Un officier et six soldats du 54e bataillon d’infanterie de l’armée philippine ont été tués dans un échange de coups de feu avec « des douzaines » de combattants de la NPA dans la ville Bontoc. Ceux-ci, a reconnu le porte-parole de l’armée, se sont emparés des fusils d’assaut des soldats morts avant de quitter le lieu de l’embuscade. Les autorités ont lancé des opérations de poursuite contre les attaquants.

Le 2 juillet dernier, une explosion avait soufflé vers 3h du matin le centre de recrutement de l’armée canadienne à Trois-Rivières avait été la cible d’une attaque à l’explosif. Personne n’avait été blessé puisque le centre et les locaux environnants étaient alors inoccupés.

Le groupe «Résistance internationaliste» avait revendiqué l’action, dénonçant la politique militariste et impérialiste du Canada et souhaitant «s’assurer que les pouvoirs politique, économique et militaire ne poursuivent impunément l’entreprise d’endoctrinement justifiant leur aventure impérialiste». «Le gouvernement canadien ne se contente pas de nous soumettre à l’oligarchie marchande et de lui livrer nos ressources, il réclame qu’on aille lui asservir d’autres peuples. Subir les effets et les dangers de l’exportation gazière ne suffit pas, il faudrait qu’on aille sécuriser un trajet de pipeline (TAPI) en territoire afghan», ajoute le groupe dans ce communiqué.

Le groupe avait déjà revendiqué deux autres attentats au Canada dont un contre un pylône d’Hydro-Québec, près de Coaticook, servant à l’exportation d’électricité vers les États-Unis en 2004, et l’autre contre la voiture d’un porte-parole de l’industrie pétrolière en 2006.

L’enquête sur l’explosion du 2 juillet a transférée de la Gendarmerie du Canada (GRC), qui menait l’enquête jusqu’à maintenant, à l’Équipe intégrée sur la sécurité nationale (EISN), regroupe plusieurs partenaires, dont la GRC et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Attentat contre l’armée canadienne à Trois Rivières

Attentat contre l'armée canadienne à Trois Rivières

Durant deux jours, les maoïstes ont mené une grève générale en protestation de l’assassinat de leur porte-parole Azad, par les forces de sécurité durant une ‘mise en scène de combat’. Durant ces deux jours, les maoïstes ont mené plusieurs offensives dans les états de l’Orissa, du Chhattisgarh et du Jharkhand. Ils ont notamment déclenché une explosion dans le district du Dantewada (Chhattisgarh), tuant deux policiers. Ils ont également pris d’assaut le bâtiment du parti du Congrès de la région, attaque durant laquelle dix personnes sont décédées, dont deux policiers et six guérilleros. Toujours dans l’état du Chhattisgarh, les maoïstes ont attaqué des camps paramilitaires. Dans l’état voisin d’Orissa, ils ont mis le feu à un commissariat. Un policier a été tué dans une fusillade entre les guérilleros et les forces de sécurité dans le Jharkhand, où les maoïstes ont également fait exploser des lignes de chemin de fer. Ils ont également fait évacuer la gare de Hehegarha avant de la faire exploser. Au total, ce sont huit offensives qui ont été menées par les guérilleros au cours de ces deux derniers jours.

Sabotage maoïste à Patna

Sabotage maoïste à Patna

Les forces armées colombiennes ont mené un raid matinal ce mardi dans la région montagneuse du nord-ouest du pays. Cette attaque s’est déroulée après que le gouvernement ait appris que les dirigeants des FARC y avaient envoyé leurs troupes dans le but de reprendre le contrôle de la région entre les états de Sucre et de Bolivar. Douze guérilleros ont été tués et six autres arrêtés au cours de cette violente offensive aérienne.

Les guérilleros du PKK ont pris d’assaut un poste militaire tôt ce matin dans la province de Hakkari. Dix d’entre eux sont décédés durant l’attaque, tout comme trois soldats. Le groupe de militants a ouvert le feu sur le poste militaire avancé de la ville de Semdinli, dans le sud-ouest du pays, entraînant une violente fusillade avec les forces de sécurité. Un opération militaire à grande échelle est toujours actuellement en cours pour tenter de capturer les guérilleros impliqués dans l’offensive.

Selon certains médias turcs, des guérilleros du PKK auraient fait exploser un oléoduc transportant du pétrole de l’Irak vers le port de Ceyhan dans la nuit de samedi à dimanche. Les guérilleros n’ont toujours pas revendiqué cette attaque. Le pompage de l’oléoduc a du être interrompu et dimanche soir, n’avait toujours pas repris.

Explosion d’un oléoduc en Turquie

Une source sécuritaire a annoncé que le PKK avaient également attaqué un poste de l’armée au cours de la même nuit, à Beytussebap, une ville de la province voisine de Sirnak. Deux guérilleros et deux soldats sont décédés durant les combats.

Explosion d'un oléoduc en Turquie

La force aérienne turque a bombardé vendredi la base principale du PKK dans les montagnes Qandil à la frontière iranienne et dans le nord de l’Irak. L’armée a déclaré avoir attaqué les positions des guérilleros en évitant de faire des victimes parmi les civils. Néanmoins, aucun bilan de l’opération n’a encore été publié. Toujours selon l’armée, les avions de guerre turcs sont rentrés à bon port et sans dégâts après l’offensive. Les forces turques visent les cachettes des guérilleros dans le nord de l’Irak en vertu d’une autorisation parlementaire pour les actions militaires transfrontalières, qui avait été adopté en 2007 et qui a été prolongée jusqu’au mois d’octobre. Les USA ont soutenu leur allié, l’OTAN, en fournissant des renseignements sur les mouvements du PKK en Irak.

Par ailleurs, la semaine dernière dans la province de Hatay (sud-est de la Turquie), deux villageois ont été assassinés et un autre blessé par des tirs de soldats turcs qui les avaient pris pour des guérilleros.

La police de l’Andhra Pradesh a annoncé hier avoir assassiné Azad, dirigeant maoïste, ainsi qu’une cohorte non-identifiée au cours d’une fusillade dans le district d’Adilabad, à la frontière avec l’état du Maharashtra. Cherukuri Rajkumar de son vrai nom était le porte-parole du comité central du CPI(maoïste) et membre du bureau politique. Grand idéologue, il s’était spécialisé en techniques de guérilla. Même si plusieurs sources s’interrogent quant à ce ‘combat’, la police a déclaré que la fusillade avait duré plus de trois heures, et qu’un fusil d’assaut AK-47, un pistolet et deux sacs de toile ont été trouvés à l’endroit de la fusillade. Le ‘combat’ aurait eu lieu sur une colline située à trois kilomètres de la route la plus proche. Azad, âgé d’environ 52 ans, était originaire du district de Krishna, dans l’Andhra Pradesh. Arrêté en 1975 et 1978, il avait été libéré sous caution avant d’entrer dans la clandestinité en 1979. Sa tête était mise à prix pour 1.200.000 roupies (environ 20.000€).

Le commissaire de police du district a déclaré à la presse que la police avait lancé une opération de ratissage suite aux renseignements reçu qu’une troupe de guérilleros était entrée dans la forêt en provenance du Maharashtra. Selon lui, une équipe de police a rencontre une trentaine de maoïstes sur une colline proche de Sarkepally, à quinze kilomètres de la frontière avec le Maharashtra. ‘Notre équipe … leur a conseillé de se rendre, mais ils ont ouvert le feu, l’obligeant à riposter’. Avec l’arrivée de la mousson, la forêt est devenue luxuriante et les tribaux y ont commencé leurs travaux agricoles. Néanmoins, aucun d’entre eux n’a confirmé avoir entendu quoi que ce soit de cette prétendue fusillade.

Azad