Un violent combat opposant le PKK et les forces de sécurité a éclaté cette nuit dans la province de Siirt, à la frontière irakienne. Selon des sources militaires, il aurait fait quinze morts: onze guérilleros, un soldats et trois membres d’une milice gouvernementale. La police affirme que le soldat et les trois miliciens ont été tués durant une attaque d’une unité militaire par les guérilleros. Les onze membres du PKK auraient quant à eux été assassinés dans l’opération militaire qui l’a suivie, mais il n’y a eu aucune confirmation de ces décès.

Par ailleurs, selon une agence de presse turque, les forces de sécurité syriennes auraient interpellé 400 membres du PKK au cours de raids distincts dans cinq villes du pays. Du côté de la Syrie, aucun commentaire pour l’instant. La Turquie, la Syrie et les pays voisins travaillent en collaboration avec les Etats-Unis depuis de longs mois afin de combattre le PKK.

Une troupe de soldats philippins qui rentraient à sa base est tombée dans une embuscade de guérilleros de la NPA ce mercredi. Lors de la fusillade, deux militaires ont été tués et un autre blessé. Les fonctionnaires de l’armée ont affirmé que plusieurs guérilleros avaient également été blessés. Selon le porte-parole de l’armée, les combattants de la NPA ont pris la troupe en embuscade avant de mettre le feu au véhicule militaire et de saisir deux fusils M26.

Vingt-six personnes membres de la CRPF sont décédées ce jeudi quand leur convoi est tombé dans une embuscade maoïste. L’attaque des guérilleros s’est déroulée le long d’une route dans le district de Narayanpur, dans l’état du Chhattisgarh, alors que la colonne des forces de sécurité effectuait une opération d’ouverture de la route. Selon la police, un grand nombre de maoïstes ont encerclé les soldats avant d’ouvrir le feu depuis le sommet d’une colline surplombant la route. Des journalistes locaux ont affirmé que l’attaque a eu lieu en toile de fond d’une grève de deux jours lancées par le CPI(maoïste). Environ quinze guérilleros auraient été tués durant l’offensive, mais ce chiffre ne sera pas confirmé sachant que les maoïstes ont pour habitude d’emmener les corps des leurs tués par les forces de sécurité. Des opérations de ratissage ont été déclenchées dès ce matin, malgré que tous les corps des soldats aient déjà été ramenés pour autopsie. Contrairement aux années précédents, au cours desquelles le début de la moisson marquait la réduction du nombre de combats, la police a annoncé que cette année, les opérations de recherche allaient se poursuivre, malgré la dégradation des conditions climatiques.

Dans le cadre de l’intensification de ses actions contre le PKK, la Turquie a envoyé des avions de guerre bombarder des positions kurdes dans le nord de l’Irak ce lundi. Selon le porte-parole du PKK, ‘les raids ont visé des nomades kurdes dans la zone frontalière’. Aucune indication n’a été jusqu’à présent fournie sur les possibles victimes kurdes de ces attaques, mais elles ont provoqué des incendies dans les forêts et dans les champs. Ces dernières semaines, la Turquie a lancé de nombreux raids aériens et deux offensives terrestres contre les bases arrières du PKK.

Ce dimanche, les forces de sécurité ont reçu un tuyau leur signalant la présence de guérilleros dans le village de Ghritakham située au Bengale occidental. Elles se sont immédiatement ruées au lieu mentionné et y ont été accueillies par les tirs maoïstes qui ont tenté de défendre leur poste. La fusillade a duré plus de cinq heures et a fait quatre morts, dont trois guérilleros, qui ont été emmenés par les autres combattants au moment de leur fuite. La police a saisi des armes et des munitions sur les lieux. Cette nouvelle offensive des forces de sécurité est la troisième en deux semaines dans cette région. Le chef de la police a déclaré: ‘Nous avions mené ce type d’action par le passé, mais maintenant, la qualité des informations qui nous sont fournis s’est singulièrement améliorée, et le réseau de renseignements s’est renforcé’.

L’armée colombienne a annoncé jeudi avoir capturé Juan Fernando Granda, alias ‘El Mello’, dirigeant de l’ELN (Armée Nationale de Libération) dans la ville de Medellin, dans le centre du pays. Il semblerait que El Mello ait dirigé la section en charge du ‘soutien et de la sécurité’ de l’ELN et qu’il commandait deux divisions de l’organisation. Selon la police, le militant aurait formé les membres de la guérilla à l’attaque des patrouilles de l’armée et aurait organisé des enlèvements. Elle le suspecte également d’avoir pris part au détournement d’un avion en 1999, durant lequel 35 passagers avaient été pris en otage. Cela fait plus de 21 que Juan Fernando Granda fait partie de l’ELN.

Un guérillero a été assassiné vendredi soir après que des militaires aient trouvé un groupe de militants dans la région montagneuse de Kars, dans le sud-est de la Turquie. Selon le gouverneur de la province, plusieurs d’entre eux ont également été blessés, mais sont parvenus à prendre la fuite. Dans une action distincte menée à la gare de Malataya, les forces de sécurité ont saisi un sac contenant huit kilos d’explosifs et ont interpellé un homme dans un train de passagers. L’armée n’a pas confirmé son appartenance au PKK, mais a annoncé le résultat de son action dans la section relative aux opérations contre les guérilleros sur son site internet.

Dans le cadre de l’enquête sur l’explosion d’un bus mardi à Istanbul, le procureur a finalement pris la décision d’arrêter trois des neufs personnes suspectées d’être impliquée dans l’incident, les accusant d’être membres du PKK. Ce vendredi, une quatrième personne a été arrêtée pour les mêmes faits.

Tard dans la soirée de jeudi, les guérilleros du PKK ont tendu une embuscade à une patrouille militaire circulant dans la province de Elazig, visant également son poste militaire avancé. Deux soldats ainsi qu’une civile sont décédés lors de cette attaque, et six autres militaires ont été blessés. Depuis le week-end dernier, 19 soldats ont été tués au cours d’affrontements avec les membres du PKK. Plus tôt mercredi, un commandant du groupe avait réaffirmé qu’il y aurait de plus en plus d’attaques visant des cibles turques, déclarant que le PKK continuerait à se battre tant que ses exigences pour plus de droits et d’autonomie ne seraient pas entendues.

Par ailleurs, dix des 19 personnes interpellées après l’explosion d’un IED à Istanbul ont été relâchées ce jeudi. 27 personnes avaient été interpellées mercredi soir pour être interrogées, à la suite de quoi 19 d’entre elles ont été envoyées chez le procureur. Selon les enquêteurs, ces 19 personnes auraient pris part à l’attaque de mardi, ainsi qu’à la préparation de celle du 8 juin dernier, deux attaques qui selon eux, seraient liées. Neuf d’entre elles ont finalement été arrêtées et les recherches des forces de sécurité pour retrouver le responsable de l’explosion continuent.

Suspects de l’attaque du bus à Istanbul

Suspects de l'attaque du bus à Istanbul

Les guérilleros du PKK ont mené deux attaques simultanées à 8h du matin sur les postes de gendarmerie de Bagdere et de Catalköprü de la ville de Silvan. Les cinq guérilleros qui ont fait feu sur le poste de Bagdere ont tenté de se replier dans les montagnes mais ont été repris et tués par les forces de sécurité. Par contre, ceux qui ont mené l’attaque du poste de Catalköprü sont parvenus à s’échapper. L’armée a également tué deux militants du PKK et blessé et capturé un troisième d’entre eux lors d’un affrontement dans la région rurale proche de Kelkit. Par ailleurs, le groupe armé kurde, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK) a revendiqué aujourd’hui l’explosion à Istanbul d’un autocar qui transportait des soldats. Quatre d’entre eux ont été tués et douze autres blessés dans l’explosion d’un IED le long de la route qu’empruntait le bus venait de quitter un complexe de logements militaires à Halkali.

Attentat contre un bus de l’armée à Istanbul

Attentat contre un bus de l'armée à Istanbul