Une responsable maoïste a été arrêtée dans la jungle de Dengama, dans le districtr Gajapati pendant une opération de ratissage jeudi. Sushama Majhi, alias « Shanti » est soupoçonnée d’avoir participé à six actions de laguérilla, mais n’est pour l’instant accusée que pour la participation présumée à la destruction d’une tour de téléphonie mobile à Aliganda. La police la présente comme une des cinq cadre dirigeante du district de Gajapati.

Lundi, une équipe formée de dix policiers a été envoyée en mission dans une zone forestière du district de Bariabandh (Etat du Chhattisgarh) après que les autorités aient reçu des informations de mouvements de guérilleros maoïstes dans le secteur. Au cours du trajet retour, en soirée, leur véhicule est tombé en panne, suite à quoi l’équipe a embarqué dans un tracteur afin de terminer le voyage. A ce moment-là, des guérilleros ont déclenché l’explosion d’un IED qui a totalement détruit le tracteur. Ayant perdu le contact avec son équipe, la police du Chhattisagarh a rapidement dépêché une équipe de la CRPF dans la zone. Celle-ci a découvert que neuf des policiers présents dans le véhicule avaient été tués. Le dixième est porté disparu. Les autorités ont fait appel à la police de l’Orissa voisin afin de retrouver le policier, ainsi que les auteurs de l’embuscade.

Viswanath Singh, le commandant zonal Kharwar du PCI(M) s’est rendu à la police de l’Etat du Jharkhand. Il s’est rendu avec son arme, avec un autre guerillero. Singh était recherché pour plus de 17 affaires, il a reçu sa « prime de réinsertion ». Cette reddition intervient en pleine recrudescence de la guérilla. Des colonnes de dizaines de guérilleros ont notamment coupés des voies ferrées dans l’Odisha et incendié des trains de combustibles.

Deux commandos de la C-60 (force de commandos anti-naxalite d’élite du Maharashtra) et deux officiers de la police spéciale ont été tués dans deux fusillades distinctes avec des guérilleros maoïstes dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) ce jeudi. Quatre équipes de commandos de la C-60 effectuaient une opération de ratissage dans la forêt lorsqu’environ 200 guérilleros les ont attaqué vers 7h30. L’échange de tirs a duré plus d’une heure. Les maoïstes, armés de fusils semi-automatiques et automatiques, ont également lancé des grenades et déclenché des attaques à la roquette. Une équipe de la CRPF qui patrouillait à 500 mètres du lieu de la fusillade n’a pas pu secourir les commandos. En raison de la densité de la forêt, elle n’a jamais pu localiser la source des bruits du combat. La seconde attaque a eu lieu vers 11h30, à environ 30 kilomètres du lieu de la première. Là, l’affrontement entre les forces de sécurité et les guérilleros a duré plus de deux heures. Outre les quatre membres des forces gouvernementales qui ont été tués, deux policiers ont été transférés à l’hôpital après avoir été blessés par balle.

Sept paramilitaires du 2e bataillon de la CRPF ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi, à 21H00 heure locale, dans l’explosion d’un IED déclenchée par la guérilla maoïste au passage de leur véhicule de patrouille, sur la route reliant Sukma à Kerlapal, dans la jungle du district de Dantewada (Etat de Chhattisgarh).

Inde: Sept policiers tués par la guérilla

Dans la nuit de vendredi à samedi, deux affrontements distincts se sont déroulés à la frontière entre l’Irak et la Turquie. Ils ont opposés des troupes turques à des guérilleros du PKK. De source militaire, douze d’entre eux auraient été tués au cours de cette vaste opération de l’armée dans la province de Sirnak et dont le but était de capturer les guérilleros qui tentent de franchir la frontière en provenance des montagnes irakiennes.

Environ 250 guérilleros maoïstes ont attaqué le chantier de l’autoroute NH-33 entre Ranchi and Hazaribagh, dans le Jharkhand. Ils ont détruit le chantier et incendié des dizaines de camions, de pelleteuses et de bulldozers. Une patrouille de routine de la police est arrivée lors de cette action, et a essuyé une violente fusillade. Un sous-inspecteur de police a été blessé.

Cet incident survient lors d’un recrudescence des actions de la guérilla en raison des élections locales dans plusieurs régions d’Inde. Un fonctionnaire a été tué dans l’explosion d’un IED alors qu’il voyageait dans un minibus de la police, et 7 autres ont été capturés par la guérilla dans le Bihar. La guérilla maoïste a aussi abattu cinq personnes dans le village de Daupani, dans le Jharkhand. Enfin, une patrouille conjointe des polices des Etats de l’Orissa et de l’Andhra Pradesh a été mitraillé par les guérilleros dans une forêt profonde à environ 60 km de la ville de Malkangiri.

Deux policiers ont été tués ce jeudi dans une embuscade nocturne menée par des guérilleros du PKK au Kurdistan. Un troisième policier a été blessé au cours de l’attaque. Celle-ci intervient une semaine après le dernier raid mené par les guérilleros, durant lequel un policier avait également été tué. Dans un communiqué publié vendredi dernier pour revendiquer l’action, le PKK a menacé de mener une ‘grande guerre’ si des négociations sérieuses n’avaient pas lieu après les élections du 12 juin prochain.

Braulio Pérez Arévalo (53 ans), commandement de la guérilla maoïste et membre du Comité Central du PCP-SL pour le Huallaga a été capturé par un groupe spécialisé de la Police Nationale, dans le district de Cayaltí, (province de Chiclayo, région du Lambayeque). Selon la police antiterroriste, Pérez Arévalo était une des dix personnes les plus recherchées dans le Huallaga.

Une trentaine de guérilleros armés, soutenus par un groupe de partisans, ont pris d’assaut la maison d’un agent de police ce dimanche dans le district de Malkangiri (Chhattisgarh). Le policier visé n’était pas à son domicile, et les maoïstes ont donc pressé sa famille de lui demander de quitter son emploi, faute de quoi il devrait faire face aux conséquences de son choix. Ils ont également demandé aux jeunes gens présents de s’abstenir d’aider la police, et de ne pas rejoindre les rangs des forces de sécurité.

Une action semblable avait eu lieu vendredi soir dans le même district. Là aussi, les maoïstes ont exigé la démission du fonctionnaire de police. Au cours des deux opérations, les guérilleros ont abandonné sur place des affiches sur lesquelles ils dénoncent l’attitude des forces de sécurité et du gouvernement. Ils affirment que ce dernier a manqué à ses engagements suite à la libération d’un otage des guérilleros en février dernier. Les exigences auxquelles il s’était engagé à répondre (retrait de la Border Security Force, libération de plusieurs prisonniers, abandon du projet de barrage qui occasionnera l’expropriation de milliers de personnes dans l’Andhra Pradesh,…) n’ont toujours pas été remplies.