Un appel a été lancé au Chili pour des journées d’action solidaires avec les prisonniers « subversifs, autonomes, libertaires, révolutionnaires, anti-autoritaires qui ne nient pas leurs liens ni leurs convictions et résistent quotidiennement et dignement, non seulement pas les mots mais surtout par les actions concrètes ». Ces journées d’action auront lieu du 10 au 20 avril.
Arrêté le 7 février dernier après 5 ans et demi de clandestinité, Diego Rios a été libéré aujourd’hui après 2 mois de détention. A l’époque, il avait été dénoncé par sa mère pour fabrication et détention de matériels explosifs.
Au Chili, à Coronel, des manifestants ont tendu des cables au milieu de la rue où un fourgon blindé de policiers anti-émeutes s’apprétait à débarquer son contenu.
Carro de Carabineros sufre accidente en medio de protesta en Coronel al enredarse en cables de acero → bit.ly/18Uv4tz
Arrêté le 7 février après 5 ans de clandestinité, l’anarchiste Diego Rios est passé devant le tribunal le 9 février. Le procureur a tenté de ré-ouvrir le dossier ‘Caso Bombas’ dans lequel Diego avait été acquitté en son absence. Vraisemblablement, Diego sera jugé d’après la législation sur le contrôle des armes. Il est donc rentré dans une période de détention administrative de 30 jours. Diego était rentré dans la clandestinité il y a 5 ans après que sa mère l’ait dénoncé à la police chilienne pour possession et fabrication d’engins explosifs.
L’anarchiste Diego Rios a été arrêté à La Ligua après 5 ans de clandestinité. Il y était passé en 2009 après que sa mère ait découvert du matériel explosif lui appartenant et en ait informé la police. Le 7 février, une opération policière a aboutit à son arrestation. Des solidaires du collectif ‘Lucha Revolucionaria’ ont immédiatement collé des affiches en solidarité.
Le militant anarchiste Diego Ríos, passé à la clandestinité depuis 2009, recherché pour détention de matériel pour l’élaboration d’engins explosifs, a été arrêté le 7 février dans une opération policière menée dans la commune de La Ligua (province de Petorca, région de Valparaíso).
Durant le mois de décembre, de nombreuses initiatives ont eu lieu à la mémoire de Sebastian Oversuil Seguel, un anarchiste abattu par un vigile lors de l’expropriation d’une banque le 13 décembre 2013.
Une actions incendiaire a immobilisé le trafic ferrovière, une manifestation a eu lieu à l’extérieur de l’école pédagogique, avec barricade et attaque de la police aux cocktails Molotov (la manifestation s’est soldée par neuf arrestations). Une autre manifestation a eu lieu devant l’Université technique. Un bus a été incendié à Villa Francia dans une manifestation avec barrage routier. Une autre manifestation a eu lieu au même endroit quelques jours plus tard et un autre bus a été incendié. D’autres initiatives ont eu lieu (accrochages de banderoles etc.).
Chili: Actions en mémoire d’un anarchiste abattu par un vigile
La Defensoría Popular est un collectif créé dans les années 2008 par un groupe de travailleurs (avocats, procureurs et étudiants) pour pour défendre pénalement les personnes, les travailleurs, les organisations syndicales ou estudiantines engagées dans les luttes sociales au Chili. Defensoría Popular est présent dans la rue, dans chaque manifestation et dans les tribunaux. Defensoría Popular dénonce l’utilisation de la loi antiterroriste et a démontré l’utilisation de montages policiers dans des procès contre des militants étudiants, syndicaux, sociaux et les Mapuche. Dans le procès « Caso bombas », le collectif a pu démontrer la violation des droits de la défense et dévoiler les montages policiers à l’encontre d’anarchistes arrêtés arbitrairement, séquestrés et déclarés coupables avant que les tribunaux ne disposent des « pièces à conviction ».
Deux de ses membres, avocats, effectuent une tournée en Europe pour présenter son action. La conférence organisée au Pianofabriek, ce vendredi 28, à 19H00 permettra de découvrir ce collectif.
Le 22 novembre, une des deux conférencières, l’avocate membre de la Defensoría Popular, María Ribera, a été détenue à l’aéroport Charles de Gaule de Paris par des policiers français qui n’ayant trouvé aucun motif pour lui interdire l’entrée, ont justifié sa rétention pour des motifs politiques. A sa descente d’avion, les policiers ont retenu son passeport et l’ont conduite dans une salle d’interrogatoire et ensuite dans une cellule, où elle est restée enfermée plusieurs heures. Ils l’ont interrogé sur les motifs de son voyage et disposaient de toute son histoire politique y compris des informations concernant sa détention par la police militaire à l’époque de la dictature de Pinochet.
A l’aube du 29 octobre 2014, une attaque à l’explosif a visé le LABOCAR, le laboratoire de la police scientifique dans la ville de Temuco. L’engin artisanal était composée d’un extincteur rempli de poudre et mis à feu par un système d’horlogerie, il a creusé un trou dans le mur d’enceinte en manquant de peu l’installation de gaz située derrière le mur. La police a procédé à au moins une perquisition et une arrestation à Temuco après cette action.
Rassemblement contre la répression du peuple Mapuche ce vendredi soir 16H30-18H00 en face de l’ambassade chilienne rue des Aduatiques 106 à 1040 Etterbeek.