Des heurts ont éclaté samedi après-midi à Berne entre des manifestants nationalistes turcs et des contre-manifestants kurdes. Plusieurs personnes ont été blessées. La police est intervenue et a bouclé des parties du centre-ville. Les Kurdes avaient décidé de perturber une manifestation de Turcs. Ils ont été retenus par la police, qui a fait usage de gaz lacrymogène et tiré des balles en caoutchouc. Mais une altercation a quand même eu lieu à proximité entre manifestants nationalistes turcs et contre-manifestants kurdes. Un automobiliste aurait percuté à dessein un groupe de Kurdes, blessant certains d’entre eux. Plusieurs ambulances sont intervenues pour prendre en charge des blessés. La police a déployé d’importants effectifs.

Mise à jour : Une vidéo des évenements

Attaque d'une manifestation kurde en Suisse

Vidéo de l'attaque fasciste en Suisse A Berne, des fascistes turcs ont renversé de nombreux manifestants kurdes en voiture.

Posted by Kurdistanews, l'actualité du Kurdistan on Saturday, 12 September 2015

Les incidents à Berne

Les incidents à Berne

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Un cortège de soutien à vélos a débuté à Bienne en faveur de l’occupation de la Villa, un bel immeuble inoccupé depuis cinq ans. Le squat dure depuis deux mois, mais le propriétaire a obtenu un avis d’expulsion. Les manifestants ont suspendu des banderoles. Les deux policiers ne sont pas parvenus à décrocher la banderole hostile à l’architecte propriétaire de l’immeuble et qui proclame «Maison vide, poches pleines»: ils ont fait appel à un camion de pompiers. Le défilé s’est terminé chez le propriétaire. Depuis mardi à midi, les occupants s’attendent à une intervention policière. Le collectif Katapult n’est pas disposé à libérer un immeuble digne de protection, mais voué à la démolition par manque d’entretien.

Le squat

Le squat

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Un camp ‘No Border, No Nation, No Conex’ aura lieu du 16 au 25 septembre à Bâle, en Suisse. Le camp s’oppose particulièrement à un exercice militaire qui aura lieu au même moment dans le nord-ouest de la Suisse, le CONEX15. Cet exercice militaire prend le scénario suivant : « Dans une Europe futuriste hypothétique, avec de nouveaux pays et frontières,une crise économique a lieu. Les conséquences suivantes ont un impact sur la Suisse : pénuries, marché noir et organisations criminelles. De grands stocks de pétrol, de gaz et de blé sont la cible de sabotages et de pillages. En plus de cela, des tensions ethniques mènent à une large arrivée de réfugiés vers la Suisse. »

Ce large exercice répressif est censé tester les moyens armés de la Suisse en cas de crise majeure du capitalisme.

Chaque année depuis 16 ans, les camps No Border sont l’occasion de manifestations et d’actions directes contre les frontières, les prisons et le capitalisme. Un tel camp avait eu lieu à Bruxelles à l’automne 2010, donnant lieu à une forte répression de la part de la police bruxelloise.

No Border, No Nation, No Conex !

No Border, No Nation, No Conex !

La grève spectaculaire aux Transports publics genevois (TPG) du 19 novembre dernier n’a pas fini de faire des vagues. Dans une circulaire datée du 9 juillet, les TPG demandent aux grévistes de se dénoncer. Il s’agit de régler, cette année encore, le préjudice estimé à 175.000 francs. Le 19 novembre, à l’appel du Syndicat du personnel des transports (SEV), les chauffeurs des TPG se sont mis en grève pour protester contre la suppression de plus de 100 emplois. Les autorités genevoises estiment alors que les TPG doivent assurer un service minimum. Mais tout est bloqué par les grévistes. L’ASIP et Transfair – les deux autres syndicats actifs de la régie – rejoignent alors la grève.

Les TPG affirment avoir identifié, 529 grévistes mais le syndicat a contesté ces chiffres. Les syndicats ont alors proposé que tous les employés – grévistes ou non – fassent une heure de travail supplémentaire gratuite pour solde de tout compte, puisque finalement tout le monde a profité des garanties obtenues par la grève. Les TPG ont refusé. La circulaire a donc été envoyée aux 1900 employés avec un formulaire à remplir d’ici le 14 août. Ceux qui ne le font pas auront de fait le «statut de gréviste». Le 13 juillet les trois syndicats ont riposté en dénonçant une «provocation» et enjoignant le personnel à ne pas répondre.

La grève du 19 novembre dernier à Genève

La grève du 19 novembre dernier à Genève

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Plusieurs initiatives ont eu lieu dans le cadre des journées de solidarité avec Marco Camenisch:
– A Rothrist (Suisse) le 16 juin: Tagage contre les sociétés énergétiques AXPO et AEW.
– A Santiago du Chili le 15 juin: Attaque incendiaire contre une société automobile
– A Saint-Jacques de Compostelle (Espagne) le 17 juin: Soirée publique avec projection du film « Marco Libero! »
– A Hambourg le 17 juin: Soirée publique avec projection du film « Marco Libero! »
– A Zurich le 20 juin: Manifestation devant le centre fermé, (près de l’aéroport).
– En Italie le 20 juin: Affichages et tractages
– dans le Tessin (Suisse): Affichages et tractage
– A Buenos Aires le 21 juin: Peintures murales
– A Berne le 21 juin: Peintures murales
– A Berne le 22 juin: Bris des vitres des voitures de la société énergétique/nucléaires BKW
– En Turquie: stand et tractage
– A Winterthur (Suisse) le 22 juin : Soirée publique avec projection du film « Marco Libero! »
– A Bruxelles le 22 juin: Tag sur le siège des sociétés énergiques/nucléaires AREVA et ABB (lire le communiqué)

EDIT:
– A Zurich le 23 juin: Jets de peinture et serrure collée au service de psychiatrie légale
– Dresde le 23 juin: Accrochage de banderoles et tags
– Melbourne le 23 juin: Accrochage de banderole

Tags sur le siège d'AXPO

Tags sur le siège d’AXPO

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Un syndicaliste genevois, Yves Mugny, vient d’être condamné, via une ordonnance pénale du Parquet, pour violation de domicile. Les faits ont eu lieu le 30 et le 31 octobre, selon l’ordonnance. Yves Mugny, représentant du personnel, distribuait des tracts invitant le personnel à une assemblée générale du syndicat Unia. Une action qui lui a valu de se retrouver sous le coup d’une plainte pénale déposée par la société propriétaire des lieux, qui exploite aussi les restaurants.

Yves Mugny a écopé de 10 jours-amende avec sursis, et doit s’acquitter de frais de procédure. Les restaurants des EMS sont bien ouverts au public «Mais cette ouverture doit se comprendre de manière restrictive, écrit la magistrate, à savoir la possibilité pour des tiers de venir avec des résidents.» Le syndicaliste a fait opposition à cette condamnation. Ce recours signifie que le prévenu pourrait être jugé, cette fois en audience publique, devant le Tribunal de police.

Yves Mugny

Yves Mugny

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Le Conseil national a accepté aujourd’hui mercredi par 115 voix contre 31 et 35 abstentions l’emploi de tels outils informatiques dans le cadre de la révision de la loi sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication. Un Ministère public pourra employer des logiciels, comme les «governement sofware» (GovWare), ou des antennes pour espionner respectivement ordinateurs ou téléphones portables. Ils permettront de surveiller les conversations sur Skype ou Facebook à l’insu des protagonistes.

Seul un tribunal pourra ordonner cette surveillance dans le cadre de procédures pénales, et seulement en cas de crime grave. De plus, uniquement les données utiles à l’enquête seront gardées. Les propositions pour n’utiliser que des programmes suisses et qui n’endommagent pas les ordinateurs et téléphones mobiles surveillés ont été l’une après l’autre enterrées. Le service en charge des surveillances, les ministères publics et les juges devront tenir des statistiques des contrôles ordonnés.

Trois ans avant sa date de libération, l’état suisse lance une nouvelle attaque contre Marco en déployant un arsenal de psychiatrie légale. En utilisant le jargon psychiatrique, la répression se permet non seulement d’exiger de Marco qu’il cesse ses contacts avec ses nombreux camarades à travers le monde, mais aussi lui demande de dénoncer sa propre idéologie, à travers un discours condescendant (« accompagner le patient hors de son idéologie de la délinquance… »). Plus grave encore, c’est la tentative de l’état suisse de faire de l’identité anarchiste -et révolutionnaire en générale- une maladie mentale.

Face à cette nouvelle agression contre Marco, la section suisse du Secours Rouge International lance un appel à des actions internationales de solidarité avec ce prisonnier anarchiste indéfectible, enfermé depuis 1991 en Italie puis en Suisse.

Lire le texte au sujet de l’attaque médico-légale contre Marco.
Lire le texte de l’appel à l’action.

Affiche du SRI pour Marco Camenisch

Affiche du SRI pour Marco Camenisch

Comme chaque années, les révolutionnaires zurichois organisés dans le Revmob ont tenu un 1er Mai Révolutionnaire à part du 1er Mai des organisations réformistes et social-démocrates. Après avoir défilé dans toute la ville, lançant des ballons de peinture sur des banques, les manifestants ont été encerclés par la police -plus nombreuse chaque année dans la métropole suisse- qui voulait empêcher la manifestation de ce poursuivre. Les manifestants qui ont répliqué en lançant bouteilles et pétards à la police ont occupé la ‘Helvetiaplatz’. Plus de vingt personnes ont été arrêtées, la police annoncera un chiffre dans la soirée.

Voir une vidéo.

Le 1er Mai 2015 à Zürich.

Le 1er Mai 2015 à Zürich.

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Votée par le parlement genevois en septembre dernier, la LPol, la nouvelle loi sur la police fera l’objet d’une référendum le 8 mars. Cette loi très controversée prévoit l’appel au secteur privé pour certaine taches spécifiques et techniques », un élargissement des possibilité « d’enquêtes préventives », des « mesures d’éloignement » (du canton) qui seraient décidées non par un tribunal mais par la police elle-même. En outre, la loi exige la nationalité suisse pour être policier, la disparition de la gendarmerie en tant qu’unité constituée et la création de cinq services destinés à autant de missions principales (police-secours, police judiciaire, police de proximité, police internationale et police routière).