Hier samedi, une bombe a explosé dans un poste avancé de l’armée à proximité de la frontière irakienne, tuant neuf soldats. Plus tard dans la journée, deux autres soldats ont été tués alors qu’ils tentaient de capturer des guérilleros à la frontière. Les forces de sécurité turques ont répondu à ces attaques en lançant des attaques d’hélicoptères ainsi que des raids aériens au-dessus des positions des militants du PKK. Une des ces contre-offensives aurait fait douze morts dans le camp de la guérilla. Samedi a été la journée la plus meurtrière de ces deux dernières années d’affrontement entre le PKK et les forces de l’ordre turques. Le porte-parole des guérilleros a annoncé samedi que le PKK allait lancer des attaques dans toutes les villes turques si le gouvernement continue à maintenir sa politique de confrontation militaire. Le Premier Ministre turc a répondu en disant que l’objectif de la Turquie était d’annihiler le mouvement et que les événements de samedi n’allaient pas entraver la ferme détermination du gouvernement à combattre le PKK jusqu’au bout.

Un combat entre une force d’une cinquantaine d’agents spéciaux et des membres présumés de la guérilla de l’Armée du Peuple Paraguayen (ERP) a coûté la vie à deux policiers jeudi, dans la ville de Kurusu de Hierro, 500 kilomètres au nord d’Asuncion. Un guérillero aurait été été blessé dans la confrontation.

Combat entre l’ERP et la police à Kurusu de Hierro

Combat entre l'ERP et la police à Kurusu de Hierro

Un affrontement a eu lieu ce vendredi lorsqu’une patrouille de l’armée s’est retrouvée face à des guérilleros de la NPA à Guihulngan, à 570 kilomètres au sud de Manille. Quatre soldats ont été blessés durant le combat.

Un autre affrontement s’est soldé par la mort de cinq rmaoïstes dans la ville Cateel de province(domaine) Orientale Davao en Philippines du sud, toujours vendredi. L’affrontement a éclaté quand environ 50 guérilleros, embarqués à bord de deux camions ont fait un raid sur un avant-poste de police. Trois policiers ont été blessés dans le combat.

Le général de l’armée turque Fahri Kir a affirmé ce vendredi qu’environ 130 guérilleros du PKK avaient été tués depuis le mois de mars dans des opérations militaires menées en Turquie et en Irak. Il a également affirmé que les militaires s’attendent à une nouvelle augmentation de la fréquence des offensives du PKK. Selon lui, plus de cent militants ont été tués au cours de raids aériens dans la région de Hakurk le 20 mai dernier. Vingt autres membres du PKK ont été tués dans le nord de l’Irak cette semaine. L’armée turque coopère avec les Etats-Unis afin de recueillir les renseignements nécessaires à la localisation des guérilleros. L’affrontement le plus récent a eu lieu hier sur une route reliant la province de Gümüshane à celle de Erzincan. Un membre du PKK a été tué et deux autres arrêtés durant la fusillade. Les forces de sécurité, soutenues par une couverture aérienne ont continué à balayer la région aujourd’hui, et la route a été fermée à la circulation.

Raid aérien de l’armée turque contre le PKK

Raid aérien de l'armée turque contre le PKK

Trois journalistes et autant de militants d’une organisation pour les droits de l’homme ont été interpellés dans un village du Bengale occidental mardi, suspectés de s’être rendus dans un village pour y rencontrer des maoïstes. Les journalistes ont depuis été libérés mais les militants sont été accusés d’avoir violé les ordres d’interdiction d’entrer sur le territoire. Les forces de sécurité avaient encerclé le village après avoir reçu l’information que des maoïstes s’y trouvaient. Le commissaire de police affirme que les trois militants se trouvaient dans le village depuis trois jours, qu’ils ont assisté à plusieurs réunions d’un comité local « soutenu par les maoïstes » (ce qui est contraire à la loi) et qu’ils lui auraient fourni un soutien financier. De son côté, le comité dont il est question dénonce, outre l’arrestation de ces six personnes lors de cette attaque surprise, celle de 72 villageois.

Une nouvelle vision sur les anciennes tactiques a été proposé comme un moyen pour résoudre le problème terroriste en Turquie, afin de savoir comment les opérations psychologiques seront utilisées et si elles seront efficaces pour lutter contre le terrorisme. ‘Les problèmes terroristes ne peuvent pas être résolus grâce aux méthodes actuelles’ a affirmé Muammer Güler, dirigeant de la nouvellement créée ‘unité antiterroriste civile’. ‘Soit l’organisation terroriste doit être complètement abolie, soit le combat doit continuer sans les fusils’. Le sous-secrétariat de l’Ordre Public et de la Sécurité de Güler est uniquement chargé de développer des politiques antiterroriste et de créer des stratégies basées sur l’interprétation de renseignements récoltés par diverses institutions pour la sécurité. Cette insistance planifiée sur les mesures psychologiques et sociologiques arrive au moment où le PKK a réintensifié ses actions de guérilla. L’établissement de ce nouveau sous-secrétariat a causé une controverse parce qu’il cherche à restructurer le combat contre le terrorisme en donnant plus d’autorité à cette unité civile. D’ailleurs, le parti de l’opposition turque CHP a introduit un recours contre la création de cette unité. Depuis près de trois décennies, le combat contre le terrorisme est du domaine exclusif de l’armée, qui n’a utilisé que des moyens militaires pour tenter d’éliminer les racines du terrorisme. Mais aucun progrès significatif n’a été obtenu.

‘Nous travaillerons plus sur le côté stratégique des renseignements. Nous travaillerons avec des tacticiens, des psychologues, des sociologues, des généraux à la retraite, des ambassadeurs, des experts. Les opérations psychologiques sont vitales, mais ne peuvent être effectuées en uniformes’ a dit Güler, signifiant que cette tâche devrait principalement être dirigée par des civils. Le sous-secrétariat aura également un rôle de centralisation des données et des informations. Selon un expert du terrorisme, la Turquie analyse actuellement les schémas et les modèles de l’IRA active en Grande-Bretagne et de l’ETA active en Espagne dans le but de provoquer la ‘transformation du PKK’. Il affirme que le sous-secrétariat travaillerait sur la stratégie pour éloigner le PKK de la violence et l’amener vers la piste du dialogue politique.

De nouveaux affrontements entre les guérilleros et des militaires ont eu lieu hier et aujourd’hui. Un soldat et trois militants du PKK ont été tués dans la province de Sirnak ce mercredi matin. Trois militaires ont également été blessés lors de cet affrontement. Hier, un autre soldat est mort suite à l’explosion d’une bombe dans la même région.

Les forces armées colombiennes ont retrouvé un quatrième officier retenu prisonnier par les FARC depuis douze ans. Le colonel Donato avait été séparé des trois autres otages dans la jungle. Il a été récupéré ce lundi matin dans le département de Guaviare, alors que les trois autres l’avaient été dimanche, dans une région située un peu plus au sud.

Les forces de sécurité indiennes (une équipe mixte de la CRPF et de la police de l’Etat) ont mené une large opération durant 24 heures ce week-end à proximité de Bangdaon dans l’Etat du Jharkhand. La police affirme avoir tué une douzaine de guérilleros maoïstes, mais n’a pu présenter aucun corps. Les forces de sécurité ont détruit plusieurs camps maoïstes dans lesquels elles ont saisi des bombes artisanales ainsi que du nitrate d’ammonium (produit servant d’engrais qui, mélangé à du gazole, compose un explosif puissant). Un membre de la CRPF serait également décédé au cours de l’opération.

Ulser Pillpa, un des dirigeants du PCP-SL connu sous le pseudonyme de « camarade Johnny », avait échappé à la garde policière quand il se trouvait dans le siège de la Direction Anti-Terrorisme d’Ayacucho. Il faut préciser qu’après sa capture en mars de cette année, Pillpa Paytán aurait collaboré avec la police. Ce serait lui qui aurait permis la capture de José Quispe Zaga, de fils du dirigeant du PCP-SL Víctor Quispe Palomino, alias « camarade José ». Toutes ces informations ont été communiquées hier par le ministre de l’intérieur péruvien, il convient de les prendre avec beaucoup de précaution.

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