Pour le 22 novembre à Toulouse, voici les noms d’avocates disponibles en cas d’arrestations : Charlotte Cambon, Océane Chotel et Antoine Ramognino. Pour désigner un·e avocat·e en garde à vue, vous avez juste besoin de son nom et son barreau. Vous pouvez désigner un de ces avocat·es du barreau de Toulouse. Si absent·es, prenez le/la commis d’office et on n’oublie pas : on a rien à déclarer ! Voir aussi notre « Petit guide légal des manifestant·es ».

Le samedi 13 décembre prochain c’est l’ACAB Party à la Chapelle à Toulouse ! De 13h12 à 22h, une journée pour se rencontrer, discuter et s’organiser contre la police, l’État et leur système. Au programme :

  • 13H12 · Projection
    Sainte-Soline, autopsie d’un carnage
    Avec des personnes ayant participé à la mobilisation
  • 15h30 · Discussions
    Racisme et violences d’Etat : comment y faire face ?
    Avec Toulouse Anti CRA et Fatou Dieng du Réseau d’Entraide Vérité et Justice
  • 18H · Conférence
    Sur l’abolition de la police
    Avec la militante abolitionniste pénale et sociologue Gwenola Ricordeau
  • 20H · DJ set
    Avec DJ Cantal Goyave et DJ Ginette
    Co-organisé avec Kaboum

Mais aussi un atelier graff, sérigraphie, gravure sur bois, marché de l’ACABerie, garde d’enfants, cantine, etc.

Vendredi 14 novembre, lors d’une rencontre de travailleurs de l’aéronautique mobilisés contre le génocide en Palestine, les participants ont affirmé leur solidarité avec les 33 prisonniers pro-palestiniens au Royaume-Uni qui sont détenus suite à des actions contre le principal fabricant d’armes israélien Elbit Systems (voir notre article). En particulier, ils ont apporté leur soutien aux 6 prisonniers actuellement en grève de la faim contre la complicité du Royaume-Uni avec Elbit Systems et pour la liberté de tous. Cette soirée avait lieu à l’UL CGT du Mirail et elle était co-organisée par Stop Arming Israël France, le Comité de soutien à la Palestine 31 et des syndicalistes de la CGT du secteur.

Mercredi 12 novembre au Chat Noir à Toulouse, une cinquantaine de personnes ont participé à la troisième édition de nos soirées mensuelles Faisons Front sur la lutte des révolutionnaires dans les prisons du fascisme turc. Après un retour sur l’histoire des résistances dans les prisons en Turquie, nous avons eu l’honneur d’écouter l’ancienne prisonnière politique Şükriye Akar, dont le mari Fikret Akar est en grève de la faim depuis le 30 mars 2025. Avec plusieurs prisonniers révolutionnaires en grève de la faim, dont Serkan Onur Yılmaz et Ayberk Demirdöğen sont en jeûne jusqu’à la mort, ils luttent contre les nouvelles prisons dites de type « puits » qui imposent des conditions de détention particulièrement inhumaines. Ensuite, nous avons pu écouter une intervention de Young Struggle sur l’importance de la résistance dans et hors les prisons contre le régime fasciste turc qui continue de réprimer durement la gauche révolutionnaire. La soirée s’est conclue par quelques questions (notamment sur la criminalisation des révolutionnaires de Turquie en Europe), puis une photo de solidarité et un atelier d’écriture à différent·es prisonnier·es politiques de Turquie.

Lors de la cinquième expulsion de la ZAD de La Guinguette Vaillante, deux personnes venues en bateau gonflable pour protester ont été interpellées par la brigade fluviale après une intervention violente. Elles sont désormais poursuivies pour « violences sur agent ». Leur procès se tiendra le mercredi 19 novembre à 14h au tribunal de Toulouse et un rassemblement est organisé afin de les soutenir. Cette affaire s’inscrit dans une série de procédures judiciaires visant des opposants au projet de ligne à grande vitesse Bordeaux–Toulouse (voir notre article).

Le 16 juillet 2025, le Tour de France faisait étape dans le centre-ville de Toulouse. À cette occasion, plusieurs militants ont mené des actions de protestation contre la participation de l’équipe Israel Premier Tech, accusée de servir d’outil de softpower et de sportwashing au profit de l’État génocidaire israélien (voir notre article). Parmi eux, le militant Amine Messal a été placé 24 heures en garde à vue pour avoir simplement porté, pendant treize secondes, un t-shirt affichant le slogan “Israel out of the Tour” sur la route. Il sera jugé le 19 novembre prochain. Ce même jour, un rassemblement de soutien est prévu à partir de 13h, devant le tribunal judiciaire de Toulouse (métro Palais de Justice), afin d’exiger sa relaxe.

Jeudi 6 novembre, à la Chapelle de Toulouse, une cinquantaine de personnes ont pris part à une soirée de solidarité avec Daniela Klette, co-organisée par la LJR, la Défense Collective et le Secours Rouge. La rencontre a notamment permis de revenir sur l’histoire de la lutte des classes en Allemagne, sur la Fraction Armée Rouge, ainsi que sur le parcours de Daniela Klette, révolutionnaire allemande actuellement jugée après son arrestation en 2024, mettant fin à 30 années de clandestinité (voir notre article). La soirée s’est conclue en rappelant la nécessité de poursuivre la mobilisation, et une quinzaine de cartes de solidarité ont été rédigées pour lui être envoyées.

Le Cineklub anti-impérialiste organise son premier ciné-débat le vendredi 7 novembre dès 18H30 à la Chapelle (36 rue Danielle Casanova, Toulouse) à l’occasion de la projection du film « To kill a war machine » d’Hannan Majid et Richard York du Rainbow Collective. Le film retrace la mobilisation autour de Palestine Action, une campagne d’action directe britannique contre le principal fabricant d’armes israélien Elbit Systems fondée en 2020. Celle-ci fait face à une sévère répression, avec sa classification comme « organisation terroriste » en juillet 2025 et des dizaines de personnes en détention provisoire suite à leur participation à des actions de Palestine Action. Cette soirée sera également l’occasion de soutenir les prisonnières de la cause palestinienne actuellement en grève de la faim dans le cadre de cet engagement contre l’industrie de l’armement et sa participation active au génocide en Palestine (voir notre article).

Comme l’usine, le quartier ou l’université, la prison n’est pas isolée de la société et elle est aussi un espace de résistance individuelle et collective à l’ordre établi. En Turquie, il y a une longue tradition de la gauche révolutionnaire turque et du mouvement kurde de transformer les prisons en des espaces d’auto-organisation et de combat. Afin de tenter d’y mettre un terme, l’État fasciste turc intensifie ses mesures contre les prisonnier·es politiques révolutionnaires dans le cadre d’une stratégie globale de destruction de l’opposition révolutionnaire et progressiste au régime. Contre cette politique, plusieurs révolutionnaires emprisonné·es mènent actuellement une grève de la faim illimitée contre les prisons de type S, R et Y qui imposent des conditions d’incarcération très sévères et déshumanisantes. Face à cette situation, nous devons affirmer que la lutte des prisonnier·es révolutionnaires est partie intégrante du combat anticapitaliste, anti-impérialiste et antifasciste.

Mercredi 12 novembre à 19H au Chat Noir, le Secours Rouge Toulouse propose sa troisième soirée mensuelle Faisons Front sur le thème « Résistances dans les prisons du fascisme turc » avec l’organisation de jeunesse socialiste Young Struggle et Şükriye Akar (ancienne prisonnière politique et épouse du prisonnier en grève de la faim Fikret Akar). Par ailleurs, nous lirons également des extraits du livre « Résistance et victoire dans les centres de torture secrets du fascisme » d’Ayten Oztürk.

Jean-Marc Rouillan a passé 28 années de prison (dont sept ans à l’isolement) pour son engagement révolutionnaire, notamment au sein du groupe Action Directe. À l’occasion d’une rencontre, il viendra parler de la violence de l’institution carcérale à l’intérieur comme à l’extérieur (bracelet électronique, obligations diverses, etc.) mais aussi des stratégies pour résister individuellement et collectivement aux conséquences de l’enfermement. Rendez-vous le vendredi 28 novembre à partir de 18h30 à l’Impasse, 1 impasse Lapujade à Toulouse (voir ici).