Hospitalisée dimanche et mise sous perfusion, Nadejda Tolokonnikova a mis un terme à sa grève de la faim mardi à 11 heures. Depuis le 23 septembre, la détenue avait cessé de s’alimenter pour dénoncer les conditions de détentions dans le camp de travail de Mordovie où elle purge une peine de deux ans pour avoir chanté une ‘prière punk’ dans une cathédrale moscovite. Outre des changements dans les conditions de vie de la colonie pénitentiaire, elle réclamait son transfert vers un autre camp. C’est pour des raisons de santé qu’elle a été contrainte d’arrêter sa grève, mais les autorités pénitentiaires ‘examineront avec bienveillance sa demande d’être transférée dans une autre colonie’.

Suite à leur action contre la plateforme pétrolière de la société russe Gazprom dans l’Artique et à l’arraisonnement de leur navire le 19 septembre, 30 militants de Greenpeace ont été placé en détention préventive par un tribunal de Mourmansk (nord-ouest). Les procédures d’inculpation par le comité d’enquête ont débuté ce mercredi et cinq militants se sont vus signifier leur inculpation pour ‘piraterie en bande organisée’, ce qu’ils réfutent en bloc. En Russie, le crime de piraterie est passible de quinze ans de prison. De son côté, l’ONG accuse la Russie d’avoir illégalement pris d’assaut le bateau dans les eaux internationales.

Nadejda Tolokonnikova a entrepris lundi dernier une grève de la faim par laquelle elle entend, entre autre, dénoncer les conditions de détention dans le camp de travail où elle purge sa peine de deux ans pour avoir chanté une ‘prière punk’ dans une cathédrale à Moscou. Suite à une sérieuse et rapide dégradation de son état de santé, elle a été transférée ce vendredi au service de santé du camp sur recommandation des médecins. Ce service est un établissement hospitalier affilié à l’administration pénitentiaire prenant en charge les détenus mais qui est situé à l’extérieur du camp. Dans un courrier transmis vendredi à son mari, elle affirme avoir été privée d’eau jeudi soir par les responsables du camp qu’elle accuse aussi d’avoir fait usage de la force à son encontre.

Nadejda Tolokonnikova

Nadejda Tolokonnikova

Trente militants de Greenpeace ont été placés en détention provisoire après une opération menée contre une plate-forme de Gazprom dans l’Artique. Leur bateau avait été pris d’assaut jeudi par un commando héliporté des garde-frontières russes, service qui dépend du FSB (Service fédéral de sécurité). Arrêtés par les autorités russes dans le cadre d’une enquête pour ‘piraterie’, ils risquent jusqu’à quinze ans de prison. Les autorités russes viennent d’annoncer que 22 des militants resterons en détention pendant deux mois tandis que les huit autres resteront détenus trois jours. Dans un communiqué, Greenpeace a fait savoir que leurs avocats avaient introduit un appel exigeant la libération immédiate des prisonniers.

Arrestation d'un militant de Greenpeace

Arrestation d’un militant de Greenpeace

Les 30 membres d’équipage de l’Arctic Sunrise, le navire de Greenpeace arraisonné la semaine dernière par les garde-côtes russes ont été placés dans des centres de détention provisoire après avoir été amenés à terre à Mourmansk pour interrogatoire. Les autorités russes ont annoncé mardi l’ouverture d’une enquête pour « piraterie », un crime passible de 15 ans de prison, contre des militants de Greenpeace qui avaient abordé une plateforme du géant russe gazier Gazprom en Arctique. L’Arctic Sunrise qui bat pavillon néerlandais, a été pris d’assaut jeudi dernier par un commando héliporté des garde-frontières russes, service qui dépend du FSB (Service fédéral de sécurité). Le navire a ensuite été remorqué jusqu’à la rade de Mourmansk et mis au mouillage.

Membres d'équipage du navire de Greenpeace

Membres d’équipage du navire de Greenpeace

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A Win terthur, l’initiative baptisée «StandortFUCKtor», relayée sur Facebook et par des flyers, dénonçait le manque d’espace pour faire la fête, et la logique du profit. Quelque 400 personnes s’étaient réunies autour de la gare vers 21h00. Le groupe voulait défiler en dansant à travers la ville à l’instar des manifestations qui ont eu lieu cet été à Berne et à Aarau. La police était présente avec un gros dispositif.

Dès les premiers engins pyrotechniques, la police a encerclé les manifestants et les affrontements ont commencé: attaques au laser, lancers de pierres et autres objets, d’un côté, balles en caoutchouc, lances à eau et gaz au poivre de l’autre. 93 personnes ont été interpellées, huit personnes font l’objet d’une plainte pour menace contre fonctionnaire, violation de la loi sur les stupéfiants, infraction à l’interdiction de porter une cagoule et trouble à l’ordre public.

émeute winterthur

émeute winterthur

Nadejda Tolokonnikova purge actuellement une peine de deux ans de camp pour avoir, avec deux autres membres du groupe Pussy Riot, avoir chanté une prière punk dans une cathédrale moscovite. Par le biais d’un courrier transmis à son avocat, la prisonnière annonce avoir entamé une grève de la faim ce lundi. Par là, elle entend dénoncer les conditions de détention dans le camp de travail. Par ailleurs, elle accuse le directeur de la prison de l’avoir menacé de mort le 20 août dernier après qu’elle se soit plainte de ses conditions de détention et de travail. Dans son courrier, elle affirme que les détenues doivent travailler entre 16 et 17 heures par jour avec un maximum de 4 heures de sommeil et un jour de repos tous les mois et demi. Elle dénonce en outre les sanctions infligées de manière individuelle ou collective afin de monter les prisonnières les unes contre les autres: interdiction de se laver, d’aller aux toilettes, de boire, de manger, obligation de rester des heures dehors dans le froid,… Elle dénonce également l’ensemble du fonctionnement du camp où ‘l’anéantissement de l’individu et sa transformation en esclave silencieux sont réalisés par les détenues elles-mêmes, celles qui sont chef de brigade et reçoivent les ordres de la direction’.

Nadejda Tolokonnikova

Nadejda Tolokonnikova

C’est hier qu’a débuté le procès de dix personnes accusées de ‘financement du terrorisme’ et plus précisément, d’avoir procuré de l’argent au PKK. Cette affaire est liée à celle d’une chaîne de télévision kurde dont les autorités danoises ont interdit la diffusion en juillet dernier. Mesopotamia Broadcast, qui gère plusieurs chaînes accusées de faire la propagande du PKK a été reconnu coupable de ces faits et un tribunal danois lui a retiré ses droits de diffusion. Rof TV A/S et Mesopotamia Broadcast, les deux sociétés qui détiennent Roj TV, se sont chacune vue infliger une amende de cinq millions de couronnes danoises (670.000 euros) pour ‘propagande du terrorisme’ entre 2007 et 2010. Les dix accusés sont suspectés d’avoir rassemblé au moins 130 millions de couronnes (plus de 17 millions d’euros) qui auraient été transmises à l’organisation kurde. Tous les dix nient en bloc et pourraient être condamnés à dix ans de détention chacun.

Le gouvernement roumain a récemment approuvé une loi autorisant l’exploitation d’une mine d’or par la compagnie privée Rosia Montana Gold Corporation. Si celle-ci est également approuvée par le Parlement, le travail pourrait débuter au début du mois de novembre. Tous les soirs depuis dimanche, des milliers de personnes se rassemblent dans le centre-ville de Bucarest pour dénoncer le projet. Cela fait d’ailleurs plusieurs années que ce projet minier, poussé principalement par la société canadienne Gabriel Resources, est en stand-by en raison de conflits portant notamment sur des questions environnementales. Mercredi, les forces anti-émeutes sont intervenues pour la première fois avec violence pour disperser les quelques 2000 personnes rassemblées. Elles ont fait usage de gaz lacrymogène mais aucun manifestant n’aurait été sérieusement blessé.

Rassemblement contre un projet minier à Bucarest

Rassemblement contre un projet minier à Bucarest

La direction nationale de la police norvégienne a choisit le système Coesys eBorder de GEMALTO, le leader mondial de la sécurité numérique (une société française immatriculée aux Pays-Bas), un système de contrôle des frontières à partir des documents de voyage à sécurité électronique pour l’aéroport d’Oslo. La technologie repose sur une vérification automatique des passeports et de reconnaissance faciale.

L’eGate offre un processus de vérification hautement sécurisée en deux étapes. Lors de la première étape, le passeport est authentifié et, s’il est approuvé, le voyageur est autorisé à passer à la deuxième porte pour une reconnaissance faciale automatique. Ce projet de contrôle des frontières en libre-service est une étape majeure vers l’initiative ‘Smart Borders’ (frontières intelligentes) de l’UE.

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