Les défilés du 1er mai au Chili se sont terminés par des incidents graves à Santiago et mineurs dans d’autres villes du pays, avec des affrontements entre des manifestants masqués et la police. A Santiago, des milliers de manifestants ont parcouru la célèbre avenue de l’Alameda à l’appel de la CUT, la principale centrale syndicale du pays, pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail. A la fin du défilé, des manifestants masqués ont lancé des pierres sur la police dont un agent a été blessé au visage. Ils ont érigé des barricades de fortune et attaqué des commerces et des équipes de médias qui couvraient l’événement. La police les a dispersés en tirant des grenades lacrymogènes. Des incidents mineurs ont été rapportés dans d’autres villes du pays comme Valparaiso et Concepcion.

Chili: Affrontements à Santiago, incidents à Valparaiso et Conception

Une manifestation de quelques dizaines de centaine de personnes (de la mouvance du MOVADEF) exigeant la libération du « Président Gonzalo » et des autres prisonniers du PCP-SL a eu lieu sur la Plaza de Armas de Santiago du Chili. Le gouvernement péruvien a protesté auprès du gouvernement chilien qui a minimisé la portée de l’événement.

Chili/Pérou: Incident diplomatique suite à une manifestation pro-PCP

Ivan Silva et Carla Verdugo ont été arrêtés ce lundi. Ils ont immédiatement comparu devant un des procureurs du « casa bombas ». Il semblerait qu’au moment de leur arrestation, ils portaient un sac à dos contenant un extincteur rempli de poudre noire avec deux bouteilles de gaz de butane, un système d’amorçage et des vêtements de rechange. La police les accuse d’avoir voulu faire exploser leur bombe cette nuit là en raison de l’ouverture du procès de Juan Aliste Vega.

Chili: Deux anarchistes arrêtés

Pendant ces années la Communauté Mapuche de Temucuicui a souffert d’intenses et gigantesques opérations de la police militarisée du Chili, de perquisitions, du harcèlement et interrogatoires d’enfants dans les écoles, de la détention arbitraire d’étudiants secondaires, toutes ces actions faisant partie intégrante d’une stratégie de l’État Chilien afin de démoraliser la Communauté et leurs dirigeants.

C’est ce lundi 26 mars 2012 que va commencer de la préparation de la procédure orale contre sept membres de la Communauté de Temucuicui et trois membres de la Communauté de Malleco, dont deux mineurs d’âge. Dans cette affaire, les dix Mapuches sont accusés de crimes à caractère terroriste, de vol avec violence, d’incendie terroriste, de complot terroriste et d’association de malfaiteurs à caractère terroriste, en vertu d’une loi anti-terroriste promulguée sous Pinochet.

Le principal témoin à charge est un ‘témoin protégé’ (Raúl Arturo Castro Antipán) qui affirme avoir participé, le 10 octobre 2009, avec les accusées aux faits reprochés (incendie, vol…). Or, les Mapuches le dénoncent car il reçoit une rétribution financière de la part du procureur et il a déjà été témoin dans une vingtaine des procès contre leur communauté.

Luis Marileo

Jorge Mariman

Inculpés Mapuches

Luis Marileo
Jorge Mariman
Inculpés Mapuches

Depuis plus d’un mois, des manifestations se succèdent dans le sud du Chili , pour des réformes comme l’abaissement du prix des combustibles, contre le projet hydro-électrique de HidroAysen, des améliorations de salaire, etc. Après différentes tentatives de négociations avec l’Etat, le dialogue a été rompu entre les dirigeants sociaux et ceux du gouvernement. Immédiatement, des barricades et des blocages ont été érigés sur plusieurs routes. Un canon à eau a été poussé par les manifestants du haut d’un pont et incendié par la suite. La foule a aussi incendié un bus des carabiniers.

Chili: Barricades et émeutes dans le sud
Chili: Barricades et émeutes dans le sud

La police chilienne a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation de plusieurs milliers d’élèves jeudi à Santiago. Les policiers sont intervenus quand quelques centaines d’élèves ont franchi une barrière érigée par la police et ont tenté de marcher vers le ministère de l’Éducation. La police a arrêté 50 personnes.

Le mouvement étudiant, qui demande une réforme complète du système d’éducation, a organisé plusieurs manifestations l’an dernier qui ont paralysé la capitale. La manifestation de jeudi avait été organisée par un regroupement d’écoles secondaires pour demander l’accès gratuit à un enseignement de qualité et pour dénoncer l’expulsion d’une centaine d’élèves et d’étudiants qui ont participé aux manifestations de l’an dernier.

Chili: Affrontements lors de manifestations étudiantes

L’organisation ‘Anonymous’ est considérée comme une menace par l’OTAN pour les risques de piratage ou de blocage qu’elle fait peser sur ses systèmes. A la mi-février, Interpol a déclenché une vaste opération internationale après une série de cyberattaques coordonnées depuis l’Argentine, le Chili, la Colombie et l’Espagne. Celle-ci a mené à l’arrestation de quatre personnes en Espagne, ainsi qu’à la mise en cause de dix personnes en Argentine, de six au Chili et de cinq autres en Colombie. Les quatre interpellés en Espagnes sont entre autre accusés d’avoir publié en ligne des données personnelles des gardes du corps travaillant pour le chef du gouvernement espagnol et d’agents de la police nationale. L’u d’entre eux est soupçonné d’avoir été chargé d’administrer et de gérer l’infrastructure informatique d »Anonymous’ en Espagne et en Amérique Latine. Un autre est soupçonné d’être responsable des attaques les plus notoires et des fuites revendiquées par ‘Anonymous’ en Espagne. Deux des quatre ont été incarcérés, le troisième a été libéré sous caution tandis que le quatrième, mineur, est sous la garde de ses parents. Tous quatre sont accusés de ‘délits d’associations de malfaiteurs, de dommages informatiques et de découverte et de révélation de secrets’.

Un groupe se revendiquant de la FAI-IRF, ‘Cellule de Feu’ a bouté le feu à des véhicules de luxe en Angeterre. Ils ont revendiqués l’attaque en solidarité avec Billy & Eat (Indonésie, cellule ‘Long Live Tortuga’), avec 3 prisonniers chiliens, et avec une personne arrétée injustement au nom d’un autre incendie de la même cellule.

Le procureur d’état chilien a demandé 15 ans de prison ferme contre Luciano Tortuga. 12 ans pour attaques terroristes et usage d’engins explosifs et 3 ans pour l’usage d’un faux permis de moto utilisé lors de l’action. Le procès est attendu à la début d’avril. Tortuga reste incarcéré à la prison de Santiago-1 en section hospitalière au vu de ses graves blessures qui lui ont fait perdre l’usage de la vue et de ses deux bras lors de son dernier attentat, raté.