La Chambre des représentants a adopté mercredi une réforme interdisant à la NSA de collecter en masse des données aux Etats-Unis, réponse au scandale suscité par les révélations d’Edward Snowden il y a bientôt deux ans. Les représentants ont voté par 338 voix contre 88 pour la proposition de loi nommée USA Freedom Act, qui doit encore être examinée par le Sénat d’ici la fin du mois. La réforme, soutenue par Barack Obama, avait échoué au Congrès l’an dernier.

La loi modifierait un article controversé du Patriot Act, adopté après les attentats du 11 septembre 2001, et qui arrive à expiration le 1er juin. Elle interdirait explicitement la collecte massive et systématique par la NSA de données américaines, notamment téléphoniques. Une cour d’appel fédérale a déclaré la semaine dernière illégal le programme de métadonnées téléphoniques de la NSA, révélé en juin 2013 à l’aide de documents transmis à la presse par Edward Snowden, mais les juges ont laissé au Congrès le soin de concocter une réforme.

Le siège de la NSA

La ville de Chicago, a approuvé mercredi le versement de 5,5 millions de dollars de compensations financières à près d’une centaine d’hommes, pour la plupart noirs, qui avaient été torturés par sa police entre 1972 et 1991. Près d’une centaine d’hommes auraient été torturés par l’ancien chef de la police Jon Burge pour leur soutirer des aveux. Les suspects étaient l’objet de chocs électriques sur leurs organes génitaux et d’autres parties du corps; ils étaient asphyxiés, battus ou soumis à des simulacres d’exécution – et tout cela accompagné d’insultes à caractère racial lancées par des policiers qui étaient tous blancs. La plupart des victimes venaient des quartiers pauvres de South Side et la ville a contesté leurs plaintes pendant des décennies. La ville a aussi publié des excuses et précisé qu’elle aiderait les victimes par du conseil ou le paiement de frais de scolarité.

Quelques unes des victimes de la police de Chicago, présentes au procès

Quelques unes des victimes de la police de Chicago, présentes au procès

En 2013, Eddy Testelmans avait affirmé que l’état belge avait reçu des tuyaux de la NSA pour déjouer trois attentats en Belgique, et que ces informations avaient probablement été récoltées grâce au programme PRISM. Dans les faits, il n’en serait rien. C’est Testelmans -patron des renseignements militaires- lui même qui reconnaît ne pas savoir si cette information est vraie ou fausse puisque la source affirmant que ces 3 attentats avaient été déjoués était le gouvernement états-unien. A posteriori, rien ne prouve que ce soit le cas.

Le programme PRISM, un programme de surveillance massive, avait été révélé par Edward Snowden en 2013 et avait provoqué un énorme scandale que le gouvernement américain avait tenté d’éteindre par tous les moyens.

Développée par l’armée israélienne en 2008 pour être utilisée contre les émeutiers palestiniens, la ‘skunk’ est une substance à l’odeur nauséabonde et irrespirable décrite comme « au croisement entre un animal mort et des excréments humains ». Apparemment non-toxique, un militaire israélien déclare dans une vidéo « Vous pouvez en boire, mais vous ne le voulez pas ».La Skunk est aspergée grâce à une auto-pompe, et une fois dispersée, elle ne peut être nettoyée qu’avec un savon bien spécifique : toute autre tentative de nettoyage ne fera qu’exacerber l’odeur infecte.

Comme à chaque fois qu’une de ces armes « non-létales » est créée, ses ingénieurs se félicitent d’empêcher que les armes non-létales utilisées précédemment -et finalement létales- puissent ne plus être utilisées. Plusieurs armes puantes comme celle là ont été développées par les armées américaine et israélienne, mais la skunk est la première qui est apparemment suffisamment non-toxique pour absorber leurs propres foules avec. La skunk est composée d’un mélange de carbonades de soude et d’acides aminés.

Plusieurs villes américaines ont commencé à faire des stocks de skunk alors que de graves émeutes secouent plusieurs grandes villes américaines.

Sur cette vidéo, on voit la première utilisation de la skunk, en Palestine.


Israeli Skunk Spray Weapon par zzinn

Dispersion de manifestants à Gaza à l’aide de la skunk.

Dispersion de manifestants à Gaza à l'aide de la skunk.

L’application Mobile Justice CA, conçue par l’association American Civil Liberties Union (ACLU), voit le jour en plein regain de tensions et de manifestations en réaction à une série de décès d’afro-américains détenus ou confrontés à des policiers blancs. Les vidéos enregistrées avec l’application Mobile Justice CA peuvent être envoyées aux bureaux locaux de l’ACLU pour dénoncer de possibles violations de droits civiques par la police. Disponible pour téléphones Android ou iphone, elle permettra d’assurer que les vidéos sont stockées même si le téléphone est perdu, cassé ou prélevé. L’application peut aussi permettre d’envoyer des alertes à d’autres pour les appeler à se rendre sur un lieu donné ou pour documenter un incident.

L’application Mobile Justice

L’application Mobile Justice

Le ministère américain de la Justice a annoncé vendredi un programme pilote de 20 millions de dollars destiné à équiper les policiers de mini-caméras individuelles, après plusieurs bavures ayant entraîné la mort d’hommes noirs ces derniers mois. Cette enveloppe permettra d’octroyer des subventions pour l’achat de mini-caméras à hauteur de 17 millions de dollars, de fournir une formation et une assistance technique pour 2 millions tandis que le million restant sera destiné à développer des outils d’évaluation pour établir les pratiques en la matière (y compris sur l’utilisation de ces images en justice). Ce programme s’inscrit dans le cadre de la proposition du président Obama en décembre dernier d’investir 75 millions de dollars sur trois ans pour acheter 50.000 caméras individuelles et en équiper les forces de l’ordre du pays.

Mini-caméra équipant la police du Colorado

Mini-caméra équipant la police du Colorado

Angela Merkel avait condamné à l’automne 2013 les activités de l’agence américaine NSA en Allemagne, et notamment la mise sur écoute de son propre portable. Mais les nouvelles révélations montrent que la chancellerie était au courant depuis 2008 des pratiques américaines utilisant les services secrets allemands pour se livrer à de l’espionnage industriel et politique en Europe. Des pratiques qui n’avaient pas grand-chose à voir avec la lutte contre le terrorisme lorsqu’Allemands et Américains ont renforcé leur coopération en 2002.

L’affaire prend désormais un tour politique. Si ces informations se confirment, il devient difficile pour la chancellerie, responsable en Allemagne du contrôle des services secrets, d’affirmer que ces derniers n’ont pas fonctionné correctement en ne transmettant pas des informations aussi sensibles. Et si la chancellerie était au courant et n’a pas protesté auprès de Washington, la responsabilité politique de son personnel est en cause. A l’initiative du groupe des Verts au Parlement européen, celui-ci va débattre ce mardi 28 avril en session plénière de « révélations récentes sur l’espionnage massif de citoyens, de responsables politiques et d’entreprises de l’Union européenne ».

A Baltimore, une fois la nuit tombée et le dispositif de surveillance mis en place par la garde nationale et la police, seules quelques arrestations pour violation du couvre-feu ont été enregistrées. Mais la police a tout de même dû employer des fumigènes et des bombes au poivre pour disperser des manifestants qui tentaient de défier le couvre-feu.
Un dispositif décrété par le gouverneur de l’Etat. Les forces de l’ordre ont également donné quelques détails sur les dégâts occasionnés la veille. Cent quarante-quatre véhicules ont été incendiés, ainsi que quinze bâtiments. Deux cent trente-cinq personnes ont été arrêtées, quinze officiers de police ont été blessés et trente-trois autres personnes ont été admises à l’hôpital pour des blessures.

Un manifestant pendant le couvre-feu à Baltimore

Un manifestant pendant le couvre-feu à Baltimore

C’est à nouveau à la DARPA (Recherche et développement de l’armée US) que l’on doit le financement de cette invention terrifiante : une balle .50 de sniper qui une fois tirée vers une cible suit celle-ci lorsqu’elle se déplace, le projet est nommé EXACTO (Extreme Accuracy Tasked Ordnance). Dans une vidéo dévoilée le 27 avril par la DARPA, on voit les tests sur cibles mouvantes : il suffit au tireur de viser la cible à son emplacement initial pour que celle-ci -une fois dans l’air- modifie sa trajectoire et atteigne sa cible qui s’est entre-temps déplacée, compensant du même coup les autres facteurs déstabilisants (vent, retour, sable,…). Dans la vidéo, 6 snipers entraînés touchent tous leur cible mouvante, un 7ème tireur inexpérimenté (première utilisation d’un fusil de sniper) touche également sa cible. Les inventions de la DARPA sont bien connues pour bouleverser le monde entier, on leur doit entre-autres l’invention d’Internet et du GPS.

La balle

La balle