Mardi 9 septembre, vers 10 heures, une cinquantaine de militants opposés au barrage de Sivens ont fait irruption à l’hôtel du département à Albi. Ils ont d’abord investi le hall puis le premier étage, pendant que le président du département rencontrait à Paris la ministre de l’écologie. Pendant près de deux heures, les opposants ont réclamé haut et fort un moratoire et l’arrêt des travaux de déboisement lancés la semaine dernière sur le site du Testet.

Une trentaine de policiers a mis plus d’une heure pour évacuer les manifestants. Au cours des affrontements, le responsable du SDRT, les ex-renseignements généraux a reçu un coup de tête d’un manifestant. Le policier a eu le nez cassé. L’agresseur présumé, un homme âgé de 55 ans a été placé en garde à vue.

France: La police met fin à l’occupation du Conseil général à Albi

Un meeting est organisé le vendredi 19 septembre à la Bourse du travail de Saint-Denis pour dénoncer la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine.

– Criminalisation de l’appel au boycott : le maintien en vigueur des circulaires dites Alliot Marie/Mercier qui incite les procureurs à poursuivre les militants qui appellent au boycott de produits israéliens.

– Interdiction de manifester : le gouvernement Valls a interdit deux manifestations à Paris les 19 et 26 juillet.

– Poursuites judiciaires envers des militantes et militants lors de ces manifestations

Dans le cadre de la campagne antifasciste internationale en mémoire de la mort de Pavlos Fyssas, poignardé il y a un an par un fasciste, le collectif Coup pour Coup 31 organisera une soirée en hommage à Pavlos et en soutien aux prisonniers révolutionnaires grecs au café ‘Le Communard’ (Place Arnaud Bernard), le 18 septembre à partir de 20h.

Soirée en hommage à Pavlos

Soirée en hommage à Pavlos

Des échauffourées entre opposants et forces de l’ordre ont fait lundi un blessé léger sur le chantier du barrage controversé de Sivens (Tarn), tandis que le Conseil général réaffirmait le bien-fondé du projet. Vers 16 heures, les gendarmes ont délogé à l’aide de gaz lacrymogènes des opposants, dont cinq s’étaient enterrés à mi-buste sur un chemin d’accès au chantier afin d’empêcher l’entrée d’engins de défrichement.

Parmi les opposants « enterrés », une jeune femme s’est évanouie lors de l’action des forces de l’ordre, elle a qu’une cheville foulée. Les engins de défrichement ont finalement pu pénétrer sur le site.

Poursuivie pour avoir insulté la femme du patron d’une entreprise de Lonrai, lors d’un entretien préalable au licenciement d’une salariée qu’elle accompagnait, le 2 janvier 2013, la secrétaire de l’union locale de la CGT Alençon ne sera finalement pas jugée par le tribunal correctionnel. Son avocate a soulevé trois excuses de nullité et l’une d’entre elle a été reçue, éteignant ainsi l’action publique, au titre de la prescription.

400 militants syndicaux de toute la Normandie s’étaient rassemblés depuis le début d’après-midi devant le tribunal, en soutien à leur camarade.

France: La syndicaliste d’Alençon ne sera pas jugée

Suite à plusieurs lettres qui proposaient des ‘plans d’évasion’ au prisonnier anarchiste, des amis et camarades de Damien Camelio rappelent que les gardiens lisent systématiquement tous les courriers qui entrent et sortent de la prison. La police recherche des liens entre les anarchistes français et espagnols et les gaffes dans les lettres sont mises à charges de Damien qui en fait les frais. En revanche, les soutiens demandent d’écrire massivement à Damien pour qu’il ne soit pas isolé par son enfermement. Damien Camelio est un prisonnier anarchiste enfermé depuis le mois de février pour 3 attaques incendiaires, il a été condamné à 2 ans d’emprisonnement et maintient son engagement anarchiste en prison malgré les graves pressions des autorités pénitentiaires.

France : Prudence dans les communications avec Damien Camelio

Le tribunal correctionnel de Colmar a condamné jeudi 55 militants de Greenpeace à des peines de deux mois de prison avec sursis pour une spectaculaire intrusion en mars dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Le tribunal les a jugés coupables de violation de domicile, mais les a relaxés des faits de « dégradations » constatées sur les lieux. Seuls trois -deux Français et un Allemand- inculpés se sont présentés à la barre, pour revendiquer la légitimité de leur action.

Arrivés à Fessenheim au petit matin du 18 mars à bord de camions, et munis d’échelles, les militants -d’une vingtaine de nationalités- avaient réussi leur opération surprise. La plupart avaient été interpellés rapidement, mais certains s’étaient hissés jusqu’au sommet du dôme d’un réacteur, où ils avaient déployé une banderole, avant d’en être délogés par les forces de l’ordre.

France: Condamnation (avec sursis) pour 55 militants de Greenpeace

Un homme comparaît ce mercredi devant la 23e Chambre du tribunal correctionnel de Paris. De toutes les personnes arrêtées en marge de la manifestation propalestinienne interdite du 19 juillet dernier à Barbès, il est celui à être poursuivi pour les faits les plus graves: jets de projectiles, outrage, détention d’une arme blanche et coups portés au visage et au corps sur un policier. Et pour s’en être pris à une personne dépositaire de l’autorité publique, le prévenu encourt une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.

Le déboisement sur le site du projet de barrage sur le Tescou en forêt de Sivens a repris ce mardi 2 septembre vers 10 h du matin. Une heure auparavant, des affrontement avaient déjà eu lieu entre un contigent de gendarmes venus de Gaillac et des opposants qui entendent préserver la zone humide du Testet. Ces affrontements ont duré plusieurs heures, les forces de l’ordre tentant des manoeuvres de contournement pour démonter des barricades mise en place par les militants anti-barrage. Il y eu des tirs de grenades lacrymogènes. La zone était également survolée par un hélicoptère des forces de l’ordre. En début d’après-midi, outre la poursuite des affrontements, une opération escargot se déroulait entre Gaillac et la zone humide, avec une vingtaine de tracteurs de la Confédération paysanne.