L’éditeur de logiciels Adobe a finalement posé une date pour la fin définitive du Flash Player. Ce logiciel existe depuis 1996 et est connu pour comporter énormément de failles de sécurité informatique. Ces failles ont longtemps servi les hackers, mais aussi les polices et gouvernements qui les utilisaient à des fins d’espionnage. Adobe Flash Player rejoindra d’autres véritables dangers publics d’internet récemment discontinués, comme Internet Explorer (remplacé par Microsoft Edge en janvier 2015). Les failles (mais aussi la lourdeur et la forte demande en ressources matérielles) avaient poussé de nombreux systèmes à limiter ou retirer le support de Flash: Apple OSx et iOS, Google Chrome, Mozilla Firefox,… pour le remplacer par des solutions HTML5. Le développement et la distribution du Flash Player seront complètement arrêtés dans l’année 2020.

Le site ‘Occupy Flash’ promeut l’abandon d’Adobe Flash.

Le site 'Occupy Flash' promeut l'abandon d'Adobe Flash.

Dans un précédent article, nous expliquions comment le gouvernement indonésien faisait pression contre Télégram pour les forcer à censurer les channels « hébergeant du contenu terroriste ». L’Indonésie avait bloqué la version web de l’application, comme un ultimatum avant le blocage de l’app mobile. Télégram à annoncé ce dimanche qu’il mettait une équipe spéciale en place, ayant la « connaissance de la culture et de la langue indonésienne » afin de « lutter contre le terrorisme ».

C’est pour nous l’occasion de recommander une fois de plus l’utilisation de l’application Signal à la place de toute autre application prétendant protéger la vie privée de ses utilisateurs. Les groupes Signal ne sont pas encore aussi ergonomiques que les channels Télégram, mais il est impossible de par leur structure de connaître leur existence, leur contenu, leurs intervenants, de les censurer,… En acceptant de coopérer, Télégram accepte de rechercher activement le contenu « illégal » et envoie le message qu’il est possible d’interférer dans une application qui utilise un modèle cryptographique fort. Dans les faits : une application comme Signal est incapable de censurer/fournir du contenu ou de dénoncer des utilisateurs. Elle n’a elle même aucune connaissance du contenu ou des utilisateurs.

Utilisez Signal.

Partage de pièces-jointes sur Signal.

Les 11 adresses permettant d’accéder aux versions web de l’application de messagerie Telegram ont été bloquées en Indonésie, une menace brandie par le Ministère des Communications et Technologies de l’Information qui annonce une mesure d’interdiction totale de l’application (mobile cette fois) si Telegram ne « cesse pas d’être un forum pour la propagande radicale et les militants violents ». La mesure est censée permettre à l’état indonésien de lutter contre Daesh, mais des millions d’Indonésiens n’ont plus accès à l’application web dans l’un des pays où elle est le plus utilisé.

Telegram

Telegram

L’Australie compte obliger les groupes comme Facebook ou WhatsApp à donner à la police, dans le cadre d’enquêtes criminelles et terroristes, les messages cryptés de suspects, selon un projet de loi dévoilé ce vendredi. WhatsApp, détenu par Facebook, et Skype, qui utilisent le cryptage de données pour garantir à leurs utilisateurs la confidentialité des échanges, refusent de se plier aux lois qui imposent dans certains pays aux opérateurs traditionnels de télécommunication (fournisseurs d’accès à internet, opérateurs mobiles et fixe) de fournir leurs données aux gouvernements qui le leur demandent.

En Australie, les services d’enquête peuvent actuellement adresser des réquisitions aux opérateurs mobiles. Le projet de loi donnerait aux autorités australiennes des pouvoirs coercitifs pour contraindre « en dernier ressort » les entreprises si elles ne coopèrent pas volontairement. Facebook a rétorqué qu’il disposait déjà d’un mécanisme d’aide aux enquêteurs australiens. Des messageries comme Signal sont au-delà de ce débat puisque les protocoles de cryptages sont tels que Signal elle-même ne peut décrypter les messages qu’elle véhicule.

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Une nouvelle brochure sur l’usage de la photo en manif vient de voir le jour, elle est inspirée de la nôtre et de celle de Paris-Lutte.info. Pour consulter la brochure, rendez-vous sur Indymedia.

Contenu:
1. POURQUOI CETTE BROCHURE
2. CONSTATS
– La prise d’images répressive et irresponsable
– L’utilité de nos images
– L’action ou la constitution d’images
3. PROPOSITIONS
– Lors d’activités « banales »
– Lors de manifestations et/ou d’actions
– Lors de l’utilisation des images
4. OUTILS
5. CONCLUSION

Brochure sur la prise d’images

Brochure sur la prise d’images

Trois spécialistes de la data de Cardiff parviennent à prédire une manifestation seulement en collectant des données sur Twitter. Alors que les réseaux sociaux sont notoirement surveillés par les forces de l’ordre lors de certains grands rassemblements, les chercheurs ont voulu montrer que la police pourrait en faire un usage plus complet encore. En récoltant et analysant plus de 1,6 millions de tweets datant des protestations liées aux grandes manifestations londoniennes de 2011, les universitaires ont construit des modèles de prédiction des manifestations urbaines.

À travers des mots-clés, une surveillance de l’activité et des localisations, le programme de Cardiff serait en mesure de voir les débordements d’une mobilisation des heures avant la police. Une vitre brisée se retrouve d’abord sur Twitter avant d’être centralisée comme une information par les forces de l’ordre, soulignent-t-ils. Le système va par ailleurs encore plus loin puisqu’il tente également de localiser les rassemblements non déclarés avant qu’ils ne débutent. En se plongeant dans les rumeurs qui peuvent circuler sur Twitter et en les évaluant, le programme propose des localisations vraisemblables pour une manifestation à venir. Les trois spécialistes sont parvenus à deux reprises, jusqu’à une heure avant les forces de l’ordre, à déterminer l’emplacement et la tenue de deux manifestations.

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Sortie habituelle de la nouvelle version de Tails. Plusieurs failles de sécurité ont été corrigées ainsi que plusieurs bugs non-critiques introduits dans la version 3.0. N’oubliez donc pas de mettre à jour Tails, soit via l’utilitaire de mise à jour automatique (qui démarrera automatiquement dans Tails), soit via la mise à jour manuelle si l’automatique ne fonctionne pas, soit en faisant une nouvelle installation. Tout est décrit ici.

Tails

Des activistes ont physiquement bloqué l’accès à Rozcomnadzor (Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias de masse), l’agence qui censure l’accès à internet en Russie. La censure sur internet est ordinairement forte, mais elle a récemment pris des proportions peu communes: en plus des contenus illégaux, l’agence bloque de plus en plus de services qui permettent de contourner la censure (VPN, Proxys, Tor,…) et d’autres services qui permettent l’anonymat (Tor,…). Ce mois-ci, l’accès à Google, Yandex et vKontakte a même été brièvement coupé, ainsi que l’accès à la messagerie « sécurisée » Telegram. Les activistes se sont donc mis devant les portes de l’agence à Saint-Petersbourg en entassant des boites en carton sur lesquelles étaient inscrit « Citoyens bloqués de Russie ».

Des manifestants bloquent les accès de l’agence qui censure internet

Des manifestants bloquent les accès de l’agence qui censure internet

L’équipe de Tails présente aujourd’hui la nouvelle version de Tails, la version 3.0. C’est la première version à être basée sur Debian 9. C’est une version majeure, et à ce titre il y a beaucoup de nouveautés visibles:
– Rafraichissement de l’expérience utilisateur pour le démarrage (toutes les options sont sur un seul écran.
– Rafraichissement de l’expérience utilisateur l’arrêt du système, l’écran devient complètement noir et est moins suspect.
– Rafraichissement du bureau (thème sombre de Gnome, plus moderne et plus discret).
– Tails tentera d’être synchronisé sur les dates de sortie de Debian (il parait d’ailleurs trois jours à l’avance puisque Debian 9 sort le 17 juin).
– Amélioration de la zone de notifications.
– Tails ne supporte plus les ordinateurs 32 bits.
– Icedove redevient Thunderbird.
– Et beaucoup d’autres mises à jour.

Tails

Suite aux rencontres de la communauté SPIP à Toulouse, des versions de maintenance ont été publiées le 9 juin. Il s’agissait des versions 3.0.26 (pour la branche 3.0.X)n 3.1.5 (pour la branche 3.1.X) et 3.2 (pour la branche beta). Un certain nombre de corrections de bugs ont été apportées (8 pour la 3.0, 25 pour la 3.1, 40 pour la 3.2). Pas de failles de sécurité selon l’équipe de Spip. Mais ce 12 juin, une nouvelle série de mises à jour a été publiée : 3.1.6 et 3.2 beta 3. La branche 3.0 n’est pas concernée par le problème. Le problème en question est une faille de sécurité plus ancienne.

Mettez au plus vite votre site à jour.

Mise à jour de Spip