Ce mercredi, une opération de ratissage conjointe de la police et de la CRPF s’est déroulée dans l’état du Jharkhand, à la frontière avec l’Orissa. Les forces de sécurité ont annoncé avoir, au cours de cette action, arrêté un guérillero maoïste et saisi deux mines terrestres, du matériel explosif et des affiches dans un des villages ciblés. Kushal Kerketa, âgé de 24 ans, est suspecté d’être impliqué dans diverses activités maoïstes dans le district de Sundergarh. La police l’accuse également d’être le bras droit de Sameer, commandant de zone du Jharkhand.

Vendredi, la police a annoncé avoir arrêté un guérillero maoïste recherché de longue date. Agissant sur base de renseignements, la police a déclenché une opération de recherche tôt dans la matinée de vendredi dans la région de Jhargram (Midnapore occidental). Après avoir arrêté Mahto, la police a poursuivi son action dans l’espoir de découvrir des armes, ou d’autres maoïstes, en vain.

Tôt ce vendredi matin, une fusillade a éclaté entre des guérilleros et les forces de sécurité dans le district de Latehar (Jharkhand). Le combat a duré pendant plus de cinq heures, et selon ses dires, la police aurait retrouvé les corps de neuf guérilleros sur les lieux de l’affrontement. Elle a également affirmé avoir saisi une grande quantité d’armes et de munitions.

Pour la deuxième fois en en peu plus d’un mois, la ville de Kolkata (Bengale occidental) s’est éveillée placardée d’affiches et de calicots maoïstes. Durant la nuit, des centaines d’affiches ont été collées dans les principales stations de métro et sur les murs d’un quartier central de la ville. Déjà au mois de décembre, suite à l’arrestation d’un cadre du CPI(Maoïste), des affiches avaient été placardées dans le métro et devant l’Académie des Beaux-Arts. Celles trouvées ce matin à travers la ville, écrites à la main, préviennent que les coupables des récents assassinats de villageois et de guérilleros seront jugés par leurs tribunaux populaires. D’autres exigent la libération de tous les prisonniers politiques, y compris des dirigeants maoïstes. Une demi-heure après avoir été avertie, la police avait enlevé toutes traces de cette opération de propagande. Les officiers supérieurs ont déclaré ne pas pouvoir expliquer comment les militants maoïstes étaient parvenus à éviter les autorités durant leurs collages: ‘Il y a un poste de police à proximité. Mais les policiers de garde ne les ont pas remarqué’. L’unité antiterroriste de la Special Task Force de la police de Kolkata a immédiatement ouvert une enquête pour retrouver les responsables.

Des officiers haut placés ont annoncé ce vendredi que le gouvernement du Chhattisgarh et l’armée étaient en passe de finaliser la mise en place de deux nouveaux camps d’entraînement dans l’état. L’un se trouve dans le district de Raigarh à la frontière avec l’Orissa et le second dans le district de Narayanpur, à la frontière avec le Maharashtra. L’armée va acquérir une grande parcelle de terrain à Saraipali (Raigarh) pour établir une école militaire sur le modèle de l’école de contre-insurrection déjà existante dans le Mizoram. Un fonctionnaire a déclaré que l’école disposerait de bâtiments, de salles de classe et de champs de tir. En outre, la région étant peu forestière, l’armée recevra également plus de 600 kilomètres carrés de terres forestières dans le district de Narayanpur, pour les exercices de contre-guérilla et les manoeuvres militaires, ainsi qu’un quartier général de brigade dans la ville de Narayanpur. Notons que la zone forestière attribuée par le gouvernement à l’armée a été déclarée ‘zone libérée’ par les Maoïstes.

Mardi s’est tenue la réunion d’évaluation annuelle des officiers de police du Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde. Selon le directeur général de la police, ‘le bilan de l’année écoulée concernant la chasse aux criminels est excellent’. Néanmoins, la décision d’intensifier les opérations de recherches et de ratissage visant les guérilleros maoïstes a été prise au cours de l’assemblée. Les membres de la Special Task Force intensifieront leurs actions dans les zones qui leur ont été attribuées sous le contrôle constant d’officiers supérieurs. Des comités de vigilance seront également constitués dans chaque village, principalement à la frontière avec le Kerala, permettant ainsi à la police, comme dans de nombreux autres états du pays, d’avoir un oeil partout et donc de frapper plus vite et plus fort.

Au moins neuf guérilleros ont été abattus par la police tôt ce matin dans le district de Rayagada (Orissa). La fusillade a eu lieu après que les forces de sécurité aient mené un raid dans la zone. Elle avait été informée de la présence des maoïstes dans cette région forestière et montagneuse. Les corps de neuf guérilleros ont été retrouvé sur place, ainsi que des armes et du matériel explosif dans ce qui semblerait avoir été un camp. Des forces additionnelles ont été envoyés afin d’entreprendre une opération de ratissage de grande envergure et intensifier les patrouilles.

Ce vendredi, des guérilleros colombiens ont lancé une attaque dans le département de Caqueta, au sud du pays. Ils se déplaçaient dans deux véhicules et ont été arrêté par un groupe de soldats alors qu’ils se préparaient à prendre d’assaut un poste avancé de police. Un violent combat s’est alors déclenché, au cours duquel cinq guérilleros, quatre soldats et un civil sont décédés. Selon le général Juan Carlos Salazar, le commandant du bataillon déployé dans la région, l’objectif de cette action était d’attaquer la ville de San Vicente. Cette offensive fait suite à une série d’attaques à la bombe dans la ville de Nieva, un peu plus au nord.

Cinq guérilleros maoïstes, dont quatre femmes, ont été tués au cours d’une fusillade dans le district de Jajpur (Orissa) ce dimanche. Le Special Operation Group (SOG) et la police de l’état effectuaient une opération de ratissage dans une région forestière du district lorsqu’ils sont tombés sur un groupe de guérilleros. S’en est suivi une fusillade longue de six heures. Cinq corps ont été retrouvés sur les lieux alors que les autorités affirment qu’il n’y a aucun blessé du côté des forces de sécurité. Celles-ci ont également saisi douze fusils, des munitions, des affiches maoïstes et des brochures. La forêt a immédiatement été ratissée pour tenter de retrouver les guérilleros qui avaient pu s’échapper, mais aucun d’eux n’a pu être pris.

Mario Antoine Sifuentes Sandoval, le « camarade Sergio », cadre du PCP-SL a été capturé le 30 décembre à Aucayacu (province du Huánuco) après un affrontement avec une patrouille de la Police Nationale, peu de temps après qu’il ai dirigé une embuscade contre l’armée au cours de laquelle un lieutenant a été blessé.

Selon les autorité péruviennes, les forces de guérillas du PCP-SL sont actives dans la région du VRAE, sous la direction du « camarade José », et dans la région de Huallaga, où le Parti est dirigé par le « camarade Artemio ». Les maoïstes auraient deux principes colonnes de guérilla dans le Huallag – une sur chaque rive du fleuve – et le « camarade Sergio » commandait une de ces colonnes, remplaçant dans cette fonction le « camarade Rubén », tué en mai dernier dans un affrontement avec la Police.

Pérou: Un commandant maoïste arrêté après une embuscade contre l’armée