Le mardi 7 septembre à 20h, à la fin de la manifestation contre la loi sur les retraites, la police ouvre la place de la Nation aux automobiles, pour dégager facilement les derniers manifestants. Ceux-ci ripostent pacifiquement en faisant une chaîne humaine sur la route pour bloquer les voitures et continuer à manifester. Une charge policière a lieu aussitôt. Les policiers tapent, traînent au sol et arrêtent du monde. Une fille est poussée violemment par un civil qui la jette au sol durement… ça court dans tous les sens…

Maxime Gremetz, un député PCF sera matraqué à ce moment. Les policiers encerclent un groupe pacifique qui est sur le trottoir, et dans lequel se trouve le député et frappent dans le tas, député et photographes y compris. Maxime Gremetz devra recevoir des soins et être évacué en ambulance. 42 manifestants sont arrêtés pour avoir tardé à se disperser. Un car est parti peu après 21 heures et les a conduits au commissariat de la Goutte d’Or. Un rassemblement s’est tenu pour revendiquer leur libération.

Ce sont au total 100.000 personnes sont descendues dans les rues de France samedi pour protester contre la politique sécuritaire du gouvernement Sarkozy, à l’appel d’une soixantaine d’associations, collectifs, syndicats et partis politiques. A Paris, 50.000 manifestants avaient à leur tête une quarantaine de Roms roumains, dont le campement a été détruit le 12 août à Choisy-le-Roi. Des manifestations ont eu lieu dans 130 villes françaises, il y avait notamment 10.000 manifestants à Nantes (notre photo), 10.000 à Marseille et 3.000 à Toulouse, .

Plusieurs rassemblement se sont tenus devant les ambassades françaises: à Bruxelles, où une soixantaine de personnes ont manifesté samedi midi devant l’ambassade, mais aussi à Londres, Madrid, Barcelone, Rome et Budapest.

Manifestation contre la politique anti-rom de Sarkozy

Manifestation contre la politique anti-rom de Sarkozy

Le parquet de Nanterre a requis le renvoi en correctionnelle d’EDF et de deux anciens hauts responsables de sa sécurité dans l’affaire d’espionnage informatique de Greenpeace. Sont en outre renvoyés devant le tribunal pour « complicité d’intrusion informatique » deux anciens responsables de la sécurité de l’entreprise, un informaticien et le patron de l’officine privée de renseignement Kargus Consultant. Il revient désormais au juge d’instruction en charge du dossier, de décider ou non de leur renvoi devant le tribunal.

Les indépendantistes corses ont bloqué samedi matin l’aéroport d’Ajaccio et le port de Bastia, retardant des milliers de touristes en transit, une action inédite destinée à exiger le rapprochement dans l’île des prisonniers incarcérés sur le continent. A Ajaccio, une centaine de militants indépendantistes ont empêché l’accès à l’unique route menant à l’aéroport Napoléon-Bonaparte, contraignant certains touristes, souvent excédés, à s’y rendre à pied, en tirant leurs valises sur plusieurs kilomètres. Quelques vols ont été retardés.
A Bastia, l’accès au port de commerce a également été inaccessible toute la matinée, bloquant près de 3.000 personnes. Les deux manifestations ont entraîné des embouteillages de plusieurs kilomètres aux abords des deux villes jusqu’en fin d’après-midi.

« Nous exigeons le retour de tous les prisonniers politiques comme le stipulent les lois françaises et comme le souhaitent 100% des Corses et des responsables politiques », a affirmé un porte-parole de la Commission anti-répressive (CAR). « Aujourd’hui, les familles sont désespérées et elles ont décidé de mener des actions qui vont monter en intensité dans les jours et les semaines qui viennent », a déclaré le représentant de l’association Sulidarità. Elles réclament que soit appliquée la loi pénitentiaire de novembre 2009, qui prévoit que « les prévenus dont l’instruction est achevée et qui attendent leur comparution devant la juridiction de jugement peuvent bénéficier d’un rapprochement familial ».

Barrage en Corse pour les prisonniers politiques

Barrage en Corse pour les prisonniers politiques

Voici les prochaines initiatives de la campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah:

– 10, 11 et 12 septembre 2010 : point de rencontre au Village du Monde, Fête de l’Humanité, La Courneuve.

– 24 septembre 2010 : réunion-débat : «Les 40 ans de Septembre Noir», librairie « Envie de Lire », 16 rue Gabriel Péri, 94200 Ivry sur Seine.

– 23 octobre 2010 : rassemblement devant la prison de Lannemezan (Pyrénées atlantiques) pour manifester notre solidarité avec Georges Abdallah qui entrera le 24 octobre 2010 dans sa 27e année de détention.

Jon Kepa Preciado Izarra avait quitté l’Espagne en 2003 pour rejoindre la France car il y était recherché pour ‘appartenance à bande armée’ et ‘possession d’armes et d’explosifs’. Les autorités espagnoles l’accusaient d’être impliqué dans plusieurs attaques à la voiture piégée et à l’explosif contre des bâtiments publics. En 2004, il a été interpellé par la police française après la découverte d’un des plus grands ateliers clandestins d’ETA. Huit membres présumés d’ETA ont été jugés dans le cadre de cette affaire en 2009, écopant de peines allant de 18 mois à 16 ans de prison. Izarra en prenait alors pour dix ans.

Hier, la France a accédé à la réclamation de la justice espagnol. Le prisonnier, réclamé par l’Audience nationale, plus haute instance pénale espagnole, a été emmené vers Madrid par des agents espagnols. Il devra répondre ‘d’appartenance à bande armée’ et de ‘possession d’armes et d’explosifs’.

À l’initiative du ministre de l’intérieur français, deux militant-e-s du réseau RESF d’Indre-et-Loire, et deux du collectif Soif d’Utopies sont poursuivis devant le Tribunal correctionnel de Tours pour « diffamation publique » contre l’administration préfectorale : ils avaient dénoncé les méthodes utilisées dans la chasse aux sans-papiers et à leurs enfants, rappelant celles de la police de Vichy, en particulier l’utilisation par l’administration des fichiers de la « base-élèves ».

Cette affaire survient après l’affaire des 6 de Pau, condamnés pour injures pour avoir établi cette même comparaison. Une campagne est lancée en France pour exiger leur relaxe.

Site du Comité de soutien

Les autorités espagnoles ont déclaré qu’un des présumés leader du collectif Segi avait été arrêté dans le sud de la France dans la journée de jeudi. Depuis 2007, l’organisation est considérée comme terroriste par la cour suprême espagnole car elle est suspectée d’être un des viviers de l’ETA. Par contre, elle est bel et bien légale en France. Hier, les autorités françaises ont interpellé un homme qu’elles suspectent de faire partie de Segi avant de le livrer aux forces de police espagnoles.

Ce mardi avait lieu à Lomé, capitale du Togo, un grand congrès du principal parti d’opposition. De nombreux journalistes étaient présents pour couvrir l’événement. Des manifestants se sont confrontés aux forces de l’ordre, qui ont répliqué par le jet de gaz lacrymogènes. C’est pour y échapper que deux journalistes ont trouvé refuge dans une ruelle toute proche. Là, ils ont été violemment interpellé par un officier français qu’ils avait pris précédemment en photo (ils étaient étonnés que l’armée française soit présente en renfort des forces de l’ordre togolaise, ce qui explique leurs clichés). La vidéo qui suit se passe de commentaires tant elle remet en avant la répression que peuvent subir les habitants des pays dominés du fait des ‘autorités étrangères’ présentes sur leur territoire.

Il y a quelques jours vers 22h00, trois militants du Mouvement Jeunes Communistes de France, âgés de 15 à 18 ans, ont été arrêtés alors qu’ils collaient des affiches et placés en garde-à-vue. La police leur reproche le caractère qu’elle estime attentatoire à la dignité de Nicolas Sarkozy, Président de la République, des affiches.
La Fédération de la JC de l’Isère appelle à manifester leur soutien à Justin, Romain et Gaston. Les trois militants (libérés vers 8h00 du matin vendredi), sont convoqués à 14 H, ce mardi 3 août, pour une comparution immédiate à l’hôtel de police de Grenoble.