De violents affrontements ont eu lieu hier mercredi entre les forces de l’ordre et des centaines de migrants, qui tentaient, comme depuis le début de la semaine, de prendre d’assaut des poids lourds à destination du Royaume-Uni. Une quarantaine de CRS se sont efforcés toute la journée d’empêcher les migrants – en majorité des Ethiopiens et des Erythréens – de monter à bord des camions, en faisant notamment usage de gaz lacrymogènes. 100 policiers et gendarmes supplémentaires ont été affecté à Calais, portant le total des effectifs des forces de sécurité à 450 policiers et gendarmes.

France: Incidents entre CRS et sans-papiers à Calais

En juillet dernier, lors des bombardements de Gaza, Alain Pojolat a déposé à la préfecture de police de Paris, au nom de l’ensemble des organisateurs, deux demande de manifestations de solidarité – qui ont été interdites. Mais les 19 et 26 juillet, à Paris, ce sont des milliers de manifestants qui ont bravé l’interdiction de manifester. Ce mercredi 22 octobre à 9h, au TGI de Paris, Alain Pojolat, comparaissait pour avoir maintenu des manifestations en dépit d’interdictions gouvernementales. Il a été relaxé.

France: Alain Pojolat relaxé

Outre les rassemblements à Toulouse, Lyon, Bruxelles, Hambourg, Bordeaux et Lannemeazn, un rassemblement pour la libération de Georges Abdallah se tiendra à Rennes, place du Parlement le 24 octobre à 18 heures à l’appel de Frence Palestine solidarité, Breizhistance, Collectif BDS Rennes, NP A, PCF, SLB et UJFP.

Voir le détail des autres rassemblements

Le procès de Nicolas Battini pour l’occupation de la sous-préfecture de Corti le 4 avril 2013 devait se tenir ce 13 octobre devant le tribunal correctionnel de Versailles. Il a été annulé au dernier moment sous le prétexte de risque de trouble à l’ordre public lors de l’audience.

Lire le texte que devait lire Nicolas Battini

France/Corse: Report du procès de Nicolas Battini

Le porte-parole d’un groupe de jeunes indépendantistes basques a été placé en garde à vue mercredi 15 au matin et une perquisition a été menée au local du groupe Aitzina, (« En avant! » en basque), avec la saisie de matériel informatique. Aitzina a été créé en novembre 2013 et entend rassembler les jeunes de la gauche nationalistedu Pays basque côté français

Le 14 juillet, plusieurs panneaux de communes du Pays basque, rédigés en langue française, avaient été retirés de leurs emplacements aux entrées et sorties des villages. Aitzina avait revendiqué l’action pour dénoncer la francisation des noms des communes basques. Ils avaient tenté de les embarquer en gare de Saint-Jean-de-Luz dans un train à destination de Paris mais les panneaux étaient finalement restés à quai. Plusieurs collectivités avaient porté plainte et une enquête pour « vols » et « recels de vols » avait été ouverte par les gendarmes.

France/Pays basque: Arrestation du porte-parole d’Aitzina

Philippe Billard, est délégué du personnel et membre du CHSCT pour la CGT chez Endel, une entreprise spécialisée dans la maintenance nucléaire, chimique et pétrochimique. Travailleur sous-traitant depuis trente ans, il subit depuis des années, des formes plus ou moins déguisées de discrimination antisyndicale. Il a déjà fait face à plusieurs procédures de licenciement qui ont toutes essuyé un refus de l’Inspection du travail d’abord puis du Ministère du travail et du Tribunal administratif de Versailles.

Il a donc été réintégré, mais s’est vu interdire le secteur nucléaire où il était pourtant employé depuis une vingtaine d’années. Coupé de son collectif de travail, sans possibilité d’intervenir sur les chantiers avec ses collègues, il n’a pas pour autant abandonné son combat pour des conditions de travail, de salaire et de vie conformes au droit du travail. A travers l’association « Santé Sous-traitance Nucléaire-Chimie », il apporte son appui à des travailleurs engagés dans des procédures de reconnaissance en maladies professionnelles de leurs pathologies, travailleurs sous-traitants, mais aussi agents EDF et épouses d’agents EDF décédés. Parce qu’il a soulever ces problèmes de santé au travail, parce qu’il n’a pas accepté les transactions visant à le faire quitter l’entreprise, il se trouve maintenant privé de travail et d’une partie de son salaire.

Voir le site de l’association

Lyon 24 octobre

A l’initiative d’un Collectif lyonnais de soutien à Georges Abdallah, rassemblement aura lieu le 24 octobre devant le Palais de Justice de Lyon à 18h. Ce rassemblement sera suivi d’une réunion-débat à la Maison du Passage, 44 rue Saint-Georges, à 19h30.

Bruxelles 24 octobre

A l’initiative du Secours Rouge de Belgique, rassemblement devant la résidence de l’ambassadeur de France, 52 boulevard du Régent (métro Art-Loi) de 17H30 à 18H30. Un co-voiturage est organisé par le Collectif « Bassin minier » pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah et Solidarité Georges Lille.

Bordeaux, 24 octobre

Un concert de solidarité à l’Athénée libertaire : GUYOM TOUT SEUL (chanson française), m. (Impro par Myriam d’OPA), LORAN (slam politique). Entrée libre , 7 rue du Muguet, à partir de 19H00.

Hambourg, 24 octobre

Meeting à l’initiative du Netzwerk Freiheit für alle Politisches Gefangenen (Secours Rouge International) et du Palästina Arbeitskreis: 19H30 à l’Internationales Zentrum B5, Brigittenstraße 5. Avec un orateur palestinien.

Toulouse, 24 octobre

Meeting à l’initiative de Coup pour coup! Les deux intervenants de cette soirée, Khaled Barakat, écrivain palestinien, coordinateur de la campagne pour la libération d’Ahmad Saadat et Charlotte Kates, membre de Samidoun, organisation de défense des prisonniers palestiniens. 20H00 salle Osète, 6 rue Lt colonel Pellissier (métro Capitole).

Lannemezan, 25 octobre

Manifestation. Départ 14h devant la gare de Lannemezan (Hautes Pyrénées). Un co-voiturage est organisé à partir de Toulouse, Paris, Marseille et Bordeaux.
Départ de Bordeaux à 8h devant l’hôtel Ibis, quai de Paludate. Retour à 21h. 10€ par personne.
Départ de Toulouse à 11h au métro Basso-Cambo.

Damien Camelio, prisonnnier anarchiste qui purge une peine de 2 ans pour diverses attaques incendiaires a encore vu ses conditions de détention se dégrader. Damien est toujour maintenu à l’isolement et n’a plus de radio. Ses soutiens appellent à lui envoyer des dons, des timbres et du courrier, voir à demander un permis de visite.

Coordonnées bancaires :
DAMIEN CAMELIO nº 5057
IBAN: FR76 1007 1400 0000 0010 0017 867
BIC: TRPUFRP1.

Coordonnées postales :
Damien CAMELIO N° 5057
CP MONT DE MARSAN
Chemin de Pemegnan
BP 90629
40006 MONT DE MARSAN CEDEX

Le groupe Nutrixo a assigné 2 travailleurs des Moulins Maurel ce vendredi. Ils sont accusés de s’être interposés au démantèlement de leur usine. Chassés par les vigiles de Nutrixo il y a quelques semaines, les salariés des Moulins Maurel en lutte contre la fermeture de l’usine l’avaient reprise le 25 septembre. Par là, ils voulaient peser sur la préfecture afin que celle-ci oblige Nutrixo à négocier avec le repreneur déclaré.

Le 2 octobre, des dizaines de CRS ont investi le site, accompagnés des vigiles du patronat et de leurs chiens. À 9 heures, plus de 150 personnes étaient sur place pour prêter main forte aux salariés. Aux alentours de midi, une vingtaine de cars de CRS ont convergé vers l’usine et bouclé le quartier. Une échauffourée s’en est suivi, puis un autre lorsque la police repoussait violemment la centaine de manifestants qui s’opposaient à la sortie d’un camion emportant le « cœur électronique » de l’usine. Le 4 octobre, environ 300 personnes se sont rassemblées devant l’usine. Il s’en est suivi une réoccupation des Moulins.

France: Deux grévistes des moulins Maurel assignés

Trois syndicalistes accusés d’avoir séquestré trois membres du directoire de la Caisse d’épargne lors d’une grève en 2010 ont été relaxés mardi par le tribunal correctionnel de Paris. La présidente a expliqué que le tribunal avait fait une « réponse en droit » au regard de la jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation qui « exige une participation individuelle » et non « seulement une association aux actes de séquestration » pour que le délit soit constitué.

Le 15 avril 2010, après trois jours d’un mouvement social qui a duré quatre semaines, une centaine de grévistes de la Caisse d’Epargne d’Ile-de-France avaient « retenu » pendant moins de deux heures des membres du directoire dans l’un des sièges de l’entreprise à Paris. Les dirigeants se sont désistés et n’étaient pas parties civiles au procès. A l’audience le 16 septembre, le parquet avait requis une amende de 1.000 euros avec sursis à l’encontre de chacun des prévenus. Il était également reproché aux trois syndicalistes d’avoir tenté d’extorquer la signature d’un accord. Le 16 avril 2010, environ 150 grévistes avaient manifesté au pied du domicile parisien du président du directoire de l’époque. Ils ont également été relaxés de ce chef.

France: Les 3 syndicalistes de la Caisse d’Épargne relaxés