Suite à un article du média indépendant L’Empaillé sur la stratégie sécuritaire que la mairie RN met en œuvre à Perpignan, le chef de la police municipale a poursuivi en diffamation le titre de presse. Ils passent en procès le jeudi 16 octobre 2025 à 14H au tribunal correctionnel de Perpignan et appellent à un rassemblement de soutien à cette occasion dès 13H.

Rassemblement reporté pour cause de renvoi.

Depuis le 3 juillet dernier, la révolutionnaire turque Zehra Kurtay est en grève de la faim illimitée contre la révocation de son titre de séjour et la menace d’une expulsion. À l’occasion du 100ᵉ jour de sa lutte, un événement est organisé le samedi 11 octobre à 18H porte de Saint Denis dans le Xᵉ arrondissement de Paris.

L’Autodéfense Juridique Turbulente de Toulouse propose un atelier collectif pour contester les amendes reçues le 10 et 18 septembre ainsi que le 2 octobre lors des précédentes manifestations. Celui-ci aura lieu ce dimanche 12 octobre dès 14H à l’Impasse (1 bis impasse Lapujade, 31500 Toulouse).

En août et septembre 2024 dans des villages du Tarn et de Haute-Garonne, des personnes cagoulées ont incendié une voiture, attaqué une maison, aspergé un homme d’essence ou encore utilisé des cocktails molotov sur des lieux promis à la destruction pour permettre l’avancement du chantier de l’A69. Suite à l’ouverture d’une enquête, ils ont été interpellés puis placés en garde-à-vue ce mardi 7 octobre à Lyon, Marseille et Albi. Selon plusieurs médias, des individus mis en cause auraient été rémunérés 800€ pour leurs actes. Un autre est un ancien gérant d’une société de sécurité, dont le contrat avec le concessionnaire Atosca responsable de la construction de l’A69 aurait été rompu quelques jours avant les attaques.

Mercredi 8 octobre à Paris, les révolutionnaires Berdan Efe Özder et Uğurtan Sağır ont été arrêtés par la police alors qu’ils manifestaient devant l’ambassade d’Égypte pour exprimer leur soutien à la délégation « Jusqu’à la victoire » arrêtée à l’aéroport du Caire (voir notre article). Placés en garde à vue, celle-ci a été renouvelée après 24H de détention. Face à cette situation, leurs camarades appellent à se mobiliser pour exiger leur libération immédiate.

Ce mercredi 8 octobre lors de la soirée Faisons Front #2 organisée par le Secours Rouge Toulouse, la salle du Chat Noir était pleine pour assister à la présentation du livre « Le secret de l’huile » du prisonnier palestinien, écrivain et martyr Walid Daqqa paru aux Éditions Terrasses (voir ici). Au côté du Comité de soutien à la Palestine 31, nous sommes revenus sur le rôle de la prison dans la colonisation sioniste de la Palestine, mais aussi sur les luttes du mouvement des prisonnier·es palestinien·nes ainsi que sur le parcours et les combats de Walid Daqqa lui-même. En particulier, nous avons souligné le rôle de la littérature carcérale, et de ce livre en particulier, comme partie intégrante de la résistance de tout un peuple contre 77 ans de colonialisme de peuplement. Enfin, nous avons terminé la soirée par une photo de solidarité et plusieurs lettres de soutien au réfugié palestinien Ali qui est emprisonné en France depuis plus d’un an, victime de la politique raciste et coloniale des autorités françaises (voir ici).

Situé au 270 avenue de Muret à Toulouse, le local du Chat Noir organise sa rentrée anti-autoritaire du vendredi 10 octobre au jeudi 16 octobre 2025. Dans ce cadre, l’UCL Toulouse vous invite dimanche 12 octobre dès 16H à une rencontre avec Libre Flot autour de son ouvrage « Anticiper le bruit sec des verrous », paru aux éditions du bout de la ville. En 2017, comme tant d’autres militant·es internationalistes, Libre Flot s’engage auprès des forces kurdes du Rojava pour défendre la révolution sociale alors attaquée par Daesh mais le 8 décembre 2020, il est accusé avec d’autres personnes d’association de malfaiteurs terroriste. Il est incarcéré pendant près d’un an en détention provisoire. Placé en isolement, il écrit pour survivre.

Publié en octobre 2025, un document vient d’être publié pour recenser les différentes méthodes de surveillance utilisée par la police contre la mobilisation contre le projet de centre d’enfouissement des déchets nucléaires hautement radioactifs à Bure (voir notre article). En particulier, on retrouve l’utilisation de balise GPS, des policiers infiltrés, des mises sous écoute téléphonique ou encore l’usage d’hélicoptères et de drones.

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Ce jeudi 2 octobre, le parquet a fait appel de la décision de justice qui autorisait Christian Tein, président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), à rentrer en Kanaky. Cette modification du contrôle judiciaire concernait également quatre autres militants Kanak mis en cause dans l’enquête sur les révoltes de mai 2024. Christian Tein, à l’époque chef de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), reste mis en examen pour vols en bande organisée avec arme, destructions en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et délits.