A la mi-décembre 2011, le congrès américain a donné le feu vert à l’armée américaine pour mener des activités militaires offensives dans le cyberespace. La disposition adoptée stipule, ‘Le Congrès affirme que le département de la Défense peut mener, à la demande du Président, des opérations offensives dans le cyberespace pour défendre notre Nation, nos Alliés et nos intérêts’. Cette autorisation est subordonnée au respect de la loi sur le conflit armée ainsi que sur la War Powers Resolution, qui rend obligatoire la consultation du Congrès pour entrer en guerre. ‘Les congressistes reconnaissent qu’en raison de la nature en évolution de la cyberguerre, il y a un manque de précédents historiques pour ce qui constitue les activités militaires traditionnelles par rapport aux cyberopérations et il est nécessaire d’affirmer que de telles opérations peuvent être menées conformément aux mêmes principes, régimes légaux et politiques que ceux se rapportant aux capacités cinétiques’. Alors que plusieurs états avaient déjà annoncé leur intention de se doter de telles forces offensives, et que plusieurs opérations ont déjà été lancées dans une certaine clandestinité, les USA viennent ainsi de franchir un nouveau cap dans la cyberguerre.

De plus en plus d’écoles aux Etats-Unis disposent de leurs patrouilles de police. Des officiers en uniforme, munis d’armes de service, circulent dans les couloirs, à la cantine et dans la cour de récréation. Chaque jour, des enfants et adolescents comparaissent devant des tribunaux accusés de délits tels que d’avoir prononcé un juron, de s’être mal conduit dans le bus scolaire ou de s’être bagarré dans la cour. En 2010, rien qu’au Texas, la police a dressé près de 300.000 procès-verbaux à des enfants de six ans et plus pour de séduits commis à l’école ou sur le trajet se soldant par des amendes (allant jusqu’à 500 dollars), des travaux d’intérêts généraux et même des peines de prison. Dans de nombreux cas, les officiers n’hésitent pas à faire usage de la force ou du gaz lacrymogène dont elle dispose. Certains sont également muni de Taser. La semaine dernière, un étudiant a été tué par balle par un officier dans son école. Ce dernier a cru que le jeune homme pointait une arme devant le bureau du directeur, alors que celui-ci tenait en main un fusil à air comprimé. De nombreux autres cas de réaction disproportionnée et de répression dans les locaux des écoles sont recensés toutes les semaines, des plus sérieux – comme ce meurtre – au plus ‘anodins’ – un adolescent condamné par un tribunal d’Austin pour avoir versé du lait sur sa copine après qu’elle ait rompu avec lui.

Le site du California State Law Enforcement Agency a été neutralisé,
l’attaque a été revendiquée par la campagne Antisec. Depuis les attaques conjointes de Lulzsec de de cellules Anonymous pour la campagne Antisec (antirépression, qui vise spécifiquement la police), les attaques contre des cibles sécuritaires ou patronales sont courantes. Des agents du FBI impliqués dans la « guerre de la drogue » avait notamment été visés. En Belgique, c’est le site d’Arcelor Mittal qui a été victime d’une attaque vendredi.

Le collectif clame sa solidarité avec des militants tués par la police,
le mouvement Occupy et des ‘camarades Anonymous’ persécutés. Il pointe
également du doigt les conditions de détention aux Etats-Unis. ‘La police
californienne a une histoire notoire de brutalité, autant dire qu’ils sont
en tête de notre liste de tirs.’

Campagne Antisec

Campagne Antisec

Le 31 décembre, jour de résistance contre les prisons, une manifestation devant la prison municipale a débouché sur une attaque du palais de justice municipal de Pittsburgh, attenant à la prison. Plusieurs vitres ont été brisées alors même que greffiers et juges étaient en plein travail. La police est arrivée, l’arme au poing, en force, et a arrêté tous les manifestants.

Soixante-huit militants du mouvement anti-Wall Street ont été interpellés alors qu’ils tentaient de se réunir à Manhattan dans la nuit de samedi à dimanche, par la police de New York. L’une des personnes arrêtées est accusée d’avoir agressé un policier.

Plusieurs centaines de militants du mouvement anticapitaliste Occupy Wall Street (OWS), qui contestent le pouvoir des élites financières et politiques du pays, sont entrés dans le parc Zuccotti Park – que le mouvement occupait avant d’en être chassé en novembre -, pour y fêter le Nouvel An. Des incidents sont survenus lorsque certains militants ont tenté d’enlever des barrières métalliques placées autour du parc. La police est immédiatement intervenue et des confrontations avec les militants anticapitalistes sont survenues dimanche à l’aube.

Stratégic Forecasting (Stratfor) est une société américaine spécialisée en matière de sécurité informatique qui entretient, entre autre, des liens étroits avec la CIA. Stratfor fourni à ses clients, parmi lesquels le département américain de la justice, la force aérienne, Bank of America…, des analyses de situations géopolitiques actuelle et leur implication du point de vue de la sécurité (terrorisme, prise de pouvoir, renversement de régimes,…). Anonymous à annoncé hier être parvenu à pénétrer son système informatique, et y avoir notamment pris une liste de clients et les données de plus de 4000 cartes e crédit. Le collectif à également déclaré son souhait de transférer plus d’un million de dollars à des organisations caritatives grâce à l’accès à ces comptes clients, dont plusieurs ont déjà signalé des mouvements anormaux sur leurs comptes bancaires.

La première audience du soldat américain Bradley Manning s’est ouverte vendredi matin devant un tribunal militaire sur la base de Fort Meade, près de Washington, en présence de l’accusé. Le soldat Manning était vêtu d’un uniforme vert et est apparu calme, ses avocats civils à ses côtés, lorsqu’on lui a lu les accusations qui le visent, entre autres d’avoir transmis des dépêches diplomatiques américaines au site internet WikiLeaks.

USA: Début du procès de Bradley Manning

Le Sénat américain a adopté mercredi, par 93 voix contre 7, le projet d’une nouvelle loi qui autorisera la détention militaire de tout citoyen américain soupçonné de terrorisme. Cette légalisation niera a toute personne accusée de terrorisme le droit à un procès et autorisera sa détention pour une durée indéterminée. Dans le cadre de la détention militaire, ce n’est pas un juge qui décide qui doit être détenu ou pas, mais un commandant militaire. Ce n’est pas non plus un juge qui établi ce qui constitue un acte terroriste ou de soutien au terrorisme, mais ce commandant, qui peut même passer outre les conclusions de ses propres experts juridiques ou autres. Les termes de la loi sont tellement vagues qu’ils peuvent viser une personne embarquée sur un navire humanitaire, un manifestant qui bloque la circulation, une personne qui tient un discours qui ‘apporterait un soutien’ au terrorisme,… De nombreux amendements avaient été proposés pour ‘adoucir’ la détention militaire, mais ils ont tous été refusés. Le projet va maintenant être soumis à une commission mixte Sénat/Chambre des Représentants afin d’en établir une version définitive.

Mumia Abu-Jamal a quitté le couloir de la mort de la prison SCI-Greene de Waynesburg et a été transféré à la prison SCI-Mahanoy de Frackville (photo), à 170 km de Philadelphie. Le directeur de la prison de Frackville a confirmé que Mumia Abu-Jamal était bien détenu à l’isolement dans « l’unité de contrôle » de son établissement « jusqu’à ce que l’on s’assure qu’il puisse rejoindre la population carcérale dans quelques jours ».
Nouvelle adresse de correspondance :
Mumia Abu-Jamal
#AM 8335
SCI Mahanoy
301 Morea Road
Frackville, PA 17932

USA: Mumia quitte le couloir de la mort et la prison de Waynesburg

500 militants Occupy ont bloqué le Terminal J du port de Longbeach en solidarité avec les campements expulsés à travers le monde. Ce Terminal a été spécifiquement visé puisque c’est un investissement de Goldman Sachs. La police était présente en nombre et a tenté de séparer les activistes pour procéder à des arrestations. De l’aveu même des Occupy : ‘Heureusement, des anarchistes étaient présents et ont rapidement monté une barricade pour empécher la police de pénétrer nos lignes’. La police a ensuite menacé d’utiliser flash-ball et gazs. Au final, 200 camions ont été bloqués à l’entrée du port.

Manifestation Occupy

Manifestation Occupy