Les forces de sécurité turques ont tué trois guérilleros du PKK dans deux combats distincts au Kurdistan. Deux des guérilleros ont été tués près d’Uludere dans la province de Sirnak de la Turquie dans la nuit de samedi. Un troisième guérillero a été tué dans Beytussebap dans la même province dimanche. L’opération militaire a été effectuée après l’explosion d’un IED au bord d’une route imputée des guérilleros du PKK.

Le général Javier Flores, chef d’un commando d’élite chargé de combattre les guérilleros des FARC a annoncé ce samedi que l’aviation colombienne avait tué au moins six membres de la guérilla dans le bombardement d’un camp dans le département de Caqueta. Les soldats ont également arrêté sept guérilleros et saisi des armes, des explosifs et des munitions. Il semblerait que tous appartiennent au ‘Bloc sud’ des FARC que les autorités accusent d’avoir tué neuf soldats il y a un mois à Solano. Enfin, Flores a ajouté que trois corps de l’armée continuent à fouiller la région à la recherche des chefs du ‘Bloc sud’ ainsi que du corps d’élite des FARC.

Cinq IED ont été découverts lors d’une opération menée par les forces de sécurité dans les collines de Badarmara. Elles y avaient été cachées, selon la police, dans cette zone forestière par les guérilleros maoïstes. Quatre boîtes contenant chacune un IED de 60 kg et un bidon dans lequel se trouvait 20 kg de matériel explosif ont été déterrés par les soldats et délivrés à la police. Au cours de la semaine dernière, les forces de sécurité ont saisi 306 kg d’IED dans le ‘corridor rouge’ ainsi que dans le Jammu et au Cachemire.

Dans une opération contre l’organisation urbaine du PKK, sept personnes ont été interpellées ce vendredi dans la province de Van. Une opération similaire s’est tenue dans trois quartiers de Van contre l’organisation KCK (Kurdish Communities Union).

Arrestation d’un militant du PKK

Jeudi, des militants du PKK ont tiré sur un véhicule de police dans la province de Hakkari, blessant deux officiers. Et tôt ce vendredi, des guérilleros ont fait feu sur une patrouille envoyée sur place pour enquêter, blessant deux autres policiers. Un fonctionnaire du gouvernement de la province a affirmé que l’entrée sur le territoire avait été bloqué et qu’une large opération de sécurité avait été enclenchée. D’autres incidents attribués au PKK ont également eu lieu jeudi soir dans les provinces voisines.

Arrestation d'un militant du PKK

Un policier a été tué et deux d’autres ont été blessés quand les guérilleros de FARC ont pris en embuscade une patrouille dans une zone rurale dans la province de Cauca mardi 2. Des fonctionnaires de police ont par ailleurs affirmé que les combattants des FARC et de l’ELN s’étaient affrontés dans la municipalité Arauquita (province d’Arauca); cette déclaration est évidement à prendre avec la plus grande réserve.

Des journées de bombardement d’artillerie par des forces iraniennes poursuivant des guérilleros du Parti pour une Vie Libre au Kurdistan (PJAK) ont provoquées un exode de réfugiés. D’autre part, des sources militaires turques ont annoncé que quatre guérilleros PKK ont été tués le 20 mai lors des bombardements de l’aviation militaire turque dans le nord de l’Irak.

Vers 7h ce matin, une violente fusillade a opposé trente guérilleros de la NPA et une unité de police dans un village de la province de Zambales. Le porte-parole de la police a affirmé que trois rebelles ont été tués et qu’un officier a été blessé. Selon lui, la police aurait saisi des munitions, des réserves alimentaires ainsi que des documents de la NPA. Des troupes supplémentaires ont été envoyées dans la région pour poursuivre les opérations de contre-insurrection.

Une fusillade a éclaté tard ce mardi soir lorsqu’une patrouille de l’armée s’est retrouvée face à des militants du PKK à proximité de la ville de Cukurca, dans le sud-est de la Turquie, à la frontière irakienne. C’est le quatrième affrontement en trois jours entre les guérilleros et les forces gouvernementales. Deux guérilleros et un soldats ont été tués. Trois autres militaires ont également été blessés durant le combat.

Suite au déraillement de train de vendredi dernier, que le gouvernement attribue toujours aux guérilleros maoïstes alors que ceux-ci ont publié un démenti, le Ministre de l’Intérieur P. Chidambaram leur a fait parvenir par l’intermédiaire d’un envoyé spécial une ‘feuille de route détaillée’ pour initier une négociation. Dans cette lettre, il demande que les maoïstes arrêtent toute activité violente durant 72 heures, après lesquelles les forces de sécurité stopperont les opérations contre eux. Il affirme qu’ensuite, le gouvernement consultera les ministres en chef des états concernés pour inviter les maoïstes à tenir un dialogue pour la paix. Enfin, il déclare que ce processus sera mis en place dès que les guérilleros annonceront une date pour le cessez-le-feu et auront « renoncé à la violence ». C’est la première fois dans ce conflit que le gouvernement propose un cessez-le-feu mutuel. Dans un discours prononcé ce 1er juin, le Premier Ministre à quant à lui réaffirmé sa volonté de lutter contre la violence maoïste, affirmant que son gouvernement combattrait le terrorisme « de la racine à la pointe ».

Depuis la fin du mois d’avril, les affrontements entre les guérilleros du PKK et les forces armées gouvernementales se multiplient. Samedi, le leader kurde du parti emprisonné à vie depuis 1999 Abdullah Ocalan a annoncé qu’il renonçait à ses efforts pour discuter avec le gouvernement, faute d’avoir pu trouver un interlocuteur. ‘Je n’y parviens pas de là où je suis. La responsabilité incombe maintenant aux commandants du PKK et au BDP (Parti pour la Paix et la Démocratie – principal parti pro-kurde). A eux de décider ce qu’il faut faire’. Enfin, il a ajouté que cette déclaration n’était pas un appel à la guerre ni à une intensification de la lutte armée. Le gouvernement turque persiste à refuser de négocier avec le PKK et n’a pas tenu l’engagement pris l’an dernier d’octroyer plus de droits à la minorité kurde du pays (15 millions de personnes).