Un dispositif innovant, qui contrôle par biométrie les passeports des voyageurs lorsqu’ils franchissent nos frontières, a été mis en service à l’aéroport de Marseille, ce qui constitue une première pour un aéroport régional français. C’est la société Morpho, filiale du groupe Safran spécialisée dans l’électronique pour la sécurité, qui a équipé ce mois-ci l’aéroport de Marseille Provence de quatre sas automatisés PARAFE (Passage Automatisé Rapide Aux Frontières Extérieures).

Les autorités françaises ont annoncé ce vendredi avoir livré aux autorités allemandes un homme turc accusé d’être membre du PKK. Sedat K., âgé de 21 ans, avait été arrêté le 10 juillet dernier près de Paris sur base d’un mandat allemand. Il a été renvoyé en Allemagne mercredi après être resté en détention provisoire en France depuis près d’un mois. L’Allemagne l’accuse d’avoir été un membre haut placé de l’organisation des jeunes du PKK en Allemagne et en Suisse entre octobre 2009 et mars 2011, et qu’une de ses responsabilités étaient la collecte de fonds pour le collectif.

Le 24 juillet, les autorités françaises et britanniques ont décidé de renforcer leur coopération militaire et ont lancé un programme commun de drones de combat. Deux accords cadre ont été signés mardi. Le premier porte sur le drone tactique Watchkeeper, le second vise à lancer les travaux du programme de démonstration du Système de Combat Aérien Futur (SCAF) dont l’appareil devrait être opérationnel en 2030. Les études préliminaires à ce projet ont été confiées à BAE Systems et à Dassault Aviation qui ont déjà signé un accord pour développer en commun un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance).

Alors que la Grande-Bretagne a déployé un énorme effectif pour un dispositif sécuritaire inédit autour des Jeux Olympiquesqui débutent ce vendredi, la France a annoncé qu’elle allait également, en concertation avec le Ministère de l’Intérieur britannique, mobiliser un contingent policier. Selon les autorités, celui-ci est destiné à répondre à l’afflux exceptionnel dans le nord de la France de personnes en transit se rendant aux JO (60 délégations et 445000 visiteurs). Ce sont pas moins de 2500 policiers et 2000 gendarmes qui seront mobilisés jusqu’au 12 août, avec des renforts disponibles à tous moments si nécessaire. Les mesures de sécurité concernent notamment les transports: gare de Calais et du Nord à Paris, Eurotunnel, ports de ferries (Caen-Ouistreham, Cherbourg, Dieppe, Le Havre, Roscoff, Saint-Malo,…).

Une trentaine de personnes se sont rassemblées hier en fin de journée devant le Ministère de la Justice de Paris pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant libanais détenu depuis près de 28 ans en France. Pour la septième fois en mai 2009, la cour d’appel de Paris a rejeté la demande de libération conditionnelle introduite par son avocat sous prétexte qu’il reste un ‘activiste résolu et implacable’. Récemment, Georges Abdallah a refait un séjour au CNE (Centre National d’Evaluation) de Fresnes où des conseilles pénitentiaires, des psychologues et des psychiatres procèdent à une ‘évaluation de la dangerosité des détenus de longue peine avant qu’une commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté rendent un avis sur la demande de conditionnelle’. Le rapport de ce dernier séjour n’a pas encore été communiqué.

Manifestation pour Georges Ibrahim Abdallah

Manifestation pour Georges Ibrahim Abdallah

En ce mois de juillet 2012, Georges Ibrahim Abdallah, résistant communiste libanais, est toujours en prison en France, où il est incarcéré depuis près de 28 ans. Il est le plus ancien prisonnier politique détenu actuellement dans notre pays. Depuis 1999 il a terminé la peine de sûreté assortie à sa condamnation et il est donc légalement libérable.

Le Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un rassemblement le 20 juillet à 18h devant le Ministère de la Justice à Paris, place Vendôme.

France: Rassemblement pour Georges Abdallah ce vendredi

Le 30 juin dernier, la famille d’un prisonnier basque détenu à la prison de Villefranche-sur-Saône s’est vue refuser le parloir. Un de ses membres avait fait sonner trois fois le portique de sécurité, alors même qu’il n’avait sur lui aucun objet prohibé. La famille a dû rebrousser chemin et rentrer chez elle, à 800 kilomètres de Villefranche. Pour contester ce refus, le soir-même, le prisonnier et deux de ses co-détenus ont refusé de rentrer de la promenade. Mécontents, les gardiens ont frappé les trois prisonniers, leur ont craché au visage, les ont insultés et menacé d’extradition vers l’Espagne. Les violences ont été constatée par un médecin.