Neuf fusillers-marins colombiens ont été tués dans un affrontement avec les FARC ce dimanche après-midi dans la province de Caqueta. Les circonstances de celui-ci restent floues et varient selon les sources. En effet, certains médias affirment que les soldats sont tombés dans une embuscade tendue par les guérilleros tandis que d’autres disent que les soldats ont organisé une descente dans un camp des FARC où auraient été localisée une cache remplie d’explosifs. Toujours est-il que selon les médias locaux, neufs soldats sont morts, deux autres ont été blessés et un est porté disparu.

Six sympathisants maoïstes, y compris un cadre nommé Barsa Lakhma, ont été arrêtés pour leur participation présumée dans l’embuscade qui a coûté la vie à 76 paramilitaires de la CRPF le 6 april à Dantewada dans le Chhattisgarh. Ils ont été arrêtés dans un raid de la police sur le village Kottabura, à environ 4 km de Chintalnar où l’attaque a eu lieu.
Ces sympathisants appartiendraient à la milice villageoise maoïste, qui appuie les unités de guérilla dans les opérations de grande envergure. L’embuscade de Dantewada aurait mobilisé 100 miliciens villageois et 190 guérilleros « réguliers ».

Le Parti Démocratique Populaire Révolutionnaire – Armée Populaire Révolutionnaire (PDPR-EPR) a dénoncé aujourd’hui l’Armée mexicaine comme responsable de la disparition à Oaxaca, le 25 mai 2007, d’Edmundo Reyes Amaya et de Gabriel Alberto Cruz Sanchez, deux membres du comité directeur de cette organisation révolutionnaire.

L’Armée aurait fait disparaitre les dirigeants guérilleros pour provoquer la rupture de la trêve entre l’EPR et le Gouvernement fédéral. Le gouvernement mexicain serait parfaitement informé de cette affaire, mais s’abstiendrait de réagir, selon le porte-parole du PDPR-ERP qui dénonce le peu de progression des négociations consécutives à la trève.

Il y a 15 ans, alors que le mouvement altermondialiste mettait en avant le mouvement zapatistes et le passe-montagne du commandant Marcos, une véritable guérilla populaire révolutionnaire secouait les Etats de Guerrero, Oaxaca, Tlaxcala et Veracruz. Et tandis que les zapatistes ne visaient par leur lutte qu’à « amener » le pouvoir réactionnaire « au dialogue » avec les indigènes, l’EPR se fixait comme objectif la révolution pour une république démocratique et populaire.

L’EPR était née de la fusion de quatorze groupes armés clandestins, dont le plus connu est le Procup-PDLP (3), issu de la guérilla « historique » menée au Guerrero par Lucio Cabañas dans les années 70. L’EPR affirme être passée à l’action militaire en réponse à la « guerre non-déclarée de basse intensité » déclarée par le « gouvernement de massacreurs », de façon à révéler la situation réelle du pays. Ils considèrent que là où le gouvernement réprime, il doit y avoir une réponse armée, que de nouvelles armées révolutionnaires doivent surgir car c’est l’unique issue imposée par le gouvernement. Il s’agit de « propagande armée révolutionnaire ».

Logo PDPR ERP

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Au moins deux cadres du PCP-SL ont été tués par la Police Nationale suite à un contrôle de routine dans le secteur le Río Seco, près du district de José Crespo y Castillo-Aucayacu, province de Leoncio Prado. Deux autres guérilleros maoïstes ont été arrêtés.

Ils voyageaient dans un véhicule contenant du matériel politique du PCP-SL, des armes (pistolets, grenades, et une kalachnikov) et du matériel de communication (radios, téléphones portables). Les deux maoïstes tué serait le « camarade Walter » et le « camarade Rubén », considéré le numéro deux du PCP-SL. Le Ministère de l’Intérieur offrait une récompense par 500 mille sols à qui permettait de le localiser. Les images diffusée par la télévision péruvienne montrent le corps du ‘camarade Ruben’ en uniforme de l’Ejército Guerrillero Popular (EGP), l’Armée Populaire de Guérilla dirigée par le PCP-SL.

Les guérilleros maoïste du PCI(M) ont attaqué un convoi ferroviaire entre Jeevdhara et Pipra, incendiant 15 wagons-citernes de diesel d’un train de marchandises qu’ils ont fait dérailler dans le district Motihari, dans le Bihar. La circulation ferroviaire a été longuement perturbée. Les guérilleros n’ont laissé derrière eux que des brochures revendiquant l’attaque et avertissant que leurs attaques seraient de plus en plus fortes à moins que les grandes opérations de l’armée dans les zones tribales ne prennent fin.

Voir le reportage de la télévision indienne

Les maoïstes ont tué quatre paramilitaires de la CRPF et blessé trois autres en déclenchant l’explosion d’un IED mercredi matin, entre Pingboni et Ramgarh, dans le Bengale occidental. L’explosion a été déclenchée tandis que les policiers patrouillaient en 4 X 4 dans des villages voisins. Le véhicule a été totalement détruit dans l’explosion et a laissé(quitté) un cratère de cinq pieds de profondeur sur la route.

Par ailleurs, plusieurs trains ont été bloqués dans diverses gares, et d’autres ont dû être détourné suite à des sabotages de voies aux alentours de Howrah (photo).

Sabotage de voie ferrée par les maoïstes indiens

Sabotage de voie ferrée par les maoïstes indiens

L’armée colombienne a lancé une opération pour éliminer l’unité de German Briceño, surnommé « Grannobles », le frère de commandant de FARC « Jojoy Mono. » L’armée revendique la mort de neuf guérilleros et la capture d’un dixième dans le département du Nord-Est d’Arauca lundi. Plus tôt, la veille, les combattants du 36ème front des FARC ont détruits deux pylônes au nord d’Antioquia, laissant quatre localités sans électricité.

Des guérilleros maoïstes ont fait sauter ce lundi un bus dans le district de Sukma, dans l’Etat du Chhattisgarh, tuant une trentaine de personnes, parmi lesquelles au moins 20 policiers. Le bus roulait de Sukma à Dantewada, quand un IED a explosé à sa haute entre Gadiras à Bhusaras près du village Chingavaram.

Embuscade maoïste contre un bus transportant des policiers

Après l’action contre la prison de Korydallos hier soir, c’est le Palais de Justice de Salonique qui a été la cible d’un engin explosif ce matin à 10h23 GMT. Vingt minutes avant l’explosion, deux appels téléphoniques anonymes (l’un à un quotidien grec, l’autre à une chaîne de télévision privée) en avaient prévenu l’imminence. La bombe a explosé dans les toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment, alors que la police avait pu le faire quasi totalement évacuer. Un employé aurait été légèrement blessé au pied.