Suite à une échauffourée sur le Parvis de Saint-Gilles (Dont nous vous parlions ici), le journal ‘La Dernière Heure/Les Sports’ avait publié un article incendiaire intitulé. « Les “bobos” empêchent l’arrestation d’un vandale ». L’article expliquaient comment « plus d’une dizaine d’inspecteurs et un officier […] seront bloqués sur place à cause d’une foule anti-police qui a pris fait et cause pour un vandale ». Des internautes interpellés par le ton de l’article ont pris le temps de vérifier le passif de la journaliste Stéphanie Ovart. Surprise : celle-ci est une (ancienne ?) inspecteur de police qui prenait parti pour ses collègues, en témoigne son profil Linkedin. La page disparait quelques minutes plus tard, mais les internautes avaient prit le temps de faire une capture d’écran.

La capture d’écran

La capture d'écran

Dans la nuit de lundi 2 juin, le chantier de la nouvelle prison psychiatrique à Anvers a été le cible d’un sabotage incendiaire. Trois grues mobiles et un lourd générateur électrique ont été détruit par les flammes. Les dégâts sont importants, le feu a été mis à quatre endroits différents.

Les travaux pour réaliser ce « centre psychiatrique légal » ont commencé en 2013. Le CPL est érigé sur un terrain d’environ 4 ha situé à la Beatrijslaan 100, sur la rive gauche, près du Burchtse Weel. Le centre est destiné à accueillir 180 internés à partir de fin 2016. Le centre se composera de trois bâtiments interconnectés qui présenteront des niveaux variés de sécurisation, allant du régime fermé à ouvert, en fonction du traitement requis des patients.

Les mesures de sécurité pour le sommet de mercredi à Bruxelles sont semblables à celles qui avaient été prises en mars pour la visite du président américain Barack Obama. Mais vu la présence d’autres chefs d’Etats et de gouvernements, une disposition supplémentaire a été prise, à savoir une surveillance frontalière. Cela constitue une première depuis l’entrée en vigueur de la convention de Schengen en 1995. Des contrôles pourront ainsi être menés aux frontières terrestres de même que dans les aéroports et ports du pays.

L’Union Européenne oblige désormais Google à fournir un droit à l’oubli aux personnes renseignées sur son moteur de recherches. Un formulaire est dés maintenant disponible en ligne et très simple d’utilisation. Toute personne peut demander un retrait sous certaines conditions (appréciation de la légitimité du contenu,…) Le formulaire est très simple à remplir, il faudra fournir nom, prénom, url en question, copie de la carte d’identité, raison de la demande, etc… Un avocat peut faire la demande à la place de son client.

Dans un premier temps, c’est Google qui gérera les demandes de suppression, il est possible que l’UE doive contribuer au traitement des données qui pourrait être énorme : 12’000 demandes ont déjà été faites.

Le remplissage du formulaire n’est que la première étape puisqu’il faudra attendre son tour et que Google évaluera si la demande est justifiée ou non.

Lien vers le formulaire

Mardi 3 juin, 11 militants sont jugés en appel pour leur participation à la journée d’action contre des pommes de terre génétiquement modifiées, à Wetteren, le 29 mai 2011. Parmi des centaines d’activistes ils ont remplacés des pommes de terre OGM par des pommes de terre biologiques. En septembre 2013, le tribunal de Dendermonde a condamné les 11 militants pour association de malfaiteurs, rébellion et destruction de biens, avec des peines allant de 3 à 6 mois avec sursis, des amendes et des dommages et intérêts de 25.000 euros. Les 11 vont en appel

Rassemblement mardi 3 juin 2014 à 8h, Kouter (place), Gand. On peut facilement atteindre le Kouter depuis la Gare de Gand Sint-Pierre, en allant jusqu’à Korte Meer avec le tram 1 (direction Evergem).
Rendez-vous Gare Bruxelles Centrale : 7h, voie 4 (train en direction de Oostende)

Suite à l’attaque du Musée Juif, Milquet propose à nouveau l’idée d’un fichier européen des passages aériens. Ce fichier centraliserai les informations des personnes se déplaçant à l’intérieur de l’Union Européenne. L’idée n’est pas neuve puisqu’elle est régulièrement évoquée depuis les attentats du 11 septembre. La Belgique et la France pourrait soutenir à nouveau un tel projet après l’attaque du Musée Juif.

Milquet en France

Milquet en France

Un rapport des services de police européens Europol, L »‘ »European Union Terrorism Situation and Trend Report 2014″, cible une ASBL située dans une commune de Charleroi, l’Académie de Recherches Sciences Sociales de la Mésopotamie, en l’accusant de former des combattants du PKK depuis plus de trois ans. Europol souligne que les militants du PKK fileraient vers des camps du nord de l’Irak après leur formation afin de participer à la lutte armée du mouvement.

Selon le dernier rapport du parquet fédéral, qui porte sur l’année 2012, le nombre de nouveaux dossiers de terrorisme s’est élevé à 394 en 2012, contre 304 l’année précédente. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis que le parquet fédéral collecte les statistiques nationales. L’information provenait le plus souvent de la Sûreté de l’Etat (94 dossiers) et des parquets locaux (88 dossiers). L’OCAM (Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace) a elle transmis 40 informations contre 22 pour le CTIF (Cellule de Traitement des Informations Financières). Les nouvelles enquêtes pénales fédérales concernant des affaires de terrorisme ont par contre diminué de 84 en 2011 à 60 en 2012.

Depuis avril, le parquet fédéral est dirigé par Frédéric Van Leeuw, âgé de 40 ans. Substitut du procureur au parquet de Bruxelles en 2002, il était parti en 2007 au parquet fédéral, où il était le magistrat de référence pour la lutte contre la fraude informatique. Il a succédé à Johan Delmulle à la tête du parquet fédéral. Ce dernier est l’un des candidats au poste de procureur général de Bruxelles.

Belgique: 30% d’enquêtes en plus en un an pour « terrorisme »

Les deux militants de nationalité anglaise, une étudiante de 19 ans et un assistant universitaire de 37 ans, avaient participé à une manifestation organisée devant le centre pour réfugiés de Steenokkerzeel, le 26 septembre 2010. La cour d’appel de Bruxelles les a condamné à un an de prison avec sursis pour rébellion. En première instance, l’un des prévenus avait été condamné à six mois de prison avec sursis et le second à un an de prison avec sursis. Le sursis est de 5 ans.