Les syndicats de fonctionnaires européens se sont inquiétés, dans une lettre adressée aux dirigeants des principales institutions, de l’intimidation physique dont les eurocrates feraient l’objet à Bruxelles. Ils demandent que la présence policière dans le quartier européen soit renforcée et qu’une enquête soit lancée. La lettre fait référence à une série d’autocollants hostiles placardés dans le quartier européen. L’un d’entre eux montre un personnage pendu, sous le slogan « Eurocrate, sers-toi de ta cravate ». Ils mentionnent aussi un incident survenu fin mars dans la station de métro Schuman, où des eurocrates ont été la cible de « quolibets agressifs » (sic).

Bruxelles: Les eurocrates demandent une protection policière

Vendredi 4 mai à 19.00 h, le Comité de solidarité avec le peuple Mapuche organise à la Maison Amérique Latine, 27 rue de Collège à 1050 Bruxelles, une conférence sur la Mémoire, la dépossession et la criminalisation des luttes sociales dans le territoire Mapuche. Lconférencier est Eduardo Mella, chercheur au Centro de Defensa SUR. Il a publié deux livres sur le thème: ‘Los mapuche ante la justicia: La Criminalización de la Protesta Indígena en Chile’ et ‘Las Razones del Illkun/Enojo: Memoria, Despojo y Criminalización en el Territorio Mapuche’.

Bruxelles: Conférence sur la criminalisation de la résistance Mapuche

Le mouvement Occupy Brussels invite à une manif le 1er mai. Le départ se ferait à 13H00. Le point de départ initialement prévu (gare du nord) pourrait être changé (gare centrale?). Restez informés. Les organisateurs n’ont pas demandé d’autorisation pour cette manifestation.

Voici un extrait de l’appel: « Avant d’être la fête du travail, le 1er mai est avant tout une commémoration des luttes! Nous appelons tous les militants, syndicalistes et la population en générale à nous rejoindre pour rappeler que le 1er mai c’est la lutte de tous les travailleurs partout dans le monde et qu’il y a encore de nombreuses luttes à mener aujourd’hui. Austérité, nationalisme, racisme… la crise amène avec elle la violence et la misère. Mais malgré les efforts du gouvernement Di Rupo pour faire payer l’addition aux travailleurs, ceux-ci refusent de se laisser faire. Tous les jours, dans la rue, dans les entreprises, dans les occupations, les écoles et les universités, la résistance s’organise. Dans ce contexte, le premier mai doit être un moment d’unité et de combativité. (…) Nous appelons à ce que tous ceux qui luttent ont lutté et qui lutteront encore se rejoignent pour défiler de la gare du nord à la place Rouppe, pour rappeler que la répression ne nous arrêtera pas, que toute l’année on se bat et que ces batailles nous mèneront à la victoire ! »

L’Antifa Bruxelles organise ce vendredi soir un concert de soutien aux antifascistes russes emprisonnés à Nijni-Novgorod, les fonds récoltés seront envoyés en Russie où ce groupe de militants autour duquel les autorités russes ont créé un dossier de toute pièce a cruellement besoin de fonds pour assumer ses frais juridiques. Dés 19h : repas végétalien et projection du film ‘Antifascist Attitude’, qui détaille la situation de ces militants assassinés par dizaines chaque année dans un pays où néo-nazis et fascistes n’ont plus peur de s’afficher. En soirée : Concerts punk et hip-hop. Au Bokal Royal, 153 rue royale, 1000 Bruxelles.

Bruxelles: Ce soir concert de soutien aux antifas russes emprisonnés

En janvier dernier, plusieurs personnes avaient saccagé la station de métro Horta à Saint-Gilles, entraînant sa fermeture durant plusieurs jours. L’enquête policière se poursuit actuellement, et mercredi, la police a rendu public différents éléments concernant les suspects ainsi que le matériel utilisé. Toutes ces informations, plus ou moins précises suivant la qualité des images de vidéo-surveillance, ont été diffusées par la presse bourgeoise, suivies de cet avis: ‘A la requête du Procureur du Roi de Bruxelles, la police nous demande de diffuser l’avis suivant … Si vous reconnaissez ces auteurs ou si vous avez des informations sur ces faits, ou si vous avez été victime de vol d’extincteurs de ce type, veuillez prendre contact avec les enquêteurs via le numéro…’.

La nuit de mercredi à jeudi, « Liberté pour Georges I. Abdallah » a été peint sur l’ambassade du Liban auprès de la Belgique et du Luxembourg et de la Mission du Liban auprès de l’Union Européenne, à Bruxelles. Georges Abdallah est le plus ancien prisonnier politique en France, c’est un militant révolutionnaire libanais détenu pour des actions menée dans le cadre de la résistance libanais contre les agressions impérialistes et sionistes du début des années 80.

Bombage pour Georges Abdallah

Bombage pour Georges Abdallah

Depuis l’arrivée de 70 policiers dans les transports en commun bruxellois, le nombre d’arrestation est passé de 7 par jour en moyenne avant l’arrivée des policiers, à 13 par jour la première semaine et à 18 par jour la deuxième semaine. Au vu de tous ces renforts, il y a désormais un policier qui regarde en permanence les images enregistrées par les caméras de surveillance, ce qui aurait donné lieu à plusieurs arrestations.

Bruxelles : Explosion du nombre d’arrestations dans les transports en commun

Depuis 2007, le gouvernement tente de faire passer une proposition de super banque de données à destination du fisc. Hier, la Commission de la vie privée l’a acceptée et un projet de loi va rapidement être mis sur la table. Ce fichier rassemblera toutes les données des différentes administrations du fisc (des douanes aux droits de succession) ainsi que des informations en provenance d’autres services publics. Un profil détaillé de chaque particulier et de chaque entreprise sera ainsi accessible à tous les agents du fisc.

La verdict est tombé ce matin au procès des deux manifestants « No border » à qui il était reproché, pour D. d’avoir, le 26 septembre à Steenokkerzeel fait preuve de rébellion avec résistance aux forces de l’ordre avec deux circonstances aggravantes qu’il y avait plusieurs personnes et qu’il était porteur d’une arme (une de baguette tambour). Pour L., la prévention est identique sans toutefois la circonstance aggravante de l’arme. En outre, D. est inculpé de s’être rebellé le 29 septembre lors de la prise de photo. D. est condamné à un an de prison avec sursis et L. à six mois avec sursis.

Outre le caractère extrêmement lourd de ces condamnations, le verdict est d’autant plus répressif que le président l’a appuyé sur une loi remontant aux années 50, et qui dit que si l’on est dans un groupe de manifestants dont un ou des membres ont frappé des policiers, il ne faut pas soi-même avoir porté le coup pour être condamné. Le fait que cette loi remontant à l’affaire royale soit exhumée, ainsi que son caractère associatif, crée un précédent ouvrant la porte à des condamnations en masse.