Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

Mobilisation du Parti Démocratique du Peuple

Cantine populaire, Saïda

Cantine populaire, Saïda

Cantine populaire, Saïda

Cantine populaire, Saïda

Cantine populaire, Saïda

Cantine populaire, Saïda

Cantine populaire, Saïda

Cantine populaire, Saïda

Cantine populaire, Saïda

Cantine populaire, Saïda

Clinique "Martyr Rasheed Broum", Saïda

Clinique « Martyr Rasheed Broum », Saïda

Clinique "Martyr Rasheed Broum", Saïda

Clinique « Martyr Rasheed Broum », Saïda

Clinique "Martyr Rasheed Broum", Saïda

Clinique « Martyr Rasheed Broum », Saïda

Clinique "Martyr Rasheed Broum", Saïda

Clinique « Martyr Rasheed Broum », Saïda

Dossier(s): Campagne Liban

Alors que le génocide se poursuit à Gaza (40 786 morts, dont une majorité d’enfants et de femmes et des milliers de victimes encore sous les décombre), les forcces d’occupation israéliennes attaque le camp de réfugié de Tulkarem, en Cisjordanie. Le camp connaît désormais un état de siège sévère depuis toutes ses entrées et routes qui y mènent, notant que les forces d’occupation ont déployé des tireurs d’élite sur toutes les zones exposées, et tirent sur quiconque bouge. Les bulldozers des forces d’occupation détruisaient et sabotaient les infrastructures restantes et les biens des habitants, incluant des services et les écoles à l’entrée principale nord, ainsi que les quartiers d’Al-Balawneh, Al-Ghanim, Qaqoun, Al- Murabba’a, Al-Hamam et le centre du camp. Le passage au bulldozer a créé de hautes barrières de terre faites d’asphalte et de pierres, ce qui a entraîné la fermeture de routes. Les forces d’occupation ont détruit les lignes électriques alimentant le camp, provoquant une panne de courant en plus de la coupure d’eau. Les militaires encerclent les hôpitaux et filtrent les arrivants, bloquant les ambulances.

Dossier(s): Monde arabe et Iran Tags:

Le 26 décembre 2023, Khalida Jarrar, une militante et parlementaire bien connue du FPLP (notamment pour son travail pour les prisonniers politiques), avait été une nième fois été arrêtée et placée en détention administrative (c’est à dire sans accusation, ni procès) par les forces d’occupation. Elle est placée à l’isolement dans la prison de Neve Tirza dans des conditions inhumaines depuis le 12 août (elle était auparavant détenue à la prison de Damin).  Plus précisément, elle est retenue dans une cellule de 2 mètre sur 1,5 mètres (plus une mini-toilette), sans aération, ni eau avec des températures élevée. Cette politique contre Khalida Jarrar n’est pas un cas isolé. La Commission chargée des Affaires des Prisonniers et Ex-Détenus a révélé, mardi 20 août, la persistance de mauvaises conditions de détention pour les 84 femmes détenues à la prison de Damon.

En savoir plus.

khalida jarrar

Khalida Jarra militante et députée palestinienne incarcérée

Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a rendu public un rapport de 23 pages mettant en évidence les mauvais traitements systématiques et les nombreux cas de torture des prisonniers palestiniens. Depuis le 7 octobre, des milliers de Palestiniens – dont des médecins, des journalistes, des activistes, des malades, des habitants et des combattants faits prisonniers – ont été emmenés de Gaza en Israël, en général menottés et les yeux bandés, et des milliers d’autres ont été emprisonnés en Cisjordanie et en Israël en secret, sans qu’on leur donne les raisons de leur détention. Les détenus ne portaient souvent rien d’autre que des couches pendant de longues périodes. Leurs témoignages font état de bandages prolongés sur les yeux, de privation de nourriture, de sommeil et d’eau, de chocs électriques et de brûlures de cigarettes. Certains détenus ont déclaré que des chiens avaient été lâchés sur eux, d’autres qu’ils avaient été soumis à la torture par l’eau (waterboarding), ou que leurs mains avaient été attachées et qu’ils avaient été suspendus au plafond. Au moins cinquante-trois détenus palestiniens sont morts dans des installations militaires et des prisons israéliennes depuis le 7 octobre.

Les Forces de sécurité israélienne (FSI) ont commis des actes de violence sexuelle et sexiste à l’encontre d’hommes et de femmes détenus à Gaza et en Cisjordanie: nudité forcée, des coups portés alors qu’ils étaient nus, y compris sur les parties génitales, l’électrocution des parties génitales et de l’anus, des fouilles à nu humiliantes et répétées, introduction d’objets dans l’anus, ainsi que des attouchements inappropriés sur des femmes. Les conditions dans les centres de détention gérés par l’armée semblent pires, selon le rapport, qui ajoute que des enfants figurent parmi les personnes détenues. Selon l’ONU, Israël n’a pas non plus fourni d’informations sur le sort ou le lieu de détention de nombreuses personnes, et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est vu refuser l’accès aux installations où elles sont détenues.

Alger, 27 aout, arrestation de Fethi Ghares, une figure connue de l’opposition algérienne, engagé depuis 2019 dans le mouvement de protestation populaire du Hirak, qui réclamait un changement radical du système de gouvernance. Son mouvement de gauche MDS (Mouvement Démocratique et Social), successeur du Parti communiste algérien, a été interdit depuis février 2023. Cette arrestation a lieu avant l’élection présidentielle du 7 septembre.

Elle intervient alors que les mesures de contrôle imposées à Karim Tabbou, autre figure du Hirak de 2019, qui subit un encadrement strict depuis 2020  vient de se voir imposer de nouvelles mesures contraignantes. Depuis le mois de mai, il était soumis à des pointages tous les lundis et avait l’interdiction de quitter le territoire. Désormais, il a interdiction de publier ou d’écrire sur les réseaux sociaux, de quitter le territoire de la juridiction de Koléa, de participer à une émission télévisée ou conférence de presse, interdiction de toute activité politique.