Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Au 9e jour de grève à la SNCF à l’appel de la CGT et de Sud-Rail contre la réforme ferroviaire, la CFDT dénonce des «exactions commises à l’encontre des cheminots non-grévistes» et «demande des mesures de protection pour tous les cheminots». Le syndicat, qui a signé la semaine dernière un accord avec le gouvernement, dénonce «Il y a eu des pneus crevés, des voitures peintes en jaune, des mails de menaces». Les briseurs de grève se font traiter de «collabos» et de «vendus». Mercredi la porte du local de la CFDT à Caen a été peinte en jaune et couverte d’une pétainiste.

Le nouveau roi espagnol traverse Madrid cette après-midi à bord d’une Rolls Royce offerte par Hitler à Franco. De nombreux manifestants étaient présents pour l’abolition de la monarchie. Au moins 5 personnes ont été arrêtées pour avoir crié « Vive la République ! » lors de la cérémonie.

Espagne : 5 arrestations lors de la cérémonie royale pour avoir crié « Vive la République »

Quatre à cinq personnes ont lancé jeudi peu avant 03h30 de la peinture rouge sur la façade de l’aile nord du nouveau palais de justice de Liège, situé rue de Bruxelles. Sur le mur un tag :  » Solidarité avec les prisonniers. » Le produit lancé, très difficile à éliminer, a donné du mal à l’équipe du service ’Propreté’ de la ville de Liège qui, armée de deux nettoyeurs à haute pression, s’est attelée jeudi matin à nettoyer la façade.

Liège: Tags sur le palais de justice

Ebba Olausson et deux autres militants de la cause animale ont été condamnés à des peines allant de 1 an et 9 mois à 2 ans et demi de prison pour une attaque incendiaire contre l’industrie de la fourure et d’autres actions contre l’exploitation animale.

Pour lui écrire :
Ebba Olausson
Box 3
701 40 ÖREBRO
Sweden

Suede : Condamnation pour Ebba Olausson

Le dossier du dernier numéro de la revue Kairos, a cette fois pour titre « Violences policières au menu de l’actualité ». Une soirée-débat de présentation de la revue aura lieu demain chez Cépages sur le thème

Présentation :
– Alexandre Penasse : journal Kairos
– Gérald Hanotiaux : coordinateur du dossier de ce numéro
– Un représentant de ObsPol, l’Observatoire des violences policières
– Mathieu Beys présentera également son livre-manuel : « Quels droits face à la police ? »

Vendredi 20 juin, 19h, Cépages, 22 avenue Jean Volders, 1060 Saint-Gilles

La police anti-émeute française a tiré des gaz lacrymogènes, hier mardi, sur les cheminots en grève. Les heurts sont survenus, après que 3.500 manifestants grévistes eurent bouclé plusieurs rues, près de l’Assemblée nationale, en tentant d’y accéder. Les grévistes protestaient contre le plan du gouvernement français pour la réforme à la SNCF. Les protestations ont débuté, il y a une semaine, et se sont intensifiés, graduellement, à l’approche de la présentation du projet de loi dudit plan, à l’Assemblée nationale, ce mardi.

France: Heurts entre policiers et cheminots grévistes

Une trentaine de Palestiniens ont été arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi en Cisjordanie par l’armée israélienne dans le cadre des menée après l’enlèvement de trois jeunes colons. Ces nouvelles arrestations ont porté à « environ » 280 le nombre de Palestiniens détenus, en majorité des cadres du Hamas, mais aussi d’anciens prisonniers libérés en échange d’un soldat. Dans la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée, et dans le camp de réfugiés de la ville, ils ont fouillés et délibérément saccagées des dizaines de maisons.

Des jeunes manifestants ont lancé des pierres et des cocktails Molotovs vers des soldats israéliens qui ont répliqué. Des dizaines de résidents ont été blessés par les tirs de grenades lacrymogènes, de grenades assourdissantes, de balles réelles. Des unités militaires en civil se sont également infiltrées dans la ville. L’une d’elle s’est sortie de Jénine en confisquant un véhicule des Nations Unies (UNRWA) et en obligeant le chauffeur, sous la menace de leurs pistolets, de les conduire près du Mur.

Palestine: Rafle brutale à Jénine

Quatre mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende. C’est la peine prononcée ce lundi par le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) contre deux officiers de gendarmerie pour avoir retenu arbitrairement un syndicaliste lors d’une visite dans l’Allier de Sarkozy, alors président de la République. C’était le 25 novembre 2010, en plein conflit sur la réformes de retraites. Ce jour-là, un syndicaliste de SUD, qui avait eu l’intention de manifester contre la réforme des retraites, avait été interpellé à la sortie de son travail. Il avait été maintenu à la gendarmerie du Mayet-de-Montagne toute une matinée, jusqu’au décollage de l’hélicoptère de Sarkozy.

Un détachement mixte de paramilitaires de la CRPF et de policiers a tenté de mener lundi une opération de contre-guérilla dans une zone forestière proche des villages Halmad et Suimari, dans le district du Singhbhum occidental, où un meeting du PCI(m) avait été renseigné. Ils ont été accueilli par une fusillade nourrie et les guérilleros ont pu s’échapper dans la jungle. Une opération visant non pas le PCI(m), mais le Front populaire de libération de l’Inde (PLFI), a débouché sur la capture dans le district de Gumla (Jharkhand) de 11 guérilleros, dont un commandant de zone. Dix fusils ont également été récupérés sur les lieux de fusillade.

Un ancien prisonnier, Sushil Roy, alias le « camarade Som », membre du bureau politique du PCI(m), est mort aujourd’hui mercredi à la suite d’une longue maladie. Il avait 78 ans et avait été emprisonné de longues années. Il était membre du PCI (alors unique) depuis 1963, était devenu membre du PCI(maoïste) et avait été arrêté en 2005. Il avait été détenu dans plusieurs prison et avait bénéficié d’une grâce médicale lorsqu’il est apparu qu’il lui restait moins d’un an à vivre.

Inde: Opérations de contre-guérilla et mort d’un dirigeant maoïste