Ce dimanche 7 mai à 14h, rendez-vous au centre social anarchiste (CSA), 21 rue Godecharle à Ixelles pour une balade sur la vidéosurveillance bruxelloise. Caméras publiques ou privées ? « Intelligentes » ou pas ? Regardées en direct ou non ? Images enregistrées ? Pour combien de temps ? Par qui ? Dans quels buts ? Quels acteurs sont impliqués ? Où trouve-t-on ces caméras ? Et surtout, comment s’y opposer ? Voilà quelques questions que les organisateurs proposent d’aborder au cours de cette promenade dans le quartier du CSA.

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Ce 9 mai reprendra le procès accusant 33 activistes et politiciens kurdes ainsi que plusieurs chaines de télévision et associations kurdes présentes en Belgique de « terrorisme ». Précédemment, le juge avait décidé que la guerre entre l’état turc et le PKK était un « conflit armé » et qu’en conséquence la législation antiterroriste belge ne pouvait s’appliquer, libérant les accusés. Tant l’état turc (partie civile dans l’affaire) que le procureur avait fait appel de la décision. La prochaine audience aura donc lieu ce 9 mai.

La perquisition de 2010 à Denderleeuw

La perquisition de 2010 à Denderleeuw

La Belgique, et plus particulièrement la police judiciaire et l’université de Leuven collaborent avec la police israélienne dans le projet LAW-TRAIN, un projet qui vise à améliorer les techniques d’interrogatoire, alors qu’Israël est régulièrement condamné pour le recours à la torture ou à des traitements inhumains et dégradants lors d’interrogatoires de prisonniers. Pour débattre et informer de cette collaboration, la Plate-Forme Charleroi-Palestine organise une rencontre avec Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l’homme et Reine Meylaerts, professeur à la KU de Leuven. Cette rencontre aura lieu demain mercredi 3 mai à partir de 18h30 salle Harmignies, 9 rue Léon Bernus à Charleroi.

Le site de la campagne Stop Law-train

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300 personnes ont participé à Bruxelles pour le Premier Mai à une manifestation co-organisée par le Secours rouge. Le cortège est parti du « carré Moscou » à Saint-Gilles et s’est terminé à proximité de la place Rouppe en passant par la rue Haute. Les organisations de l’immigration ou de l’exil politique de Turquie étaient particulièrement bien représentées dans le cortège qui s’est arrêté à trois reprises à proximité de lieu de mémoires des luttes antifasciste, ouvrière et internationalistes. De brève intervention ont été faites pour rappeler que saint-Gilles abritait des bases de la résistance anti-nazie, que les gendarmes avaient fait un massacre d’ouvrier rue Haute, et que la rue du Poiçon était l’endroit où s’organisait la solidarité internationale.

Lire les interventions sur les lieux de mémoires

1er Mai: Reportage sur la manifestation de Bruxelles

Depuis un an, apparemment, les manifestations « revendicatives » (politiques donc) sont interdites par la bourgmestre (MR) d’Ixelles sur la Place du Luxembourg, toute proche de nombreuses institutions européennes. Cette interdiction n’a été communiquée à personne, ce sont surtout « les manifestations qui peuvent déboucher sur des confrontations entre les participants et des opposants ou encore avec la police », ce qui explique que notre manifestation (organisée avec le comité « Libérons Musa » en solidarité avec Musa Asoglu ait été attaquée par la police le 22 février dernier (voir l’article). Interrogée par l’opposition communale, il est apparu que cette interdiction n’était pas liée à la « menace terroriste » mais bien aux nombreuses terrasses de cafés eurocrates qui jouxtent la place. La police avait en effet prétendu que les « manifestations turques » étaient interdites en raison de la tension entre les groupes turcs de gauche et de droite. La police avait donc « protégé » les manifestants solidaires de Musa Asoglu en les plaquant puis trainant dans la boue et en distribuant des amendes administratives. Contactée par une journaliste quelques heures plus tard, la police n’avait pas confirmé cette interdiction. La police tenterait quand cela est possible de déplacer les manifestations vers le Square de Méeus, ce qu’ils ne font pas pour les manifestations antifas puisque c’est là que se trouve le local d’Aube Dorée.

30 secondes avant l’intervention de la police, le 22 février dernier

30 secondes avant l'intervention de la police, le 22 février dernier

Mercredi 19 avril, un premier rassemblement de soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim a eu lieu à Bruxelles. Organisée à l’appel de la Communauté palestinienne en Belgique et au Luxembourg, l’initiative était appuyée par la Coalition européenne de soutien aux prisonniers palestiniens, Samidoun, ABP-Liège, Plate-forme Charleroi-Palestine. Plus de 1.500 prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes ont commencé une grève de la faim depuis le 17 avril 2017. Les demandes de la Grève pour la Liberté et la Dignité sont des droits humanitaires fondamentaux : ne plus se voir refuser systématiquement les visites familiales, avoir la possibilité de contacter les familles par téléphone, recevoir des soins médicaux, ne pas devoir subir l’isolement ou l’emprisonnement sans charges ou procès sous « la détention administrative ». Des prisonniers des différents factions politiques ont rejoint la grève, demandant instamment une action soutenue pour la victoire des prisonniers. A la prison de Lannemezan, Georges Ibrahim Abdallah, les prisonniers politiques basques ainsi que d’autres prisonniers sont en grève de la faim solidaire du 24 avril au 26 avril.

Manifestation à Bruxelles ce vendredi 28 avril à 17h, au Carrefour de l’Europe (gare centrale).

Rassemblement de soutien aux prisonniers palestiniens

Rassemblement de soutien aux prisonniers palestiniens

Un 1er Mai de Lutte aura cette année lieu à Bruxelles, nous y participerons aux côtés de plusieurs autres organisations anticapitalistes. Le rendez-vous est fixé à 11h30 au « Carré de Moscou » (Google Maps) à Saint-Gilles.

Toutes les informations ici.

1er Mai de Lutte 2017

1er Mai de Lutte 2017

Le tribunal a décidé vendredi de reporter au 15 septembre l’examen du dossier de trois Liégeois poursuivis pour avoir « participé aux activités d’un groupe terroriste », en fait, pour avoir participé à une collecte de fonds qui la police affirme être au profit du PKK. Plusieurs sympathisants d’une ASBL kurde de Bressoux auraient été approchés pour participer à cette collecte de fonds qui est au coeur des poursuites. Certains inculpés nient avoir participé à cette collecte, d’autres n’avoir collecté que pour financer une télévision kurde en Allemagne ou les activités de la communauté kurde de Belgique.

Manifestation de la communauté kurde de Liège (archive)

Manifestation de la communauté kurde de Liège (archive)