Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Empêcher des détenus de rencontrer leurs avocats est un phénomène largement répandu dans les cas où des Palestiniens sont soupçonnés d’atteintes à la sécurité, et que ce phénomène touche également des détenus qui sont citoyens israéliens. Parmi les cas évoqués, celui de six mineurs d’âge arrêtés dans l’enquête sur un meurtre d’un jeune Israélien, qui avaient été interdits d’accès à leurs avocats, et qui ont tous ultérieurement été libérés sans charge, La loi israélienne sur la détention permet au Shin Beth d’interdire aux détenus suspects d’atteintes à la sécurité, y compris des mineurs d’âge, de rencontrer leurs avocats, et ce pendant 10 jours prolongeable de 21 jours.

Malgré toutes leurs tentatives, les organisations israéliennes pour les Droits de l’homme n’ont pas réussi à obtenir des informations sur l’ampleur de ce phénomène. Le Shin Beth prétend qu’il s’agit là d’une exception au Freedom of Information Act (Loi pour la liberté d’information), car « il existe des organisations terroristes qui se préoccupent d’obtenir cette information ».

Le commandant du comité régional du PCI(m) de Chitrakonda, Mangaraju Pangi, alias Jangu, est mort à l’âge de 31 ans, aujourd’hui, dans la prison où il était en détention préventive. Originaire du district de Malkangiri (état d’Odisha), il avait rejoint très jeune le mouvement révolutionnaire, était devenu en 2004 responsable du comité local de Chitrakonda et était inculpé dans 25 actions de la guérilla. Il avait été arrêté avec un autre dirigeant maoïste, Manda Yesobu alias Jaipal, à Yebulam dans le Veedhi Mandal, le 4 septembre 2010. Les autorités avait des primes pour l’arrestation des hommes. Les autorités de la prison prétendent que Mangaraju Pangi s’est suicidé.

Inde: Un commandant maoïste meurt en prison

Manifestation antifasciste le 24 janvier dernier : la police note les identités de 691 personnes présentes sur les lieux, dont de nombreux passants et arrêtent Josef, un manifestant allemand. Depuis, ce dernier est toujours emprisonné pour avoir -selon la police- brisé une vitre d’un commissariat, attaqué une voiture de police et lancé des objets sur des brigades anti-émeute. Les 691 autres personnes viennent d’être inculpées d’atteinte à l’ordre publique, ce qui est passible de 2 ans de prison en Autriche. L’affaire fait parler d’elle parce que la police a vérifié les identités de façon aléatoires et qu’il y a parmi les inculpés bon nombres de passants qui ne manifestaient pas.

Autriche : 691 personnes inculpées d’atteinte à l’ordre public

Deux nouvelles prisons se sont jointes au mouvement de grève de la faim amorcé dans toutes les prisons de Grèce. A Corfu, suite à une manifestation devant la prison, 40 nouveaux prisonniers se sont déclarés en grève. A Koridallos, la plus grosse prison du pays, à Athènes, une vingtaine de prisonniers ont été transférés à l’hopital, dont 2 combattants des cellules de feu. Là les prisonniers ont refusés de regagner leur cellule pour une heure car le personnel de la prison s’est mis en grève et refuse d’apporter des soins aux grévistes.

Plusieurs actions de solidarité avec la grève des prisonniers ont eu lieu : attaques incendiaires, manifestations sauvages, banderoles, feu d’artifices,…

EDIT : Dans l’après-midi du 26 juin, des anarchistes ont occupé la station de radio ‘Sport FM’ pour y diffuser des messages de solidarité et contre les prisons de haute sécurité. Au même moment, des prisonniers de la CCF/FAI ont refusés de comparaître à leur procès car ils sont en grève.

L’état indonésien a fait don d’un territoire de 350 hectares appartenant à de petits paysans à Agung Podomoro, une industrie de produits immobiliers de luxe. Les habitants n’ont aucun recours si ce n’est de résister. 7000 policiers accompagnées d’auto-pompes ont été amenés pour chasser les paysans. Durant l’expulsion, il y a eu un mort et 10 blessés coté manifestant, et 13 personnes arretées.

Les paysans indonésiens résistent à l’expulsion

Les paysans indonésiens résistent à l'expulsion

On sait que 89’000 ‘cibles’ (personnes ou groupes) ont été visées par les FISA, lois spéciales autorisant l’espionnage de cibles étrangères hors du territoire américain. Ce rapport ne tient donc pas compte : des américains visées par les FISA « par inadvertence », des espionnages de pays entiers, des espionnages extra-légaux, des espionnages pratiquées directement sur des américains et tout à fait extra-légalement. Entre autres. Le rapport ne tient pas compte non plus des backdoors implantées dans la quasi-totalité des logiciels américains ainsi que les récoltes massives de données volées sur des serveurs privés.
Bref, ce rapport ne tient compte de rien en fait.

Cinq jeunes gens ont été interpellés mercredi matin dans la région bastiaise, dans le cadre de l’enquête sur le mitraillage de la gendarmerie de Bastia le 12 juin. L’opération, mobilisant une centaine de gendarmes et policiers, a été menée conjointement par la direction départementale de la police judiciaire, la section de recherches de Corse et de la SDAT (sous-direction antiterroriste), saisies par la section antiterroriste du parquet de Paris. Les interpellations ont eu lieu à Bastia et Ghisonnacia et des perquisitions étaient toujours en cours dans la matinée. L’un des jeunes interpellés a été extrait de la maison d’arrêt de Borgo, en Haute-Corse, pour être entendu.

La façade de la caserne de gendarmerie de Montesoro avait été mitraillée à l’arme automatique, le 12 juin au petit matin, quelques heures avant une visite du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Une quinzaine d’impacts ont été relevés par les enquêteurs. Le tir aurait été le fait d’une personne roulant en deux-roues.

France/Corse : Arrestations après le mitraillage de la gendarmerie de Bastia

Des milliers de prisonniers participent à l’action contre les nouvelles lois pénitentiaires qui seront votées le 3 juillet. Avec les nouveaux participants, le nombre de grévistes s’élevaient hier à environ 4360 prisonniers -240 de plus que la veille. Les parlementaires grecs doivent voter le nouvel amendement sur le système pénitentiaire le 3 juillet alors qu’un mouvement de prisonniers politiques, sociaux, migrants et de prisons pour jeunes ont déclarés cette grève de la faim massive.

Banderole solidaire :

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