La police de Las Vegas (LVMPD), a annoncé avoir résolu le meurtre datant de 1989 grâce à une quantité infime d’ADN couplée à des données généalogiques publiques. L’affaire avait été classée car les échantillons d’ADN trouvés sur la scène de crime n’étaient pas assez volumineux pour les analyser. Dernièrement, ces échantillons ont été confiés à Othram Labs, un laboratoire d’analyses privé spécialisé dans l’analyse de preuves médico-légales dégradées. Les enquêteurs ont envoyé seulement 0,12 nanogramme d’échantillons d’ADN, soit environ 15 cellules, au laboratoire pour trouver une correspondance. Pour comparaison, un kit de test ADN à domicile nécessite en moyenne au moins 750 nanogrammes.
Les enquêteurs ont utilisé la plateforme de séquençage Forensic-Grade Genome Sequencing, développée par Othram Labs, qui combine l’intelligence artificielle et l’exploitation de bases de données pour établir des profils génétiques même lorsque les échantillons sont minimes. Ainsi en combinant cette technologique aux bases de données généalogiques publiques, ils ont réussi à identifier le cousin du suspect puis l’auteur présumé, qui avait laissé son ADN sur une autre scène de meurtre et qui s’était suicidé en 1995.