Entre 200.000 et 400.000 Catalans ont défilé dans Barcelone à l’occasion de la Diada, la fête nationale catalane, la journée se terminant par de violents affrontements avec la police. Les manifestations ont commencé avec des personnes apportant les Estelades, ou Senyera estelada, le drapeau étoilé de l’indépendance catalane. D’énormes drapeaux étaient étalés dans la foule, qui se déplaçait alors en procession dans les rues, entourées de foules qui chantaient. Vers le soir, des policiers anti-émeute, les Mossos d’Esquadra, de la police catalane, ont commencé à envahir les rues, en « prévision des violences ». Des affrontements avec la police ont alors éclaté et plusieurs manifestants ont été arrêtés.

 

 

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Des dizaines de manifestants palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens, hier samedi, lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes à Naplouse et à Hébron. À Naplouse, au nord de la Cisjordanie, au moins huit Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc israéliennes lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes au poste de contrôle de Huwwara, à l’entrée sud de la ville de Naplouse. Plus de 15 autres manifestants ont été étouffés par l’inhalation de gaz. Pendant ce temps, des manifestants palestiniens se sont affrontés avec l’armée d’occupation israélienne dans le camp de réfugiés d’Al-Arroub, près de Hébron, lors d’une manifestation de soutien aux prisonniers palestiniens qui font l’objet de mesures répressives ces derniers jours. Les soldats de l’occupation israélienne ont ciblé les manifestants avec des balles réelles, des balles recouvertes de caoutchouc et des grenades assourdissantes, provoquant de nombreux cas d’étouffement parmi les manifestants par inhalation de gaz. Au moins quatre manifestants palestiniens ont été arrêtés par l’armée israélienne lors des manifestations à Al-Arroub.

Le Chili a commémoré hier samedi les 48 ans du coup d’État militaire qui a renversé le président Salvador Allende. Aux abords du palais présidentiel de La Moneda, certains manifestants ont incendié un arrêt de bus, tandis que d’autres ont lancé des feux d’artifice et des fusées éclairantes en direction de la police. Les incidents se sont ensuite déplacés à l’entrée du cimetière général de la capitale chilienne, où les manifestants ont érigé une barricade, tandis que la police a utilisé des canons à d’eau et des gaz lacrymogènes pour les disperser.

Au petit matin du 9 septembre 2020, deux policiers ont assassiné l’avocat Javier Ordóñez, en le tasant et le battant à mort (voir notre article). Cette mort est devenu le symbole des violences policières, meurtrières, contre les manifestants antigouvernementaux. Des manifestations ont eu lieu mardi à Bogota pour le premier anniversaire de ce meurtre. Ces manifestations se sont transformées en affrontements avec les forces anti-émeute. Plusieurs personnes ont été blessées, au moins une a été arrêtée, et il y a eu beaucoup de dégâts matériels, dont une moto de police.

De nouveaux affrontements entre manifestants anti-gouvernementaux et forces de sécurité ont eu lieu lundi après-midi dans le secteur de Puerto Rellena, dans la ville de Cali. Les manifestants ont tenté de barricader les rues du secteur, ce qui a provoqué l’intervention de la brigade anti-émeute, l’Esmad. Les manifestants ont lancé des projectiles sur les policiers qui faisaient usage de gaz lacrymogènes.

Un manifestant antifasciste a été blessé par balle, samedi, alors que des affrontements éclataient entre des manifestants antivax/pro-Trump et des contre-manifestants antifascistes. La fusillade est survenue après quelques heures d’affrontements intermittents au Capitole et aux alentours, où les partisans du président Donald Trump s’étaient rassemblés, affichant des pancartes remettant en cause les élections présidentielles et les mesures contre la pandémies, dans ce qui devient un événement régulier sur le campus du Capitole, à Washington. Les manifestants MAGA (« Make America Greath Again ») ont été submergés par les contremanifestants antifa, malgré une présence massive de la police d’Olympia, et ils ont été refoulés vers leurs véhicules dans un parking adjacent. C’est alors qu’un partisan de Trump a ouvert le feu. Deux personnes ont été arrêtées en lien avec la fusillade.

Les manifestants MAGA

Les manifestants antifa

Une manifestation réclamant la liberté pour les prisonniers politiques du mouvement social a eu lieu dans l’après-midi du vendredi 3 août, aux abords de la Plaza Baquedano. Elle a commencé peu avant 18h00 et s’est terminée vers 20h00. Les manifestants ont barricadé l’Avenida Vicuña Mackenna et allumé un feu. Les policiers sont intervenus avec des gaz lacrymogènes et des auto-pompes. 12 personnes ont été interpellées pour troubles et une pour port d’élément incendiaire.

 

 

Des affrontements ont opposé jeudi pour la deuxième journée consécutive des manifestants aux forces de l’ordre à Kherrata, le berceau du mouvement antirégime Hirak, dans l’est de l’Algérie. Ces heurts se sont produits à la suite de l’interdiction par les autorités d’une marche de soutien aux prisonniers politiques. Les affrontements de mercredi se sont prolongés jusque tard dans la nuit et plusieurs personnes ont été arrêtées (elles auraient depuis été relâchées). Jeudi, vers 11 heures du matin, des manifestants ont tenté de se rassembler mais des forces anti-émeutes ont été déployées sur le terrain. Des renforts de police sont arrivés sur les lieux depuis Béjaia et la wilaya de Sétif. Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc blessant plusieurs manifestants notamment à cause de tirs tendus.

Deux jours d'affrontements à Kherrata dans le cadre du Hirak

Deux jours d’affrontements à Kherrata dans le cadre du Hirak

La manifestation hebdomadaire, qui se tient devant le théâtre municipal de Tunis, pour appeler à lever le voile sur les assassinats politiques des dirigeants de gauche Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, a été violemment réprimée par les forces de l’ordre, mercredi 1er septembre. Des accrochages ont eu lieu, lorsque la police a tenté de disperser quelques dizaines de jeunes devant le théâtre, les empêchant aussi de manifester dans l’avenue Habib Bourguiba. Quelques manifestants ont été blessés durant les affrontements et des journalistes ont été empêchés de faire leur travail.

Un grand tournant a été pris en août, non seulement dans l’affaire des assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, mais aussi plus généralement dans celle de l’organisation secrète du parti islamiste Ennahdha. Le tout-puissant procureur de la République près le tribunal de première instance de Tunis 1, Béchir Akremi, a été suspendu et son dossier est transmis au parquet. Cette décision a été prise au forceps et par vote «à visage découvert» par le Conseil de l’ordre judiciaire. Ancien juge d’instruction, chef du pôle antiterroriste, Béchir Akremi, avant de diriger le parquet, est largement incriminé par le rapport de l’Inspection générale du ministère de la Justice. Le rapport de l’Inspection générale est accablant: pas moins de 6 268 dossiers de terrorisme et 1 361 affaires de terrorisme ont été occultés par le procureur.

Les manifestations nocturnes se sont succédé pendant quatre nuits le long de la clôture de sécurité qui isole la bande de Gaza. Mardi soir, de nombreux manifestants se sont une nouvelle fois rassemblés en plusieurs points, sous le couvert de nuages de fumées de pneus incendiés. Les militaires israéliens ont ouvert le feu sur un Palestinien qu’ils ont accusé d’avoir voulu cisailler la clôture de sécurité.