La police zurichoise a utilisé gaz lacrymogène et balles en caoutchouc pour disperser une manifestation non autorisée lundi devant le consulat de Turquie à Zurich. Les manifestants s’étaient rassemblés vers 16h00 devant le consulat. Ils protestaient contre la situation au Kurdistan. Certains ont jeté des pierres, des drapeaux et d’autres objets contre le bâtiment du consulat. Six personnes ont été interpellées. Une centaine de personnes étaient encore présentes hier en début de soirée, malgré un ultimatum de la police.
Notre film « Marco Libero ! Un prisonnier anarchiste emprisonné en Suisse depuis 1991 » est à présent sous-titré en 7 langues: français, anglais, allemand, grec, italien, espagnol et finalement turc, grâce à la traduction de Sosyal Savas.
L’occasion de partager à nouveau cette vidéo de présentation de Marco Camenisch.
La police est intervenue violemment ce mardi après-midi, lors d’une manifestation non autorisée de militants kurdes à l’aéroport de Genève. Un policier a été blessé. Des dizaines de manifestants se sont rassemblés dès 15 heures aux Arrivées de l’aéroport, peu avant l’atterrissage d’un avion de Turkish Airlines en provenance d’Istanbul. Des tensions ont éclaté entre eux et des familles turques qui attendaient leurs proches. Les forces de l’ordre ont repoussé les militants kurdes sur le parking des taxis. Quatre personnes ont été interpellées. L’une d’entre elles est prévenue d’opposition aux actes d’autorité et a été conduite au poste de l’aéroport, où elle sera entendue.
Le Département genevois de l’instruction publique (DIP) vient en effet de modifier le mode de calcul en considérant, qu’à partir du 1er janvier 2016, la durée de la grève correspondra aux heures de travail en et hors présence des élèves qui ne sont pas réalisées pour motif de grève. Jusque-là, seule la période d’enseignement était considérée comme non travaillée. Désormais, est ajouté le temps de préparation des cours et autres tâches. Au primaire, par exemple, un prof enseigne vingt-quatre heures hebdomadaires pour un travail effectif de quarante heures. Ainsi, une journée de 6 périodes d’enseignement débrayées vaudra dix heures de retenue salariale en primaire et dans le spécialisé, et onze heures dans le secondaire.
La DIP évoque une « équité de traitement » avec le personnel administratif et technique. Le Syndicat des services publics (SSP) dénonce une mesure antisyndicale visant les enseignants qui ont été les fers de lance du mouvement social.
Marco Camenisch emprisonné en Italie et en Suisse depuis 1991 et dont la peine devrait se terminer au plus tard en 2018 a été transféré dans une « prison ouverte » (où des congés pénitentiaires peuvent être octroyés). Voici sa nouvelle adresse pour lui écrire:
Marco Camenisch
PF 1
CH – 9465 Salez
(Switzerland)
Pour connaître l’histoire de Marco, voire la petite vidéo réalisée par le Secours Rouge de Belgique.
Des heurts ont éclaté samedi après-midi à Berne entre des manifestants nationalistes turcs et des contre-manifestants kurdes. Plusieurs personnes ont été blessées. La police est intervenue et a bouclé des parties du centre-ville. Les Kurdes avaient décidé de perturber une manifestation de Turcs. Ils ont été retenus par la police, qui a fait usage de gaz lacrymogène et tiré des balles en caoutchouc. Mais une altercation a quand même eu lieu à proximité entre manifestants nationalistes turcs et contre-manifestants kurdes. Un automobiliste aurait percuté à dessein un groupe de Kurdes, blessant certains d’entre eux. Plusieurs ambulances sont intervenues pour prendre en charge des blessés. La police a déployé d’importants effectifs.
Un cortège de soutien à vélos a débuté à Bienne en faveur de l’occupation de la Villa, un bel immeuble inoccupé depuis cinq ans. Le squat dure depuis deux mois, mais le propriétaire a obtenu un avis d’expulsion. Les manifestants ont suspendu des banderoles. Les deux policiers ne sont pas parvenus à décrocher la banderole hostile à l’architecte propriétaire de l’immeuble et qui proclame «Maison vide, poches pleines»: ils ont fait appel à un camion de pompiers. Le défilé s’est terminé chez le propriétaire. Depuis mardi à midi, les occupants s’attendent à une intervention policière. Le collectif Katapult n’est pas disposé à libérer un immeuble digne de protection, mais voué à la démolition par manque d’entretien.
Un camp ‘No Border, No Nation, No Conex’ aura lieu du 16 au 25 septembre à Bâle, en Suisse. Le camp s’oppose particulièrement à un exercice militaire qui aura lieu au même moment dans le nord-ouest de la Suisse, le CONEX15. Cet exercice militaire prend le scénario suivant : « Dans une Europe futuriste hypothétique, avec de nouveaux pays et frontières,une crise économique a lieu. Les conséquences suivantes ont un impact sur la Suisse : pénuries, marché noir et organisations criminelles. De grands stocks de pétrol, de gaz et de blé sont la cible de sabotages et de pillages. En plus de cela, des tensions ethniques mènent à une large arrivée de réfugiés vers la Suisse. »
Ce large exercice répressif est censé tester les moyens armés de la Suisse en cas de crise majeure du capitalisme.
Chaque année depuis 16 ans, les camps No Border sont l’occasion de manifestations et d’actions directes contre les frontières, les prisons et le capitalisme. Un tel camp avait eu lieu à Bruxelles à l’automne 2010, donnant lieu à une forte répression de la part de la police bruxelloise.
La grève spectaculaire aux Transports publics genevois (TPG) du 19 novembre dernier n’a pas fini de faire des vagues. Dans une circulaire datée du 9 juillet, les TPG demandent aux grévistes de se dénoncer. Il s’agit de régler, cette année encore, le préjudice estimé à 175.000 francs. Le 19 novembre, à l’appel du Syndicat du personnel des transports (SEV), les chauffeurs des TPG se sont mis en grève pour protester contre la suppression de plus de 100 emplois. Les autorités genevoises estiment alors que les TPG doivent assurer un service minimum. Mais tout est bloqué par les grévistes. L’ASIP et Transfair – les deux autres syndicats actifs de la régie – rejoignent alors la grève.
Les TPG affirment avoir identifié, 529 grévistes mais le syndicat a contesté ces chiffres. Les syndicats ont alors proposé que tous les employés – grévistes ou non – fassent une heure de travail supplémentaire gratuite pour solde de tout compte, puisque finalement tout le monde a profité des garanties obtenues par la grève. Les TPG ont refusé. La circulaire a donc été envoyée aux 1900 employés avec un formulaire à remplir d’ici le 14 août. Ceux qui ne le font pas auront de fait le «statut de gréviste». Le 13 juillet les trois syndicats ont riposté en dénonçant une «provocation» et enjoignant le personnel à ne pas répondre.
Plusieurs initiatives ont eu lieu dans le cadre des journées de solidarité avec Marco Camenisch:
– A Rothrist (Suisse) le 16 juin: Tagage contre les sociétés énergétiques AXPO et AEW.
– A Santiago du Chili le 15 juin: Attaque incendiaire contre une société automobile
– A Saint-Jacques de Compostelle (Espagne) le 17 juin: Soirée publique avec projection du film « Marco Libero! »
– A Hambourg le 17 juin: Soirée publique avec projection du film « Marco Libero! »
– A Zurich le 20 juin: Manifestation devant le centre fermé, (près de l’aéroport).
– En Italie le 20 juin: Affichages et tractages
– dans le Tessin (Suisse): Affichages et tractage
– A Buenos Aires le 21 juin: Peintures murales
– A Berne le 21 juin: Peintures murales
– A Berne le 22 juin: Bris des vitres des voitures de la société énergétique/nucléaires BKW
– En Turquie: stand et tractage
– A Winterthur (Suisse) le 22 juin : Soirée publique avec projection du film « Marco Libero! »
– A Bruxelles le 22 juin: Tag sur le siège des sociétés énergiques/nucléaires AREVA et ABB (lire le communiqué)
EDIT:
– A Zurich le 23 juin: Jets de peinture et serrure collée au service de psychiatrie légale
– Dresde le 23 juin: Accrochage de banderoles et tags
– Melbourne le 23 juin: Accrochage de banderole