C’est mardi 29 janvier à 9 heure que commencera une audience décisive pour les quatre membres de notre Secours Rouge poursuivi dans le cadre de « l’affaire du 5 juin ». Un tribunal devra décidé si il y aura procès et pour quels motifs d’inculpations. Cette affaire est décisive pour la jurisprudence, et donc l’application future, des législations spéciales antiterroristes votées à la cravache dans la foulée du 11 septembre.

Deux rendez-vous:
Une soirée d’information et de solidarité vendredi 25 janvier à partir de 18H30 au Garcia Lorca, à 1000 Bruxelles.
Un rassemblement sur les marches du palais de justice de Bruxelles mardi 29 janvier de 8H à 8H50.

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Lire la chronologie de l’affaire

Une audience purement technique a eu lieu ce matin dans le cadre de « l’affaire du 5 juin » contre 4 membres de notre Secours Rouge. L’accusation a finalement confirmé qu’elle ferait traduire l’arrêt de la cours de cassation italienne (enlevant la qualification de « terroriste » au PCPM) et une date a été fixée pour l’audience décisive, qui doit décider si procès il y aura, et sur quels motifs d’inculpations. Ce sera le 29 janvier à 9 heures. Le rassemblement de solidarité aura donc lieu mardi 29 janvier de 8H00 à 8H50.

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Audience décisive et rassemblement de solidarité mardi 11 décembre de 8h à 8h50 au palais de justice de Bruxelles. Cette vidéo de 12 minutes expose l’affaire depuis son origine. A faire circuler!

Télécharger l’appel à la manif

Appel au rassemblement du 11 décembre

Appel au rassemblement du 11 décembre

Demain jeudi 25 octobre à partir de 19h30, au BouillonKube (4, rue Vlogaert à Saint-Gilles, métro Porte de Hal), concert de ‘The Coup’ et de ‘Microglycerime’ au bénéfice de la campagne pour la libération de Mumia Abu Jamal. Passez le mot ! Venez !

Préventes cloturées !

Lire un entretien avec Boots Riley, chanteur de The Coup

En cette fin de mois d’octobre, le tribunal d’application des peines doit statuer sur la dernière demande de libération déposée par le prisonnier Georges Ibrahim Abdallah. Le 24, il entrera dans sa 29ème année de détention après avoir été condamné à la réclusion à perpétuité. Libérable depuis 1999 conformément au code pénal français qui rend possible la libération après quinze années d’incarcération, toutes ses demandes ont invariablement été refusées pour les motifs que Georges Abdallah n’a jamais renié son engagement politique et qu’il reste un militant résolu et implacable.

Le 23 octobre, jour de l’audience, les collectifs de soutien à la libération de Georges Ibrahim Abdallah appellent à un rassemblement à 14h30 devant la prison de Lannemezan où est détenu le prisonnier.

En outre, le Secours Rouge Arabe organise le 27 octobre une journée internationale de solidarité pour dénoncer son arrestation le 24 octobre 1984 à Lyon.

Dans ce cadre, notre Secours Rouge appelle au rassemblement le samedi 27 octobre de 17h à 18h face à la résidence de l’ambassadeur de France (65, rue Ducale à 1000 Bruxelles).

Suite à la demande des avocats des quatre inculpés que soit remise l’audience d’aujourd’hui dans l’attente de la traduction des attendus de la Cour de cassation italienne, il a été décidé de la reporter au 11 décembre prochain. Nous vous fixons dès lors déjà rendez-vous ce jour-là devant le palais de justice pour scander ‘Pas de procès contre les 4 du Secours Rouge’!

Edit: Ce post avait d’abord erronément donné pour jour d’audience le 20/12. Il s’agit bien du 11.

Nous venons d’apprendre que les avocats des quatre inculpés de notre Secours Rouge ont demandé que l’audience du 16 octobre prochain soit remise car les attendus de la Cour de cassation italienne n’ont toujours pas été traduits. Le rassemblement devant le palais de justice est dès lors reporté sine die. L’audience du 16 ne servira qu’à fixer la date de l’audience décisive. Pour avoir un aperçu des enjeu de cette audience: cliquer ici

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La procédure contre les quatre membres du Secours Rouge inculpés dans le cadre de l’affaire du 5 juin se poursuit et arrive à un tournant décisif.

A l’origine…

Le 12 février 2007, des militants communistes, syndicalistes et antifascistes sont arrêtés en Italie : ils sont accusés de construire une organisation révolutionnaire clandestine. Comme on a trouvé la photo de quatre membres du Secours Rouge de Belgique chez un des perquisitionnés, la police belge entame un espionnage secret d’un an et demi (avec écoutes, caméras devant les domiciles, filatures, etc.) qui ne débouche sur rien. Suite à celui-ci des arrestations à main armée et des perquisitions surprises sont faites le 5 juin 2008, sans autre résultat que la découverte d’un brouilleur hertzien (qui coupe les connexions GSM dans la pièce où il est activé). Néanmoins le procureur demande le maintien des 4 membres du Secours Rouge en détention « pour laisser une chance au dossier ». Finalement, la justice remet les 4 en liberté provisoire dans l’attente d’un éventuel procès.

Un acharnement particulier pour un enjeu général

En janvier 2012, devant la Chambre du conseil, le procureur n’a pu que ré-exposer, sans en changer un mot ni ajouter un élément à charge, l’hypothèse qu’il défend depuis le début de l’affaire : le Secours Rouge est une organisation à finalité terroriste. Depuis février 2007, le dossier a pris des dimensions imposantes (53 cartons faisant le bilan d’espionnages de tout type, de commissions rogatoires à l’étranger, etc. ) sans qu’aucun élément à charge n’ait pu être ajouté. Au contraire : les seuls nouveaux éclairages vont dans le sens d’une disculpation.
L’acharnement du procureur ne s’explique pas par son seul acharnement contre le Secours Rouge : cette affaire va déterminer la jurisprudence de la loi anti-terroriste, elle va déterminer comment, à l’avenir, cette loi sera interprétée. Le procureur, invoque la jurisprudence francophone du procès contre les islamistes carolos de la « filière kamikaze » où la loi a été interprétée dans le sens le plus large possible, tandis que les avocats, invoquent la jurisprudence néerlandophone de l’affaire « DHKPC/Kimyongur » où la loi a été interprétée dans un sens restrictif (pas d’attentat ou de projet d’attentat = pas de terrorisme). La décision finale servira de base à une jurisprudence « unifiée ».

Une première défaite du procureur

Le 19 avril, la Chambre du conseil de Bruxelles a rendu son arrêt : un non-lieu général en ce qui concerne le délit de « participation à activité terroriste », mais renvoi devant le tribunal correctionnel pour « tentative de faux » (le tribunal devra trancher si les photos retrouvées en Italie devaient servir à fabriquer de fausses pièces d’identité) pour les quatre, et la possession du brouilleur hertzien pour l’un d’eux seulement. Cette mise sur la touche de la loi anti-terroriste était un important succès pour les avocats. Le 24 avril, le parquet a décidé de faire appel contre cette décision. La cour d’appel examinera l’affaire ce 16 octobre.

Rassemblement mardi 16 octobre à 8 h du matin sur les marches du palais de justice

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Notre Secours rouge organise ce vendredi 21 septembre à partir de 19H00 une petite soirée d’information centrée sur trois thèmes :
– Les activités du Secours Rouge (quelles sont-elles ? à quels principes obéissent-elles ?, comment sont-elles choisies ?…) ;
– Les difficultés qui se posent pour le Secours Rouge et son activité ;
– La situation de la procédure de « l’affaire du 5 juin » contre 4 de nos membres.

Un bref exposé précédera chaque fois une séance de questions/réponses et, une fois la partie informative achevée, une discussion sera ouverte sur les problèmes et perspectives d’une mobilisation anti-répression et solidaire à caractère révolutionnaire.

Ce vendredi 21 septembre au 13A chaussée d’Alsemberg (Barrière de St Gilles). Verre de l’amitié, table d’hôte, infothèque.

Télécharger le flyer de la soirée (.pdf)